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 LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA

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Elisabeth Eidos
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MessageSujet: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:32

(Chapitre 1: introduction)

L’enfant tremblait de peur... il tendit les doigts dans le noir et attrapa ceux, non moins tremblant de sa camarade. Il effectua une légère pression qu’il aurait voulue comme un espoir mais même lui, le positif guilleret de la maison Aqua, n’y croyait plus. La jeune Aeri pleurait en silence et ne rendit aucune impulsion dans la main de son voisin.

Comment leurs jambes parvenaient encore à les tenir debout ? Liam, l’élève Flammen affichait un immense épuisement. C’était celui qui s’était battu le plus fort. Il lui en avait fait voir et il avait bien failli les faire repérer lors de la planque dans la volière!

Cela faisait des heures qu’ils croyaient crier pour leur salut, qu’ils pensaient que leurs mouvements les feraient voir et Liam avait bien faillit percer l’écran de protection du mage tant il s’était démené ! Le mage ne pouvait pas se permettre de les « abîmer » avait-il dit, alors il s’était contenté d’une torture magique… « qui ne laisse pas de trace ». Quelle horreur de repenser au visage de Liam quand le sort fut lancé. Personne n’avait soupçonné qu’il était un traitre... Willy serra encore la main d’Elysabelle mais même ce geste semblait trop lourd. De l’autre côté, la Terro ne bougeait plus. Etait-elle…

En fait, elle se concentrait. Elle cherchait toujours un moyen d’échapper à ce qui semblait être la plus tragique des destinées. Elle entendait une sorte de clapotis. Un filet d’eau s’échappait de là alors peut-être qu’ils pourraient s’y échapper également… elle était prête à se tordre et à vaincre sa claustrophobie pour glisser dans un passage improbable et ne pas servir de cobaye à ce fou furieux…

L’homme leva les mains au dessus de sa tête, faisant jaillir de ses paumes une lumière aveuglante. Les quatre prisonniers ne purent rien faire d’autre que fermer les yeux et se recroqueviller encore plus qu’ils ne l’étaient. Elysabelle pleura d’avantage et sa suffocation était encore plus impressionnante dans ce sourdinam total.

Willy fut le premier à être empoigné. Il hurla, il cria et se débattit si fort qu’il parvint à griffer le traître. Rien n’y faisait, la force de ce dernier semblait décuplée ! Il se retrouva sans s’en rendre compte, à cause de cette bagarre à sens unique sur une sorte de vasque immense, remplie d’un liquide glacial. Les pieds nus dedans (quand avait-il donc perdu ses chaussures ??) il se mit à trembler et il lui sembla que le liquide venait lui geler directement le sang, comme s’il s’infiltrait petit à petit en lui. Aucune autre position que droit comme un i n'était possible, aucune possibilité de se dégager, il était perdu.

De son piédestal infernal il vit le Flammen balloté magiquement, directement par le pied. Il fut lui-même dressé dans une vasque enflammée et il hurla si fort que son visage sembla se déchirer.

« Arrête crétin tu ne brûles pas ! Tu as très chaud sans doute mais tu crois qu’on sacrifierait vraiment un gosse dans cet établissement ? »

Il eut un rire fou et une toux assommante avant de s’occuper de l’Aeri et de la Terro. Alors que cette dernière était mise en place le sol se mit à trembler.

Le château devait le percevoir, ça !! Ils allaient arriver, ils allaient nous sauver !!! Cela ne pouvait être autrement… pourquoi n’étaient-ils pas là ? quelle magie pouvait passer outre la puissance d’Elementia ?
Soudain se détacha dans le mur de briques une immense arche…
Willy entendit des cris…

* enfin ! *

Tous trouvèrent leur supplice soudain supportable avec cette lueur d’espoir qu’ils avaient tous perçu. On criait leurs noms.. on venait…
Elysabelle releva ses yeux rougis et il l’aperçut à travers le brouillard tourbillonnant dans lequel elle était ballotée. Il parvint même à lui sourire malgré la rigidité de tout son corps.

*Courage, ils arrivent...j'en suis sûr. On va nous sortir de là*

Le mage noir, lui, n’entendait rien que les cloches de sa victoire.

L’arche s’ouvrait.

-VLAM –

Les élèves s’écroulèrent alors sur le sol comme des pantins désarticulés, les vasques magiques ne fonctionnant sans doute plus. Willy rampa comme un fou jusqu’à Elysabelle. Liam hurlait, appelait au secours et rampait lui aussi vers les cris sauveurs qui les cherchaient.

Le mage noir cependant n’avait plus rien à craindre, son but était atteint.
La source magique d’Elementia lui tendait les bras.

Comment tout ceci était-ce possible…. ? Un petit retour en arrière s’impose…


Dernière édition par Elisabeth Eidos le Mar 19 Oct - 17:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:32

Les hommes de l’entrée "une" se regardèrent et échangèrent en silence quelques signes.

Le premier désigna le chemin, l’autre rappela le silence à respecter et le dernier affirma que les armes magiques étaient prêtes.
Depuis longtemps, les hommes de la CAMN (Cellule Anti Mage Noir), avaient enquêté et subtilisé des informations de toute beauté à quelques indics inattendus. La quête de chacun pour devenir de grand manitou du mal facilitait les choses, car tout le monde finissait par cracher sur celui qu’il avait admiré et aidé, afin de frôler la possibilité de devenir à son tour le grand maître de l’ombre.

Les agents de la CAMN étaient spécialisés et triés sur le volet, des "Aurors de luxe" et personne ne leur résistait longtemps. C’était leur grand coup en ce jour ! Ils allaient prendre le siège du « Pentacle de l’Ombre », une organisation secrète qui semait la terreur dans le monde sorcier et moldu. Cette organisation était connue pour utiliser des potions extrêmement dangereuses pour commettre ses méfaits. Leurs victimes étaient de plus en plus nombreuses et leurs crimes de moins en moins nommables. La peur avait infiltré tout le ministère et la CAMN était le dernier salut du monde sorcier, avant que l’horreur ne se décuple.


Les hommes foncèrent dans le scénario pensé des milliers de fois et joué et rejoué dans leurs bureaux. Tout était comme dans leur plan! L’organisation entière était là pour une réunion au sommet, leur dernier entretient avant le grand carnage, comme ils se disaient.
Ils étaient là, comme tous les méchants des mauvais livres à se congratuler en poussant des cris de fauves, à cracher sur le monde en poussant à nouveau des cris de fauves et la CAMN arriva comme la flopée de gentils qui gâchait la fête.

Malgré toutes les répétitions, le plan échoua partiellement...

S’ ils purent mettre la main sur de grands membres de l’organisation, notamment un membre éminent de la banque de Grandville, un gobelin nommé Guldil, la descente des Aurors ne permit pas l’arrestation du grand chef qui, couvert par tous ses complices, pu s’échapper…

La traque ne faisait donc que commencer…
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:32

Ces trois hommes….c’était bien l’association la plus étrange et la plus risible qu’on pouvait voir parcourir les grande villes sorcières!!
Indépendamment, chacun, ou presque, avait une certaine aura, mais ensemble, ils ne semblaient être qu’un trio comique en tournée nationale avec leur nouveau spectacle.

Le ministre, Hubérus Typhon, était un grand homme, sage et consciencieux, personne ne pouvait dire le contraire. C’était une des rares personnes du monde politique sorcier à avoir peu de détraqueurs. Son allure était celle des grands sorciers de notre monde, ceux qui illustrent en première page les grimoires des jeunes écoliers. Personne ne pouvait oublier une telle rencontre.

Jack Vauer, agent de la CAMN, célèbre pour ses belles réussites et ses mains mises sur des hommes des plus crapuleux, était un homme beau et ténébreux, dont le regard semblait scanner chaque personne qu’il observait. Il était à la fois connu pour ses grandes qualités physiques et stratégiques, mais également pour son absence quasi-complète d’Etats d’âme. Personne ne pouvait oublier une telle rencontre.

Otto Von Bretzel apportait un bel équilibre à toute cette flopée de bonnes qualités. Le petit homme replet et au visage déformé par la jalousie et la méprise de l’autre était célèbre pour son arrogance aussi développée que son incompétence. Malgré tout, à force de coup de coudes et de petites ruses de rat, il s’était fait une petite place au ministère et espérait bien tirer profit de toute cette histoire pour la rendre plus confortable. Personne ne pouvait oublier une telle rencontre.

Ainsi, Elisabeth Eidos ne pourrait jamais oublier l’arrivée de ce trio improbable sur le dragoport d’Elementia. Non seulement par cette association unique d’hommes qui pouvait faire sourire, mais car cette visite qui se voulait une simple visite informative fit pénétrer, chez elle aussi, une peur sourde qui ne ferait que grandir semaines après semaines.

Un mage noir, maître des potions, se serait réfugié à Elementia...

Une telle nouvelle fit vasciller soudain toutes ses certitudes et fit ressurgir les propres peurs de sa vie. La magie noire l’avait rendue orpheline de père et savoir que son école, son refuge, protégeait un tel mal était une douleur sans nom. L’agent de la Camn évoqua ce jour là une aide interne, soupçonnant tout à fait ouvertement Elisabeth, et la jeune femme dû soudain penser avec douleur que chacun de ses résidents pouvait être un suspect… et traître.

Il fut décidé que, sous couvert d’une inspection académique, l’agent Vauer et Otto Von Bretzel mèneraient leurs investigations dans l’école.

