ELEMENTIA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ELEMENTIA

Ecole de magie
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q (rev2.0) + Radeon RX 6950 ...
749 € 939 €
Voir le deal

 

 Agathe Leclairain

Aller en bas 
AuteurMessage
Agathe L
Invité




Agathe Leclairain Empty
MessageSujet: Agathe Leclairain   Agathe Leclairain EmptyJeu 24 Fév - 21:53

Nom : Leclairain

Prénom : Agathe, Noémie, Blanche

Age : 25 ans

Il avait cherché pendant de longues années celle qui était née pour lui. Depuis ses sept ans, Martin était persuadé que quelqu’un, sur la Terre, était née pour l’aimer et il la cherchait depuis cet âge, sans y renoncer. Lorsqu’il était sorti de son école de magie, à dix-sept ans, il avait tout quitté et était parti, tâtonnant, profitant de chaque signe pour changer de route. Car il croyait aux signes. Il avait utilisé tout ce qu’il savait du noble art de la divination pour la retrouver.

A vingt-quatre ans, le jeune homme tomba amoureux, même s’il était conscient que ce n’était pas elle qu’il cherchait. En vérité, il venait de comprendre que celle qui était née pour lui, pour l’aimer, n’était pas forcément sa future fiancée. Il en était arrivé à la conclusion suivante : ce pourrait être sa fille. De ce jeune couple naquit donc Gaël, un petit garçon charmant, qui fit le bonheur de Rose, puis Elisabeth. En grandissant, Elisabeth se vit aimée de tout son cœur par son jeune père, elle était presque étouffée par cet amour.

Deux ans plus tard la petite Agathe vit le jour, en plein été, ses quelques cheveux dorés brillant déjà à la lumière du soleil. Pour quiconque ne connaissait pas bien les Leclairain, ils étaient une famille extrêmement heureuse. Martin avait abandonné son si bon poste au Ministère de la Magie français pour se consacrer à sa fille bien-aimée et Rose travaillait avec ardeur et passion dans une agence de protection des Moldus. Ils avaient trois merveilleux enfants mais se sentaient tous écrasés par le père de famille.

Elisabeth souffrait plus que tout, elle voulait à tout moment fuir son père, il l’étouffait, l’entourait d’un trop plein d’amour, d’un amour trop fort pour être celui d’un père. Agathe se renfermait de plus en plus, car elle n’avait déjà plus de père et Rose était fatiguée, ne vivait plus que pour son travail et ses deux enfants. La petite Agathe était la confidente de sa sœur aînée. Elles partageaient la même chambre et, chaque soir, Elisabeth pleurait sur l’épaule de sa cadette, pleurait, étouffait, se lamentait et seule Agathe avait le pouvoir de la calmer et de l’apaiser.

Agathe avait le sentiment de ne servir qu’à cela, elle se demandait parfois, en se promenant seule dans les rues de Bordeaux, même à sept ans, si sa vie servirait à autre chose qu’aider les autres. C’était une noble cause, elle en était assez fière et aimait réconforter les amis de son frère, ses rares copines ou même des inconnus qui pleuraient dans la rue, tant qu’ils étaient assez jeunes pour se confier à sa petite figure si rassurante, si confiante.

Mais certains jour, elle bouillonnait, des voix lui revenaient, des lamentations, des plaintes, des larmes, trop de malheur dans cette vie ! Pourquoi elle ? Pourquoi devait-elle encaisser pour les autres ? Un soir, alors qu’elle se sentait plus malheureuse que jamais, et qu’elle était incapable de se remonter le moral, elle s’était réfugiée dans sa chambre et avait longuement pleuré. Lorsqu’une heure passa, Elisabeth entra et commença à pleurer sur son épaule, comme tous les soirs. Mais Agathe ne supportait plus le malheur des autres. Elle se leva, ses cheveux blonds si pâles volèrent à sa suite et elle tendit les mains vers sa grande sœur effrayée. Une onde bleue se dégageait à présent de ses deux petites mains frêles, une lueur bleutée, si douce, si agréable, émanait de cette poignée de main vers le cœur de sa sœur. Elisabeth tomba sur son lit et s’endormit aussitôt, un léger sourire flottant sur son beau visage.

Agathe se sentait bien. Comme si elle avait fait fuir tous les malheurs des autres. Plus tard, Elisabeth lui avait détaillé ce qu’elle avait ressenti. Cette même sensation d’apaisement… Toutes gaies, les fillettes allèrent annoncer à leur mère et à Gaël que la petite Agathe, à huit ans à peine, avait découvert ses pouvoirs magiques… Mais Martin n’aimait pas voir son Elisabeth heureuse avec les autres. Le lendemain matin, Rose se retrouva seule avec Gaël et Agathe. Elle mit la ville sans dessus dessous, tout le monde chercha Elisabeth, mis on ne la retrouva pas.

Le temps passa et Agathe, sans comprendre pourquoi, se sentait coupable de cet enlèvement. Gaël partit pour Elementia, dans la maison des Aquas et ce fut bientôt le tour d’Agathe, qui se renfermait de plus en plus et redoublait d’efforts pour aider les autres, comme pour se faire pardonner d’une faute inconnue de tous. Le 1er septembre 1991, Rose se retrouva seule dans le trop grand et trop vide appartement des Leclairain.

Agathe avait été envoyée dans la maison des Terros, où elle ne se fit pas beaucoup d’amis. Le temps passait lentement et la fillette n’aidait même plus les autres… Agathe passait de nombreuses heures dans la bibliothèque de l’école, où plusieurs fois elle avait remarqué une jeune fille qui travaillait toujours avec la même ardeur mais qui, au contraire d’Agathe, avait un tas d’amis et riait bien souvent… Elle se demandait qui elle était, se rapprochait bien souvent de la table où elle avait l’habitude de travailler, la meilleure table, celle où il y avait de la lumière, celle qui était la mieux entourée par les livres. Plusieurs fois, Agathe l’avait vue dans les couloirs ou bien souvent en direction du bureau du directeur, lord Eidos… Agathe était éblouie par sa jeune beauté, son sourire éclatant et malgré tout, son sérieux et son statut de bon élève évident.

En troisième année, alors qu’Agathe excellait en Histoire de la Magie et en Sortilèges, elle la trouva devant la porte du professeur d’Histoire, qui attendait, tout comme elle. Agathe s’était décidée à lui parler. La petite blonde apprit ainsi qu’elle s’appelait Elisabeth et qu’elle était en deuxième année. Le prénom de la fille rendit Agathe muette. Elle repensa à sa sœur et voulut que cette Elisabeth se confie à elle comme l’avait fait sa sœur, qu’elles deviennent proches et qu’elle pleure sur son épaule. Mais Elisabeth semblait ne jamais pleurer. Elle était bien entourée et aimée, observée en permanence par les yeux admiratifs de la petite Agathe, qui avait tout de même un an de plus qu’elle.

Avec le temps, elles devinrent de bonnes amies et Agathe apprit qu’elle était la fille du directeur. Elle ne voulait pas que son amie croie qu’elle l’avait aimée pour cette raison. Mais Elisabeth était vraiment admirable et