Elisabeth ignorait qu’alors, en parallèle, un 3ième inspecteur serait également infiltré parmi les professeurs. Cette décision, contre l’avis du ministre, était une façon officieuse de pouvoir épier et surveiller les agissements du corps professoral, et en particulier ceux de la directrice, sur qui les soupçons n’étaient nullement levés par l’aplomb d’Hubérus Typhon à la déclarer innocente...
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:33

La couverture adoptée par Jack et Otto était parfaitement douillette pour s’éviter tous les soupçons… mais elle finissait par étouffer les deux hommes, freinés avec elle pour poser des questions plus précises, pour étudier plus finement certaines pistes. Ils avaient pour ordre de ne pas semer la panique dans l’école et de ne pas faire venir aux esprits des doutes sur leurs véritables recherches, et à force de prudence, ils n’avançaient pas !

Si Jack était de plus en plus impatient, et joignait presque tout les jours sa hiérarchie pour faire enfin accélérer les choses, Otto lui se complaisait parfaitement dans ce remue ménage des petites histoires poussiéreuses de l’école et s’inquiétait beaucoup moins que la véritable enquête n’avance que peu.
Au fond, il collectait moultes informations sur les méthodes peu orthodoxes de l’école pour l’enseignement magique. Ainsi, même si le mage noir venait à trouver une autre planque, il saurait faire tomber Elisabeth Eidos en expliquant qu’elle recrutait des professeurs sans diplômes, sans garanties, qu’elle laissait des plantes carnivores folles être étudiées par des élèves des premières années et qu’elle laissait s’installer une véritable mutinerie entre les élèves, sont pauvre petit Arnold ayant lui-même été victime d’une métamorphose partielle incontrôlée !!!

Otto Von Bretzel rêvait… il voyait Elisabeth destituée de son rôle, et avec elle, il voyait son plus grand soutiens perdre toute sa crédibilité. Le ministre serait renvoyé lui aussi sous les rires de tous ses sous fifres ! Otto reviendrait en héros, étant la main sainte qui aurait secoué toute cette folie mensongère, et pour le célébrer on lui donnerait le siège d’Hubérus, rendant son assise nettement plus confortable…


Pendant que le père d’Arnold se nourrissait de ces espoirs, tandis que Jack se rongeait les os à se sentir ainsi prisonnier de toute véritable action, les choses bougeaient dans le monde sorcier.

Aussi invraisemblable que cela paraissait, le pentacle de l’ombre se refaisait une santé ! La descente de la CAMN les avait vraiment affaiblis mais leur chef ne les abandonnait pas, et, comme si les choses étaient faciles pour lui, il arrivait même à leur envoyer encore quelques potions !

Il attendait cependant de trouver l’élément suprême, la magie la plus pure et la plus forte qu’il soit, la source Elémentaire de son école-refuge. A la barbe et au nez de tous, il avait même fait des recherches dans la propre bibliothèque de sa planque ! Il en riait sous cape quand il y pensait ! Et il avait enfin mis le doigt sur ce qu’il imaginait… Une source magique Elémentaire était bien à l’origine de l’école et il allait puiser dedans jusqu’à ce qu’il soit saoul de magie !


Avec ces nouveaux poisons infaillibles et une confiance retrouvée au sein de l’ordre du mal, le prisonnier Guldil put s’évader de sa prison. Ce n’est que trop tard que l’on constata l’empoisonnement des gardiens et l’utilisation d’artifices variés pour le sortir de là.

Les mauvais gagnaient du terrain !
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:33

Quand il croqua dans la chair de ce rat des champs et qu’il sentit enfin de la substance sous ses dents jaunies, il grogna de plaisir.

Rien n’était attirant dans les prisons magiques, mais on aurait pu croire que la nourriture aurait sustenté un gobelin, prêt à manger de la charogne dans le pire de cas. Mais non! Il faillit régurgiter au souvenir de cette soupe flottée immonde qu’on lui avait servit pendant de longues journées.

Il savait bien qu’il n’allait pas rester sur place bien longtemps et il passait son temps à préparer sa vengeance, la suite du plan. Il avait reconnu l’explosion du premier voile d’ombre quand il avait retentit à travers le couloir. Il s’était redressé et avait attendu avec impatience que la magie cède autour de sa cellule. Il avait frappé la main de son sauveur à la manière des membres du pentacle et prit ses propres fioles de poison pour la suite du chemin, au cas où.

Leur maître les approvisionnait toujours, la guerre n’était pas perdue !

Maintenant dans sa planque, il attendait que la potion spéciale soit prête pour la suite de sa mission. Il jeta le rat au sol et lança un regard à son complice. Celui-ci hocha la tête. C’était pour ce soir.

C’est dans la pénombre de Mivia Town que l’action fut faite. On fit s’éteindre les lampadaires et on attendit dans un silence mortel. Quand la victime sortit, elle ne s’attendait certainement pas à cette attaque magique. Aussi incroyable que possible, alors que les brouillards magiques avait été prévus, que l’écran d’invisibilité était prêt à être jetés, quand Guldil vit sa proie, il ne put s’empêcher d’agir en bête sauvage. Il lui sauta dessus, et, le doublant aisément en taille et en poids, il n’eut pas de mal à l’assommer d’un coup. Heureusement qu’on jeta les brouillards alors qu’il le trainait sur le sol comme un animal à dépecer...

Ce retour à l’animalité eut pour conséquence qu’un témoin, à sa fenêtre jura dès le lendemain avoir aperçu deux silhouettes de Gobelins se battre, l’une d’elle ressemblant fortement au banquier Golby.
Les inspecteurs étant sur place, ils filèrent vérifier cela par eux mêmes, mais dès le lendemain, le banquier était à son poste, quoi qu’un peu perturbé. Il confia qu’un vagabond avait effectivement tenté de l’agresser, persuadé qu’en tant que chef de la banque il avait les poches remplies de Milhs, mais l’alcool avait rendu cette bagarre vaine pour le pauvre homme qui avait sombré dans le coma Ethylique à peine son premier coup lancé…. Golby l’avait laissé sur un banc de la ville et ne l’avait pas revu le lendemain.

Si les inspecteurs purent affirmer que le banquier avait l’air secoué, ils n’eurent pas à s’attarder sur cette affaire puisque le gobelin ne portait pas plainte et qu’ils avaient bien mieux à faire que de s’attarder sur une histoire de mendiant un peu saoul…

Cependant, il ne faut se fier aux apparences, et le pentacle de l'ombre gagnait du terrain avec ce nouveau coup réussi.
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:33

Artémius Frangemor, l'apothicaire de Mivia Town, ne pouvait nier qu'un certain regard se portait instinctivement sur lui. On louchait d'un drôle d'air sur cet homme renfermé et grommelant, sur son visage attaqué par on ne savait quelle blessure, par son cache-oeil dont personne n'avait vraiment eu confirmation du revers.

On pouvait apprendre qu'Arthémius était un ancien Auror, ayant prit sa retraite, accompagné de sa fille Thétys, dont l'amertume perpétuelle ne faisait qu'ajouter au mystère entourant le marchand.

Quelques élèves ont pu ainsi, après les évènements de Mivia Town, constater une tension supplémentaire chez le déjà étrange apothicaire.
Cigüe et Malicia entrèrent même un jour dans la boutique en surprenant un échange tendu entre le marchand et deux gobelins. Les deux parties se disputaient, semblaient en désaccord, et l’intervention des élèves évita sans aucun doute de plus franches échauffourées. Les deux gobelins portaient le costume traditionnel des employés de la banque de Mivia Town. Il n’en fallait pas plus pour lier deux évènements…

Dans la banque en effet, Golby semblait encore plus mal aimable que d’habitude.

« Et puis ça gratte, je vous dis ! » disait-il à ses collègues au moins 5 fois par jour.

Il crachait sur les élèves venant chercher quelques milhs, les envoyait balader s’ils insistaient pour passer plus de deux minutes dans la banque et certains disaient qu’il sombrait dans une grave dépression, s’étant mis à boire comme un trou, toujours portant à ses lèvres une fiole en argent contenant un liquide suspect.

Nolan K’ren, travaillant à la banque à cette période put constater douloureusement ceci puisqu’il fut renvoyé pour une faute qui n’en était pas une, un retard inventé par le patron colérique et le flammen n’eut d’autre choix que de tourner les talons sans discuter.


Dans un des coffres forts, le véritable Golby ruminait une haine rageuse contre ce gobelin indigne de sa condition. Guldil, ce fourbe, l’avait attaqué et utilisait un polynectar parfait pour conserver son apparence. Golby espérait que quelqu’un verrait la supercherie, car il entendait dans les couloirs qu’ils allaient manquer d’ingrédients pour la potion et que le « maître » n’en avait pas envoyé depuis quelques jours !

Deux gobelins furent envoyés chez l’apothicaire pour se procurer les ingrédients manquant. Mais quand ils revinrent, ils étaient bredouilles !
Frangemor avait commencé à poser des questions, à s’interroger sur le besoin de tels ingrédients pour des employés de banque et leur histoire de nouveau système anti-vol ne fonctionna pas, leurs arguments interrompus en plus par l’arrivée de deux élèves pour des courses.

Il fallait trouver un autre moyen et devant l’urgence, il n’y en eu qu’un : le vol !

Golby (ou ce qu’on croyait être le banquier) pénétra lui-même dans la boutique et vola sur une étagère l’ingrédient nécessaire, profitant d’une chance insolente pour ne pas se faire pincer !

On put à ce moment constater à Elementia une infraction du même type.

Alors que tous les élèves applaudissaient la fin du match de Quidditch, Aeri contre Aqua, ayant vu une belle victoire de la maison de l’Air, une forte explosion déstabilisa tout le monde et provoqua la fin prématurée de la fête…

Elisabeth et Baltus, transplanant au cœur du château suivirent la piste indiquée par les tableaux de l’école. Certains parlèrent d’un enfant, un jeune garçon blond qui avait été vu traînant dans les couloirs.
Les deux professeurs, soucieux suivirent une piste sans obstacles. Aidés de différents autres professeurs ainsi que du personnel de l’école, ils finirent par n’arriver qu’à une seule conclusion : La réserve de la salle de potion avait été miraculeusement visitée, et il n’y avait comme trace de mouvement suspect dans l’école que celle de Cigüe Critischtein, retrouvé inconscient au milieu de la salle de Lalwende.

On attendit beaucoup de son réveil, lui seul pouvait témoigner de ce qu’il avait pu se passer. Mais quand le Terro revint à lui, quelques jours plus tard, il n’avait aucun souvenir de ces évènements. Sa mémoire s’arrêtait à son départ du stade de Quidditch, et, disait-il, il ne savait même plus pourquoi.

C’est à cet instant que les attaques contre la directrice de la part des inspecteurs se firent plus lourdes. Ils accusaient l’incapacité de l’école à assurer la sécurité dans ses propres murs, et la jeune directrice ne pouvait qu’accuser le coup d’une incompréhension parfaite sur le chaos que vivait son école.
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:34

Elisabeth Eidos portait depuis la fin de son adolescence la douleur d’un passé brisé par un drame familial.

Elle vivait avec, du moins survivait. Portant un deuil incessant, ne faisant de sa vie qu’un immense sacrifice de soi. Son seul objectif était de faire se tenir solidement debout son école, celle de sa famille, celle qui consolait son cœur.

Elle portait un œil attendrit sur chacun des élèves qui évoluaient dans le château. Elle les connaissait tous et s’enrichissait à les voir grandir, à les voir devenir de bons sorciers, elle s’amusait de leurs bêtises, souffrait de leurs peine, elle ne pensait qu’à eux.

Depuis quelques temps cependant, Elisabeth Eidos avait doucement recommencé à penser un peu à elle. Epaulée par Edward, son ami revenu enseigner dans l’école, elle lâchait un peu de sa douleur pour goûter au plaisir de vivre quelques moments tendres avec cet homme qui avait su former une brèche dans les barrières qui protégeaient son âme.

Lors de ses pires cauchemars, elle revivait la mort de son père, ce parricide inimaginable qu’on avait osé lui jeter à la figure. Elle affrontait sa plus grande peur, se réveillant en sueur au son de deux rires aigus comme un seul écho dans son crâne. Elle ne dormait plus sans une potion apaisante, et sans Ed et son école, elle aurait certainement sombré, comme sa mère, dans une folie douce.

Cependant, les derniers évènements faisaient que son plus grand pilier menaçait de s’effondrer. Son école était en danger. Son école était violée, pillée, fouillée, habitée par un mal qu’elle ne parvenait pas à percer à jour.
Déjà quelques familles ayant vent de derniers évènements suspects avaient fait revenir leurs enfants auprès d’eux, avançant les grandes vacances de plusieurs mois.
Et dans ses derniers mauvais rêves venaient s’ajouter à ses premiers démons une sorte d’immense main griffue qui venait se nourrir directement dans l’enceinte de ses murs. Elle voyait son école vidée, tuée à petit feu, étant l’unique spectatrice impuissante de ce désastre.

Elisabeth s’acharna de jours en jours à renforcer la sécurité des lieux, bien qu’aucun réel drame n’ait encore eu lieu. Elle ne dormait quasiment plus, passant son temps à faire des rondes dans les bâtiments, à sonder le château, à guetter les bruits, à interroger les tableaux. Avec elle, le surveillant et des professeurs se relayaient pour agir au moindre doute.

Malgré ses efforts et sa volonté de ne pas laisser son école aux mains du mal, un véritable réseau se liguait contre elle.

Otto Von Bretzel, sous sa couverture de bon inspecteur venu aider la directrice à maintenir son navire à flot, ne faisait que creuser des petites brèches dans la coque de celui-ci. Par des hiboux cryptés, il contactait au ministère un certain Charles M. et accablait la directrice sur tous les points. Il sentait venir son jour de gloire et les maladresses d’Elisabeth, dûes à l’angoisse et la fatigue, n’étaient que des plus à sa propre perte. Ainsi il accusa la directrice d’irresponsabilité agravée, prenant pour preuve cette potion qu’elle buvait maintenant bien plus d’une fois par jour, cette potion pour lui permettre de se calmer et de conserver une vigilance certaine. Comment laisser l’école aux mains d’une droguée ? On prit également en chasse son histoire avec Edward Elminster. La directrice fréquentant intimement le professeur de magie noire ? N’était-ce pas un indice suffisamment clair ?

De plus, le professeur infiltré dans l’école confirma en parallèle les premières critiques soulevées par le vil ministre: l’absence de diplôme de certains professeurs, l’absence de regard sur certains actes des élèves, qui, à ses yeux, faisaient preuve d’une violence incontrôlée entre eux,et enfin la réelle présence d’une menace dans l’école dont personne ne savait expliquer quoi que ce soit.

Il apprit en effet qu’une licorne avait été retrouvée mutilée dans la forêt, écornée dans un acte révélant une cruauté sans nom. Ceci ne faisait qu’alarmer le ministère sur l’absence de protection des alentours de l’école, et cet évènement fut aggravé par une autre attaque contre une élève et une créature magique. Ethelreda Mordread et Missy, la centauresse de l’école, furent en effet retrouvées blessées , ceci par des lutins qu’elles décrivirent comme une race bien menaçante : les lutins violacés. Pour qu’ils osent s’attaquer à découvert à des habitants du château, c’était donc qu’ils se sentaient en parfaite confiance.

Le mal rongeait l’école et il avait fait largement pencher la balance de son côté.

Un dernier évènement ôta totalement le reste de crédibilité d’Elisabeth Eidos. Alors que les rondes se poursuivaient, la serre de botanique de l’école fut pillée à son tour. Au nez et à la barbe de tous, elle fut vidée de ses plantes les plus rares, les parfaits ingrédients pour de nouvelles potions maléfiques….

La directrice d’Elementia fut donc convoquée immédiatement au ministère de la magie, ses derniers soutiens s’étant écroulés comme un château de carte. Elle devait s’expliquer auprès des différentes autorités et subir un interrogatoire magique poussé, elle n’était plus qu’une suspecte.

Le départ forcé d'Elisabeth, que le ministère croyait comme le salut de l'école, n'ayant pour la plupart plus de doutes sur sa culpabilité, ne fut en fait que la pincée manquante de confiance pour que le mage noir n'accélère son attaque. Maintenant que le berger était éloigné, les loups n'avaient plus qu'à se lécher les babines...
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:34

Elisabeth avait donné des instructions claires au moment de son départ.
Elle était à bout de souffle, mais avait refusé qu’on l’accompagne dans son voyage au ministère. Elle devait mener ça de front, avec fierté car elle n’était plus que le dernier rempart pour la sauvegarde de son école. Il ne manquait plus que sa défense ne soit pas assurée avec aplomb pour qu’on lui supprime ses droits au sein d’Elementia.

Elle confia la sécurité de l’école à ceux qui la maintenaient déjà avec elle depuis des semaines. Elle avait confiance en son équipe, malgré tous les doutes qui auraient du l’assaillir. Elle ne voulait que personne ne relâche son attention, malgré que depuis des jours aucun incident n’avait été à déclarer. Elle demanda de surveiller les mouvements suspects, disant qu’on ne pouvait passer outre ces violations de l’établissement et ses attaques sur les créatures magiques, mais n’inquiéta pas outre mesure les siens.

Elle offrit au moment de son départ un regard qui en disait long à Otto Von Bretzel, seule personne à oser sourire devant son malheur. Il n’aurait pas sa tête. Un autre regard appuyé cette fois pour Edward lui dicta silencieusement de ne pas lâcher cet individu insolent.

Rufus se vit demander de renforcer les limitations de mouvements des élèves. Dans ces instants de troubles, le couvre-feu avait déjà été avancé, mais là, il fut carrément obligatoire pour les élèves de ne plus traîner dans les couloirs après le repas, qui exceptionnellement fut fixé à 19h30 pour tous, et de rejoindre immédiatement leurs tours.

La vie en dehors de ça restait la même, les élèves, pour ceux qui étaient toujours à l’école, avaient encore des cours et préparaient les derniers examens de l’année. La coupe de Quidditch, elle, cependant, fut annulée, au grand désespoir de tous… Il était seulement destabilisant de penser qu’Elisabeth Eidos, l’âme du château, n’était plus dans les murs de sa maison.

Pendant qu’au ministère on achevait d’épuiser une directrice à bout de nerfs, à l’école, le mage noir se frottait les mains.

Le plus ironique était que personne encore n’avait officialisé sa présence dans le château !! On jouait toujours cette comédie inutile d’inspection et on ne traquait uniquement qu’un « voleur » d’ingrédients magiques, un « pilleur » de l’école, mais aucun responsable de l’école n’avait été prévenu de la réalité des faits. Il jubilait.

Bien que le croisant tous les jours, personne ne se doutait de rien, c’était enivrant. Il se fondait dans le décor, ayant même eu le soutiens de la pauvre petite gourde de directrice alors qu’elle quittait le navire ! On venait le voir pour lui demander conseil, pour s’entretenir de ses propres investigations, et il s’amusait à mener le monde sur des fausses pistes, ajoutant au chaos total des recherches dans l’école.

Cependant, il ne lui fallait pas perdre de temps.
Il savait Elisabeth Eidos assez forte malgré tout pour revenir plus rapidement qu’il pensait. Et il y avait ces trois curieux qui fouillaient toujours l’école, et qui, eux, savaient !

Ce Jack Vauer avait bien failli le coincer, l’autre soir, quand il était sorti de la bibliothèque. Il savait bien qui il était vraiment, derrière sa couverture d’inspecteur, il connaissait sa réputation. Il ne lui avait pas tenu la jambe assez longtemps et le mage avait su trouver le moyen de s’en aller ailleurs. De toute façon, il avait déjà été interrogé « officiellement » pour l’inspection, ils n’avaient plus d’excuses pour l’embêter. Surtout qu’il s’était montré parfaitement discret, utilisant toutes ses armes pour agir en parfait infiltré.

Le second, se cachant là anonymement, était piégé par sa propre couverture. Dévoiler son double jeu ne ferait que faire céder totalement l’école à la panique, ce que tout le monde s’obstinait à ne pas vouloir faire, persuadé de pouvoir tout régler seuls.

Le gros malodorant, enfin, il n’en craignait rien, c’était même grâce à lui qu’il savait exactement comment avançait l’enquête officielle du ministère. Quand Otto Von Bretzel avait commencé à contacter Charles M, il n’avait pu se douter que l’homme était un infiltré du Pentacle, noyé directement au cœur de l’équipe d’Hubérus Typhon. Il était l’organisateur des interrogatoires d’Elisabeth Eidos, et il tenait informé son maître de tout, rendant la position du mage encore plus forte, si c’était possible.

Et puis si le temps pressait, il devenait intenable pour lui d’errer dans ce château sans enfin mettre la main sur son précieux trésors. Sa quête de puissance allait aboutir et il réduirait tous ces gens à qui il était obligé de jouer la comédie jusqu’à présent en de misérables esclaves de son pouvoir.
Selon ses recherches, il lui fallait une puissance élémentaire pure. On parlait principalement d’élémentaires naturels, mais il avait su reconstituer des études interdites sur la probabilité qu’un élève sorcier, à la magie élémentaire brute soit un fonctionnement possible.
Il maîtriserait beaucoup plus aisément un élève que des esprits élémentaires à la magie du même type déjà maîtrisée et puissante !

Il décida de passer à l’acte trois jours après le départ de la directrice.
Il avait confirmé pendant ceux-ci sa maîtrise parfaite de son alibi.

Il savait déjà ses premières proies... Chez les Aqua, il avait visé la petite Lili Fricoti. Alors celle-là, c’était une dinde à la tête vide, rien de plus aisé pensait-il pour l’avoir…

Chez les Aeri, il y avait ce garçon bégayant, Rémi Lepage. Il avait l’air aussi courageux qu’un chaton devant une bassine d’eau, ce serait facile de le prendre.

Chez les Flammen et les Terros, cela devenait plus compliqué, ils avaient un sale caractère, et un esprit de rébellion trop prononcé, il faudrait les coincer plus subtilement.

Ainsi ce fut pour coincer Lili qu’il se leva ce matin là...


(A suivre... )
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:34

Il n’eut pas de mal à trouver la fillette d’Aqua, à la table du petit- déjeuner. Il lui demanda de venir pour un entretient dans son bureau, ce que personne ne trouva choquant, ça lui arrivait quasiment tous les jours de mimer ce genre de choses.

La bécasse le suivit en faisant de petits bonds sur le sol. Elle dansait sur le chemin de sa mise à mort ! Quelle drôlerie !

Quand ils furent à l’abri des regards un simple mot lui fit battre des mains et accepter un joli collier. C’était tellement simple que le mage était presque déçu. Il plaça le collier autour de son cou et alors elle fut sa chose. Un tel enchantement avait nécessité qu’il réunisse ses plus puissants partenaires mais ce collier était un artefact-impero parfait, lui permettant par ce lien matériel qui s’effaçait quand il n’était pas précisément utilisé, d’avoir plusieurs contrôles humains à la fois, contrairement au sort qui ne permettait de transformer un seul être en pantin.

Il garnirait le cou de Rémi, ensuite…

Il laissa Lili filer, l’artefact disparu dès qu’elle fut dans le couloir, et elle oublia totalement ce qu’elle y faisait, supposant qu’elle s’était perdue et rigolant de sa méprise à gorge déployée.

Il laissa cette petite idiote se ridiculiser et ne testa son collier qu’un peu plus tard dans la journée, la faisant aller par sa propre volonté dans la bibliothèque vérifier une dernière chose.

Il usa de sa ronde quotidienne du soir pour se mettre en quête de l’Aeri, devant sûrement rentrer après le repas vers sa tour, quand son esprit magique, son lien avec le pentacle l’avertit du retour de celle qu’il n’attendait pas avant un long moment…

Elisabeth Eidos, en effet, avait bénéficié d’une relâche d’une journée dans les investigations du ministère, protégée par la bienveillance d’Hubérus Typhon, qui en la voyant accablée et défendant la cause de son école avec son peu de force avait été définitivement certain qu’on s’acharnait sur la mauvaise proie.

La directrice savait ses mouvements surveillés, mais elle ne put se résoudre à ne pas retourner à l’école, même pour une unique nuit. Et il y avait un évènement qu’elle voulait mettre au clair.

Le mage était prévenu et il refusa une intervention de ses partenaires pour gérer ce problème. Il leur signifia que ce soir, Elisabeth Eidos ne serait plus un obstacle pour lui, il avait pour la vaincre une arme qu’elle ne soupçonnerait jamais.

La directrice transplana dans son bureau et constata la pluie battante à la fenêtre. Son estomac se crispa. Le jour tombait lentement sur le domaine. Elle avait un instinct des évènements à venir que personne à part un homme ne pouvait avoir en cet instant précis, et les sachant inévitables, elle sera plus fort sa baguette dans sa main.

Elle sortit de son bureau, l’école semblait calme, les élèves finissaient leur repas, et elle avait bien fait en sorte de ne prévenir personne de son retour pour ne pas mettre qui que ce soit en danger.

Elle évolua dans ce calme pesant, préoccupée, en alerte. Elle ne suivit aucun pas précis, elle suivit juste son propre instinct.

C’est quand elle fut montée à pas de loups jusqu’au presque sommet de la tour nord qu’elle entendit un souffle devant elle. Elle n’eut pas besoin de lever les yeux pour savoir qu’au dessus d’elle se trouvait sûrement le nid supporté par ce lustre au plafond…

Malgré que la vision ait tourné comme un long film en boucle dans sa tête, malgré qu’elle fût certaine ne de pas être surprise, quand elle fut réelle devant ses yeux, la si troublante réalité faillit bien causer sa perte, malgré son avance dans la connaissance des évènements.

« Lili… »

La baguette de l’enfant se leva et Elisabeth n’eut besoin que d’un clignement d’yeux pour sortir de sa torpeur et lancer le
désarmement de la fillette. Dans la vision de Darius dont elle gardait un souvenir ineffaçable, Lili avait réussit à commencer le sort impardonnable…

Elisabeth se précipita sur l’enfant pour arracher de son cou l’artefact qui brillait mais quand elle fut les mains sur ses épaules, Lili la regardait de ses grands yeux joyeux.

« Oh Mademoiselle Eidos !! Vous êtes revenue !! C’est g énial !! HIHIHI !! CA VAAAA ???? »

La directrice bouscula l’enfant qu’elle appréciait pourtant tant et chercha sur elle comment récupérer l’objet qui était sa perte. Les sens en alerte de voir venir une autre menace dans son dos elle lança sur la gamine interdite tout un tas de contre sorts avant d’enfin voir en transparence l’artefact maléfique et de pouvoir s’en saisir.

Elle le détruisit directement avant de ramener l’enfant perdue dans sa tour, lui lançant divers sorts apaisant.

De son côté, le mage noir rageait… Lui qui avait trouvé là l’occasion parfaite de se débarrasser d’Eidos, voilà qu’elle avait comme « deviné » ses intentions. Comment avait-elle pu douter logiquement de cette idiote d’Aqua ???? Comment avait-elle pu penser à la désarmer ? Quelle faille y avait-il là ?

Il resta personnellement caché dans son alibi, ne voulant mettre aucun doute en cet instant sur lui.

Elisabeth de toute façon n’avait pas l’intention de réveiller qui que ce soit. A ce moment, elle ne savait plus à qui faire confiance à part elle-même, et les gens se trouvant en dehors de l’établissement. Le cœur en miette en pensant à ses collègues qui devenaient tout à coup tous des suspects, à son amour qui lui aussi se teintait d’un doute qu’elle ne pouvait renvoyer, elle partit pour le ministère, l’artefact maudit pour preuve afin de ramener un véritable renfort.

Elle décida de monter Kaséïope pour le voyage, préférant s’assurer la protection de la dragonne dans son déplacement.

Le mage noir su qu’il n’avait plus un instant à perdre. C’était son moment où jamais !


(A suivre...)
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:35

Quand il sortit de sa cachette, une ronde improvisée s’était lancée, les gens avaient entendu le chahut d’Elisabeth et les cris de Lili, on cherchait à comprendre. On se méfiait d’un nouvel affront du voleur d’Elementia et on veillait d’autant plus qu’Elisabeth était absente !

Il se précipita alors dans cet évènement, proposant naturellement ses services qui furent les bienvenus. Il se proposa pour vérifier le calme dans les tours, y ayant de toute façon un accès autorisé d’office par son statut… Du moins celui de son ADN…

Il n’avait pas assez de colliers mais il avait une telle rage qu’il sentait sa magie décuplée.

Tant pis pour ses plans, il devait improviser et c’était au fond encore plus excitant. Cette gourde d’Aqua et cette insolente Eidos avaient été protégées par on ne savait quel miracle, mais maintenant, c’était à lui d’avoir la main ! Il savait qu’il n’avait levé aucun doute dans l’école et qu’en plus son infiltré du pentacle ferait tout pour retenir l’alerte de la directrice. Après tout, il allait faire maintenant le plus grand pas vers le pouvoir, il pouvait bien laisser à ses acolytes du pentacle le plaisir de se charger eux même d’Elisabeth.

Il irait chercher les quatre élèves. Et il prendrait les premiers venus.
Il n’avait pas une minute à perdre et il s’était si bien renseigner, si bien préparr qu’il ne ressentait aucun doute, pas même l’ombre d’un.

Il partit d’un pas vif vers la tour Terro. Là, il n’eut pas même à entrer. Une retardataire marchait d’un pas calme vers le passage, un livre à la main. Il l’interpela et la houspilla d’être si lente !! Il jubila alors de voir l’enfant baisser déjà les yeux, soumise.
Il savait bien que la chance tournerait en sa faveur ! Il lança alors sur l’enfant le sortilège de silence et jeta une poudre transparente sur les murs, provoquant une amnésie totale des tableaux et armures magiques…
Il avait appris de ses erreurs et n’allait pas prendre le risque qu’on le suive à la trace comme lors du vol de la salle de potion. Il avait bien faillit tout perdre ce jour là…

La fillette était restée choquée mais encore suffisamment confiante en son alibi pour ne pas s’enfuir. Il l’attrapa violemment par le bras et lui enfila le collier. Alors il prit quand même soin de l’englober dans une bulle dissimulatrice, n’ayant pas envie de s’embarrasser d’explications sur sa présence docile derrière lui.

Le collier fonctionnait parfaitement.
La petite le suivit donc comme son ombre, n’étant plus que dominée par sa propre pensée.

Il arriva au bas de la tour Aeri et au croisement du couloir il n’y avait que deux élèves. Un couple qui se disait au revoir dans un romantisme écoeurant. Mais ce petit duo là était de l’or servi sur un plateau ! Il reconnut chez elle les couleurs de la maison de l’air, et chez lui, celle de la maison Aqua. Un trajet de moins à faire, deux victimes livrées d’un coup, il faillit hurler de rire tant l’occasion était belle.

Il vérifia les alentours. Déserts et silencieux pour le moment, et même les murs étaient dénués ici de ce flot de tableaux trop curieux. Il n’eut qu’à verser un peu de poudre près d’une statue, et encore, peu certain qu’elle soit vraiment magique, celle-là.

Les deux amoureux se murmuraient toujours des niaiseries sans avoir perçu un seul mouvement, tout perdus dans leur jeune amour qu’ils étaient. S’échangeant alors un ultime baiser de « bonne nuit », il les intima magiquement au silence et les engloba en les tirant par les cheveux dans la bulle magique, leur passant les deux colliers qu’il lui restait.

Non seulement ça avait été facile mais de lire la terreur dans les yeux de ses prisonniers, le mage noir s’enivrait toujours un peu plus de force, de confiance et de plaisir. Faire le mal, que c’était bon !

On l’alerta alors, Charles avait des difficultés avec sa mission. Eidos avait été maligne. Il pensait la cueillir lui-même et lui faire subir une torture magique dès sa transplanation au ministère, ayant neutralisé le ministre lui-même mais elle avait débarqué en dragon, et ses deux indics avaient été calcinés en une fraction de seconde. Elle avait plus de réserve qu’il aurait cru et elle lui donnait du fil à retordre. Mais seule, même avec son dragon contre son équipe, elle ne ferait pas long feu. Il lui promettait.

Le mage grogna mais ne perdit rien de sa volonté et se précipita maintenant, un seul élève et s’en était fini !

Alors que le contact avait été établi avec Charles, sa concentration pour ses trois ensorcelés avait diminué et ils avaient commencé à se débattre, le forçant à redoubler d’effort pour les maîtriser à nouveau tous les trois. Il accusa donc une légère fatigue et du faire une pause avant d’aller à la tour Flammen. En bas de la tour Aeri, il reprit des forces dans les toilettes se tenant là. Là il se chargea en quelques giffles bien senties de faire comprendre à ces gosses que c’était lui leur maître désormais.
Il prit un tel plaisir dans ces coups qu’il faillit bien en oublier qu’il ne devait pas les abîmer de trop… Il n’avait rien à craindre des trois gamins qu’il avait, ils avaient les colliers… et maintenant que sa main les avait ramenés à la franche réalité des faits, ils n’osaient plus répliquer…mais il restait un 4ième gosse à avoir. Un flammen. Et pour lui pas de collier !

Il lui fallait faire vite et bien, on risquait de constater l’absence de ces trois là dans les prochains instants.

Il alla à la tour Flammen, marchant d’un pas courbé et plus lent qu’au début de son ultime mission, mais ce genre de démarche n’était finalement que sa démarche naturelle.

Il du alors entrer dans la tour, ce qui fut un jeu d’enfant, puisqu’il en avait le droit. Il laissa sans crainte ses trois marionnettes dans le couloir, cachées par le bouclier magique qu’il avait fait avec la puissance de sa folie rageuse.

Dans la salle commune de Flammen, il envoya en râlant se coucher des élèves qui trainaient là et tous lui obéirent d’une seule voix. Il dirigea un sort informulé vers le plus lent d’entre eux, le plus rebelle certainement, traînant du pied pour le faire enrager. Quand tous les autres avaient franchit le chemin vers les dortoirs, le petit Liam était sans voix et emporté d’une poigne ferme par le mage.

Il l’engloba dans la bulle mais cet être était un petit furieux… Pendant qu’il lançait la poudre transparente sur le passage magique qui s’apprêtait à donner l’alerte, Liam réagit en véritable démon de feu. Il fallait que le plus hargneux soit celui sans collier !! Il sentait également un vent de défense de la part des trois autres, ravivés en confiance et en force par la rébellion du dernier et par sa plus grande difficulté à maîtriser 3 esprits en même temps.

Même la petite aeri, tous essayaient de se sortir du pouvoir de l’artefact. Il ne manquait plus qu’ils lui échappent par la force de leur peur.
Dès qu’il se déconcentrait, les artefacts perdaient en puissance et les élèves se débattaient pour se sortir du bouclier magique. Ils essayaient d’hurler, de frapper, de bouger et il dut improviser pour ne pas se faire prendre, ne s’étant pas imaginé qu’ils oseraient répliquer et n’ayant pas le droit de perdre leur énergie vitale !
Il les attrapa d’un geste désespéré et transplana vers le premier endroit qui lui vint à l’esprit.
La volière de l’école, la zone la plus éloignée de l’oreille indiscrète et là où il savait pouvoir trouver de la corde, servant normalement à ficeler les paquets. Il en ficèlerait les élèves afin de définitivement les maîtriser complètement.

Retrouvant son assurance, il fit en sorte que les artefacts anéantissent la volonté des trois ensorcelés mais le Flammen ne semblait perdre aucune force. Il était en proie à une telle folie rageuse que le bouclier magique du maître du pentacle semblait prêt à se fissurer. Il donna soudain un tel coup contre son bouclier qu’une brèche infime s’y fit.

C’en fut trop pour le mage qui entra dans une colère glaciale.

Le mage cingla les élèves de nouvelles giffles appuyant particulièrement celle du Flammen. Mais Liam, lui, avait prit tant de raclées chez lui que même une telle baffe ne lui enlevait pas son courage. Il se battrait pour sa survie, il savait que sans ça c’était sûrement la mort qui l’attendait !

Le mage alors leva la baguette. Il ne pouvait pas les abîmer, leur dit-il, mais qu’importe, il avait la torture parfaite qui ne laissait pas de trace. Il lança alors un Endoloris qui défigura le Flammen de douleur. Le mage pensa que 10 secondes étaient suffisantes mais la beauté de cette torture lui fit ajouter 5 secondes.
Quand le sort fut interrompu, Liam n’avait plus rien d’un rebelle. Il était uniquement recroquevillé au sol, pleurant des larmes acides et se sentant écrasé rien que par le souvenir du mal qu’il venait de vivre.

Le mage profita de l’anéantissement de ses victimes pour prendre les ficelles, et les attacher tous entre eux. Il répara son bouclier magique et se concentra à nouveau pour contrôler les 3 artefacts magiques. Il était prêt.

Alors qu’il allait transplaner pour la dernière fois, un bruit se fit, on montait jusqu’à la volière.

Le professeur Garminner surgit devant le mage noir encore debout dans la grande pièce et plissa le front en le voyant là. Ils échangèrent quelques mots, le mage faisant preuve d’une grande nervosité, car ses prisonniers, encouragés par l’espoir d’une échappatoire se débattaient de nouveau…

Baltus n’avait rien à soupçonner, s’il avait su qu’il y avait un maître du mal à Elementia il se serait sans doute posé plus de questions, et finalement le mage n’affichait dans sa nervosité et dans son ton hargneux que ce qu’on connaissait déjà de lui dans le château. Ainsi les quatre élèves virent le professeur de sortilège saluer le mage et s’éloigner d’un pas tranquille, les laissant à sa merci.

Le mage renforcé par cet élément attendit que la voie soit libre et transplana jusqu’aux sous sols de l’école…

Il plaça ses pantins dans un coin du cachot qu’il avait mis tant de semaines de recherches à repérer. Il leur intima le silence et le calme, leur rappelant la torture de Liam. Cet avertissement ne servait à rien, les élèves n’étaient plus que des moineaux sans défense, ils n’arrivaient déjà plus à tenir debout.

Il reçut alors un message du pentacle. La directrice avait soudain du renfort ! A dos de dragon, des professeurs de son école surgissaient et une véritable guerre était en marche.

L’école savait maintenant, et pire que tout…. IL s’était enfui !!! IL avait échappé dans le chaos de cette battue magique à la vigilance de ses gardiens et s’était servi de sa rage accumulée dans toutes ses semaines d’emprisonnement. Le mage n’avait plus une minute à perdre, IL allait revenir, IL allait le démasquer et lancer l’équipe de la CAMN a ses trousses.

Le maître du Pentacle affirma que ce n’était plus qu’une question de minutes et il relâcha tout lien mental avec son groupe. Il ne fut plus qu’entièrement à ses murmures magiques, ses formules et ses incantations, ceci afin de franchir la dernière porte, le dernier passage.
Heureusement qu’il avait déjà depuis tout ce temps fait tomber les premiers obstacles et détruit les premières barrières défensives…

(Là, on se retrouve à l’intro. Reste maintenant la grande confrontation…)
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:35

La source magique d’Elementia lui tendait les bras.

Il se mit à rire si fort et de manière si démente qu’on aurait pu croire que toute la folie furieuse n’était qu’à son image, débordant de sa gorge déployée. Il en oublia tout le mal que ça avait été pour en arriver là, et il en oublia surtout son empressement devant les derniers avertissements de son complice. Il avança les bras tendus, lentement.

Willy serra Elysabelle dans ses bras et passa une main tremblante sur ses joues baignées de larmes. Il arracha le collier à son cou et écrasa le sien par terre. Il embrassa la pomette de l’Aeri où une boursouflure résultait d’une des gifles qu’ils avaient reçues et appuya son étreinte quand le rire glacial retentit dans les échos des catacombes. Il murmura des phrases rassurantes à son oreille, profitant que le lien rompu avec le mage leur avait fait retrouver la parole.

Liam hurlait criait, appelait et Willy eut peur que ça ne fasse que provoquer leur fin. Et si le mage les tuait, maintenant qu’il n’avait plus besoin d’eux ?

La terro, elle, était comme une poupée déjà morte sur le sol, incapable de rien d’autre que de rester étendue, immobile, les yeux roulants.

Le mage s’avançait toujours sous l’arche, tendant les bras vers ce qui semblait être un volcan multicolore en ébullition. Il souriait, riait, et son être entier s’éclairait d’une transe intense. Mais alors qu’il avait passé l’arche, un voile transparent sembla s’y loger à la place de l’ancien mur qui s’y tenait.

Le mage, captant le phénomène magique, perdit de sa superbe, tourna sur lui-même et appuya frénétiquement sur la barrière invisible qui venait de naître dans son dos, dernière traîtrise de la protection de la source.

Comment avait-il pu oublier quelque chose ??? Ce n’était pas possible, il avait pourtant tout lu, tout cherché, tout analysé ! L’arche était le dernier rempart à abattre. Par la combinaison de quatre éléments purs, il tomberait et ouvrirait la voix vers la source élémentaire infinie, la source pure de magie qu’il prendrait pour contrôler le monde. Que venait faire cette barrière pour l’empêcher de retourner dans les catacombes ??

Il se mit à hurler et se tourna de nouveau vers la source.


« Je te maîtriserai avant que tu n’oses me défier !!!!!!!!!!!!!! » cria-t-il.

Il commença en levant les bras à incanter dans une langue inconnue. Sa voix semblait sortir des abîmes du monde. Il répétait des formules en boucle, comme il l’avait fait en ouvrant l’arche, mais ces paroles là étaient encore plus empreintes de magie démoniaque. Ses mots semblaient parfois prendre vie en sortant de sa bouche, comme des filets verdâtres attaquant la source et l’ensemble transformait le bouillon devant lui en un véritable cataclysme. Parfois quelques éclaboussures de la masse multicolore semblaient vouloir se diriger vers ses mains mais retombaient après mollement dans la fosse.

Les enfants avaient capté l’emprisonnement du mage et alors ils retrouvèrent un second souffle pour continuer leurs appels, pour qu’on les repère.

Willy se mit à hurler à son tour, Elysabelle toujours recroquevillée contre lui.


« C’est RUFUS !!!!!!!!!! C’est un traitre !! RUFUS NOUS A PIEGE DANS LES CATACOMBES !! Il nous a EMPRISONNE !!! »

Il ne savait si son appel lui serait salutaire mais son courage retrouvé l’empêchait de faire autre chose que de crier sa peur et sa perdition.
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:35

Loin d’Elementia, le combat pour le salut de l’école continuait.

Montant sa plus fidèle alliée, Elisabeth Eidos avait du faire preuve d’une vigilance folle. Elle avait capté les mauvaises surprises qui
l’attendaient au ministère à suffisamment de distance pour que sa dragonne lui propose de s’en occuper. Kaséïope aurait pu être sa monture si elle était devenue dragonnière, elles avaient parfois comme un seul esprit et Elisabeth lui fit une confiance aveugle, ne cherchant pas à dévier son mouvement quand elle plongea vers une zone sombre, crachant son feu puissant et mortel. Un cri à peine étouffé lui vint, puis un autre. Deux êtres du pentacle venaient de périr sous ses flammes et Elisabeth reprit de l’altitude.

Un contact mental se fit alors avec elle. Une seule personne pouvait agir ainsi, et ceci était la preuve que son école vivait un grand
danger. Lors de la prise de position d’Elisabeth au sein d’Elementia, elle avait accepté cette protection de la part du vieil ami de son
père, considérant qu’il n’était pas un manque de confiance mais un acte paternel de substitution. La voix d’Endymion fut en cet instant une force vive pour la jeune directrice. Il lui apprit que l’école était en danger. Des élèves avaient disparus, et semblaient avoir été menés de force par un traître dans les catacombes de l’école. Ce traître cherchait sans doute la source… il avait percé le mystère qu’ils se croyaient les deux seuls à connaître encore. Ce traître, c’était Rufus. Les agents de la CAMN arrivaient. Jack Vauer avait rapatrié une troupe de 10 personnes et tous essayaient d’atteindre les enfants. Leur progression était ralentie par une multitude de pièges magiques
puissants placés sur leur chemin par le traître. D’autres agents de la CAMN venaient la rejoindre au ministère, il y avait des traitres là
aussi.

Elisabeth accusa le coup de ces révélations mais enchaîna mentalement avec des consignes éclair pour chacun. Elle demanda au vieil homme de les appliquer avant de venir la rejoindre.

Kaséïope s’éleva alors pour échapper à un tir mortel. Elisabeth hurlait ses indications tout en dirigeant sa dragonne pour échapper aux sorts lancés à tout va contre elle.

Edward, Darius et Baltus étaient demandé en renfort auprès d’elle. Les directrices (Linoaë, Linwen et Lalwende) et directeurs (Tom) de maison devaient évacuer les élèves du château et les mener au dragoport où ils seraient défendus par les dragons en cas d’attaque. Il fallait repérer qui manquait à l’appel, qui était avec le traitre. Ne pas laisser partir les élèves seuls en dragons, ils risquaient de périr et de
risquer la vie des leurs en même temps. Violette et Douglas devraient se charger de protéger les autres habitants du château. Le personnel, les créatures magiques devaient être mises à l’abri elles aussi. Endymion et les derniers professeurs devaient demander du renfort à Mivia Town, et appeler la Milice de la ville au secours pour aider à la protection des enfants.

Cette dernière instruction fut interrompue par un sort brûlant qui l’atteignit au bras. La brûlure fut intense et Elisabeth fit s’élever
Kaséïope pour reprendre son souffle et apaiser d’un sort son mal.

Alors qu’elle repiquait avec la dragonne pour défendre jusqu’au bout son école et rester une barrière à la progression du Pentacle vers
Elementia, elle souffla de soulagement en voyant les renforts de la CAMN voler près d’elle.

Les mages noirs du pentacle étaient nombreux et montait des dragons noirs, hostiles et furieux qui était presque une demi fois plus gros
que Kaséïope.

Elisabeth se plongea dans la formulation de sorts élémentaires de défense, magie qu’elle connaissait le mieux. Ce faisant, tout son être
priait pour le salut du château.
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:36

Willy fondit en larme, et la Terro se roula en boule au sol, semblant sombrer dans une folie nerveuse. Les voix s’étaient tues à peine quelques secondes après que l’Aqua ait crié… personne n’appelait plus les élèves et Liam hurla de rage en redoublant ses appels au secours. Il avait déjà essayé trois fois de se lever mais il était complètement vidé de ses forces physiques…

En fait, les voix ne s’étaient pas arrêtées. Simplement, le hurlement de la magie de la source était tel que les quatre victimes ne pouvaient plus rien percevoir d’autre.

Dans l’école on essayait de rejoindre les élèves en perdition. Jack Vauer dirigeait une équipe de 10 sorciers de la CAMN et tous se battaient avec des sortilèges de défense placés par le mage en précaution. Certains leurs étaient déjà connu, ils avaient eu à les désamorcer pour percer à jour le refuge du pentacle. D’autres toutefois étaient complètement inédits et ils ne devaient pas risquer de blesser quelqu’un ! Douglas Lejeune, agent infiltré, avait fait tomber son masque et modifié l’instruction transmise par Endymion Selestin en ralliement des créatures magiques désireuses de participer au sauvetage d’Elementia. Il regroupa ainsi nombreux groupes prêt à défendre l’école et il protégea l’accès à l’école de la vermine du désert. Cette charogne devait humer le malheur de l’école car les gobelins étaient déjà entrain de rompre le pacte de paix pour essayer d’envahir la forêt.

Les directeurs de maison avait fait évacuer les premiers élèves, mais la magie déjà était complètement déstabilisée dans le château. On dut démolir les accès à la tour Terro, ne voulant tout à coup plus laisser fonctionner le mot de passe. On dut lutter contre des flammes s’étant emparées de la tour Flammen. On dut utiliser la réserve de balais magiques de l’école pour descendre les étages, car les escaliers en mouvement du bâtiment étaient pris de folie et se fonçaient les uns dans les autres. On dut échapper à la tornade d’eau qu’était devenue la piscine et qui menaçait de noyer quiconque voulait passer devant elle.

Pendant que l’évacuation se faisait difficilement, on pouvait voir dans une aide désespérée les elfes de maison qui ramenaient toutes les possessions des élèves, puisant dans leur magie puissante pour accomplir cet acte insensé mais qu’ils savaient indispensables, ayant comprit que le voyage pour tous, serait très long…

Alors que les agents de la CAMN avaient désamorcé les ¾ des pièges, le sol se mit à trembler.

Dans les catacombes, derrière la barrière protectrice, les élèves furent soudain aveuglés. La source Elementaire semblait s’être levée en un cône de 2 mètres de haut, menaçant, comme un golem de magie prenant doucement vie. Le mage noir incantait toujours, tremblant de tout son être. Le cône grossissait, puis diminuait, n’était pas stabilisé mais il semblait que c’était une question de minutes.

Les quatre enfants s’étaient tus et ils s’étaient accrochés les uns aux autres. Ils sentaient venir la fin, et ils avaient trouvé refuge dans
l’étreinte des uns et des autres.

N’entendant plus rien que le sifflement affreux de la magie et les incantations folles du mage noir, ils avaient perdu leurs dernières formes de courage.

C’est dans ces moments où l’on croit que plus rien ne va vous surprendre que l’inattendu surgit.

Soudain. Le silence. Soudain. Le calme. Soudain. Le noir.

La peur.

Ils sont déjà morts et la mort c’est silencieux.

Willy sent pourtant le souffle chaud d’Elysabelle contre son cou. Si la mort est d’être dans ses bras pour l’éternité alors la mort est belle.

Liam bouge. Le flammen relève la tête et il regarde vers la source.

Tout le monde suit son mouvement et s’ils peuvent, ils sont encore plus atterrés qu’ils ne l’étaient. La source de magie de l’école ressemble soudain à un lac de mercure. Noir, lisse, immobile, mais tous sentent que cette attente n’est que le calme avant la tempête.

Mais le pire n’est pas là.

Le mage noir n’est plus seul dans sa prison magique.

A ses côtés, se trouve son parfait double.

Le double de Rufus c’est un être aussi affreux que lui. Il a le même visage ridé et déformé par la rage. Il a la même allure poisseuse et les mêmes mains griffues. Il a la même aura de terreur qui plane au dessus de lui. Il est l’horreur personnifiée, doublée.

Les élèves se regardent, ne comprennent pas. Ils s’imaginent que le mal se dédouble, se propage sans doute et que bientôt le monde sera dominé par des Rufus maléfiques.

Les deux êtres similaires se toisent. On remarque qu’ils ont l’un pour l’autre la même haine dans les yeux. L’un possède juste en plus une coulée de sueur luisant sur son front et sa respiration est plus rapide. L’autre ouvre alors la bouche.


« Tu n’y arriveras pas, Brutus. »

« Tu es un crétin jusqu’au bout, Rufus. Tu t’es enfermé avec moi, tu es content ? Voulais-tu retrouver la sensation que nous avions à vivre 9 mois dans le même œuf ? »

« Si le lien que nous avons peut provoquer ta perte, je suis prêt à m’en souvenir. J’ai pu te rejoindre grâce à lui »

« Oh ! Tu ne viens lui refaire honneur, à notre lien ? On aurait pu faire tellement, unis. Tu n’es qu’une honte pour notre lignée Rufus. Surveillant a la botte d’un Eidos, c’est pitoyable.»

« Je protège l’âme du lieu qui m’a empêché de finir comme toi, Brutus. »

Les deux hommes levèrent alors leurs bras. La source de magie quand a elle avait tourné du gris argenté à un flamboyant rouge mais on voyait soudain revenir une menaçante ébullition et les pigments colorés qu’elle avait au tout début des incantations du mage noir.

« Tu ne vas pas m’empêcher de réussir, j’atteints presque mon but !!!!! »

Alors un combat s’engagea entre les deux jumeaux. Un combat d’une puissance haineuse telle que les enfants ne pouvaient en détacher leur regard. Les sortilèges fusaient, les sorts s’enchaînaient, blessures profondes inévitables pour chacun dans cet espace confiné. La magie fusait, accélérant la folie de la source élémentaire et c’était si prenant que les élèves ne réagirent presque pas quand des main vinrent fondre sur eux.

Ils tournèrent tous les quatre leurs visages apeurés pour découvrir des hommes semblant sortir de nulle part, qui portaient une même tenue et qui tendaient vers eux des mains délirantes. Tout semblait se passer soudain au ralentit. Dans les flashs lumineux des sorts, dans le brouhaha revenant de la délivrance de la source magique, tout semblait comme un rêve indéchiffrable.

Même Liam accepta de se faire soulever de terre par un de ces hommes. Alors que les quatre premiers les emmenaient loin de leur bourreau ils virent surgirent vers eux Elisabeth Eidos. Ses cheveux étaient défaits, son visage portait une entaille profonde sur la joue droite et sa robe était brûlée par endroit. Elle affichait une fatigue profonde et une angoisse lisible jusque dans chacun de ses mouvements. Elle offrit à chacun des élèves une étreinte désespérée, rassurée comme une mère retrouvant ses enfants sauvés d’un incendie. Elle passa sur les joues de Willy une main douce qui sembla ôter toute son angoisse. Elysabelle lu dans ses yeux que le mal était fini et que tout allait s’arranger. Liam accepta le baiser sur son front comme un animal blessé et il se sentit envahit d’une douce chaleur et sombra dans le sommeil à peine les lèvres d’Elisabeth passée sur lui. La jeune élève Terro reçu l’étreinte de sa directrice à son tour et s’abandonna dans les bras de son sauveur. Elisabeth laissa les quatre agents commencer à partir et s’avança vers la scène. Quand elle vit ce combat mortel être livré par les deux être identiques, tous deux emprisonné dans le cocon de la source élémentaire, elle comprit directement comme si au fond elle n’avait jamais pu douter et quelque part, étrangement, son cœur en fut soulagé. Personne n’avait trahi son école… personne n’avait trahi ce qu’était Elementia depuis toujours.

La source pure éclaboussait les deux hommes de filets de magie élémentaire concentrée et en voyant son agitation et la tournure que prenait ses éclat elle su que plus rien n’était à faire. La panique la prit. Pourtant, elle savait que les élèves étaient au dragoport et que la CAMN avait arrêté le reste du Pentacle. Elle comprit que tout était fini et sentit son cœur s’émietter. Dans un dernier élan elle se retourna vivement pour attraper Jack Vauer par le bras.


« Il faut fuir ! Plus rien n’est à faire, la magie élémentaire a déjà gagné. »

Il voulu manifester et lui dit qu’il lui fallait emprisonner le maître de l’ombre mais elle le tirait d’une force désespérée par le bras.

« Il ne s’en sortira pas ! A l’attendre vous mourrez avec lui ! »

Elle agissait si fort sur lui qu’elle avait réussit à le faire reculer malgré leur différence de gabarit.

« Et votre ami… »

Elisabeth le fit encore bouger, accumulant tout son désespoir dans ce dernier sauvetage et murmura imperceptiblement.

« Il a choisit de donner sa vie à l’école… depuis toujours… »

La directrice et les agents de la CAMN sentirent alors sous leur pied reprendre le tremblement interrompu quelques minutes avant. Ce tremblement prenait de seconde en seconde une ampleur telle que l’école menaçait de simplement s’écrouler sur eux.

Alors que les agents et Elisabeth filaient vers une sortie probable, Rufus Teignus dressa sa baguette pour un ultime sort. Il avait affaibli son frère et échappé à ses sorts impardonnables avec une adresse insoupçonnée. Il étouffait dans la chaleur du bouillon de magie juste à ses côtés mais il savait qu’il se battrait jusqu’au bout. Quand son dernier sortilège brisa les jambes de Brutus, le mage noir poussa un râle sonore et chuta… Il plongea dans un cri strident dans la source magique qui l’avala en une seconde, provoquant une explosion puissante dans les catacombes. Le mage noir n’était plus.

Elisabeth et les agents de la CAMN furent soufflés de l’école alors qu’ils en atteignaient avec peine la sortie. Chacun pu se relever avec difficulté et s’éloigner du lieu magique qui cherchait à reprendre sa folle liberté.

Elisabeth Eidos donna des dernières instructions, tout en toussant et crachant son manque de souffle. Elle se vit entourée aussitôt par deux hommes qui l’avaient entendu et qui, eux, avaient suffisamment de connaissances pour diriger les choses avec elle, ils savaient comment faire. Elle expliqua alors une dernière action improbable mais indispensable. Les deux hommes, qui étaient Darius et Endymion, approuvèrent.

Comme un seul esprit tout le personnel et les élèves furent rappelés en quelques minutes à peine, tout le monde ayant reçu le message magique désespéré de la maîtresse des lieux. Ils suivirent tous les instructions d’Endymion et de Darius alors qu’une autre explosion voyait jaillir dans les airs un mince geyser de magie élémentaire. Les agents de la CAMN eux rejoignaient leur collègue Douglas pour un compte rendu des évènements extérieurs.

Comme un seul ruban se répartissant autour de l’immense bâtiment, tous les membres de l’établissement levèrent leur baguette et réunirent comme il leur était demandé leurs forces magiques. Dans une unité parfaite un lien magique se fit autour de l’école.

Les explosions se faisaient de plus en plus fortes et rapprochées et bientôt on vit la tour Aqua s’effondrer vers l’intérieur du château.

Concentrés, se battant contre la peur et le désespoir de voir en direct la destruction des lieux, tous gardaient leurs baguettes dressées malgré les crampes qu’ils avaient dans les bras. Endymion, Darius et Elisabeth s’agitaient bien plus, ajoutant au fur et à mesure des sorts divers sur le filet magique maintenu par tous. Petit à petit il construisaient les mailles d’un grand filet stabilisateur. Une cloche de magie qui maintiendrait l’école à flot pendant que le bouillon de magie élémentaire se stabiliserait.

Un long moment passa et les explosions se firent plus distantes, les bruits moins forts, la chaleur moins présente. La folie magique fut bientôt complètement enfermée dans une énorme bulle protectrice et inviolable, née de l’union magique des Elementiens. Tous sentirent la mission accomplie quand leur baguette quitta soudain le filet, comme si le toucher les faisait prendre une petite décharge.

La plupart des élèves tombèrent à genou, fatigués et vidés de leurs forces encore si minces.

Elisabeth quand à elle resta un instant interdite, face au château.

Les adultes de l’école se mirent à s’occuper des enfants, à les soigner, à les consoler, à les diriger de nouveau vers le dragoport et à organiser leur futur retour chez eux. Tout le monde était perdu, déboussolé. Les elfes de maison semblaient les plus courageux et préparaient magiquement des paquets pour chacun des petits, leur livrant les affaires qu’ils pensaient sûrement à jamais perdues.

Les adieux devaient être rapides. La nouvelle de la fin d’Elementia allait bousculer le monde magique et les parents des élèves devaient être rassurés sur leur bonne santé.

Les premiers dragons décollèrent du dragoport alors qu’Elisabeth n’avait toujours pas bougé de sa position initiale. Personne n’avait osé intervenir dans son étrange communion avec les lieux perdus.

Soudain, la jeune femme perdit toute force. Elle s’effondra sur ses genoux et poussa un cri déchirant.

Elle qui avait retenu ses émotions pendant toutes ces années ne put plus rien garder. Elle sentit les larmes couler le long de ses joues, et une douleur sans nom saisir tout son être. Elle suffoquait, elle gémissait, elle perdait tout ce qui l’accrochait encore à l’espoir et elle vivait cette perte comme un autre deuil insurmontable.

Kaséïope avait alors atterrit près d’elle et avait placé son aile entre la femme et toute personne comme une barrière.

Elisabeth ne voulait aucune autre aide. Ni celle de l’ancien ami de son père, ni celle de ses collègues, ou même celle d’Ed. Elle sentait que cette crise était indispensable si elle ne voulait pas sombrer dans la folie. Elle resta effondrée si longtemps qu’on pu la croire prise d’un sortilège.

Quand soudain sa respiration se stabilisa, elle s’accrocha à Kaséïope et la dragonne l’aida à se hisser jusqu’à son dos. Alors, la créature poussa un furieux cri et s’éleva dans les airs, crachant le feu à qui oserait l’approcher. Elle grimpa haut dans le ciel et tourna un instant en gémissant furieusement au dessus de la bulle protectrice, au sommet du château condamné…

Enfin, elle cracha une longue gerbe de feu qui fit briller le filet magique englobant le château…et elle disparut dans la nuit noire.

Elementia n’était plus.

(Pour suivre un point de vue interne, celui de la jeune élève Terro (Red) prise par le Mage noir, allez ici )
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Elisabeth Eidos
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MessageSujet: Re: LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA   LE SCENARIO QUI A VU LA FIN D'ELEMENTIA EmptyMar 19 Oct - 16:36

En des temps forts reculés, les dieux élémentaires s'étaient retrouvés pour une confrontation. Chacun était si prétentieux qu'il affirmait être l'élément supérieur aux autres. Pour les dieux, il fallait que l'un domine les autres et ils n'acceptaient pas leur statut égalitaire étrangement décidé jusqu'alors.

Lors de leur rencontre, chacun décida d'impressionner les autres, manifestant sa puissance dans une manifestation magique sublime.

Thok, le dieu du feu fit s'enfler son mortel brasier en une boule flamboyante qui aurait fait périr un monde entier.

Syla, la déesse de l'air fit grossir une tornade hurlante qui aurait emporté une planète en une aspiration.

Ondin, le dieu de l'eau créa une pluie naturelle si lourde qu'elle aurait inondé la totalité d'un monde.

Grôm, le dieu de la Terre fit s'élever des montagnes si hautes qu'elles auraient atteint les étoiles.

Chacun regarda la démonstration de l'autre en riant. C'était ridicule, cela ne garantissait pas qu'ils étaient supérieur! Chacun se disait toujours le maître de l'autre.

Grôm s'avança et dit de sa voix caverneuse:

" LA TERRE est l'élément supérieur! Elle étouffe le Feu!! Elle avale l'Eau! Elle capture l'Air! LA TERRE maîtrise tous les autres éléments."

Syla s'avança après lui et fit siffler sa voix pour énoncer.

"L'AIR est l'élément suprême! Il attise ou souffle le Feu!! Il rend aride la Terre! Il contrôle le mouvement de l'Eau! L'AIR est supérieur!"

Elle fut chassée par la voix crépitante de Thok.

"LE FEU est le maître des autres éléments! Il rend infertile la Terre! Il évapore l'Eau! Il asphyxie l'Air! Le FEU est l'élément suprême!"

Le dernier dieu avança et dit de sa voix fluide.

"C'est l'EAU qui domine tous les autres éléments. Elle éteint le Feu. Elle avale la Terre! Elle déplace l'Air. L'EAU est votre maître!"

Le débat lancé se transforma bien vite en une bataille de plus en plus violente.

Chacun voulait prouver ses dires et menaçait l'autre de lui prouver définitivement sa supériorité. Cependant, chaque Dieu Élémentaire parvenait à déjouer l'attaque de l'autre et leur affrontement dura ce qui à notre échelle, est déjà une éternité. Enfin, ils eurent l'idée de s'unir pour combattre les autres.

L'Air et le Feu s'attaquèrent ensemble à la Terre et l'Eau.
De leur bataille naquit les prémices d'un raz-de-marrée élémentaire instable. La guerre livrée était vouée à se jouer éternellement.

Quand la Terre s'asséchait pas l'association de l'Air et du Feu, l'eau lui redonnait une seconde vie.

Quand le Feu s'éteignait par l'étouffement de l'eau et de la Terre, l'Air l'attisait pour le faire grossir à nouveau.

Ce combat démarré à l'aube des temps continua et continue encore. Les associations des Dieux s'interchangeaient, se relayaient mais jamais un dieu Élémentaire ne cédait devant les autres.

Alors, il n'y eu plus vraiment de Dieux, mais un flot d'éléments purs bouillonnant dans une lutte sans merci et sans fin. Cette marrée Élémentaire pénétra bientôt les profondeurs de la planète, générant à sa surface une magie puissante, et inépuisable.

Au temps des hommes, alors que ce mythe cosmogonique n'était qu'une vieille légende dont on avait bien des difficultés à trouver trace, on bâtit au dessus de cette source des constructions variées.

Le phénomène magique élémentaire y était si puissant qu'un jour un original décida d'y faire une école de magie. École qui enseignerait cette science là précisément: la science des éléments.
De nombreuses générations s'y relayèrent, protégeant dans leurs sous-sol la source des dieux, le bouillon élémentaire stabilisé par des lustres de repos.

Si un jour la source venait à être pillée, le combat des dieux serait ravivé et leur énergie remonterait en surface, menaçant par son instabilité de provoquer un véritable cataclysme élémentaire.

Il faudrait alors certainement laisser passer sur elle les mêmes "siècles et des siècles" qui avaient vu naître son premier "repos"...
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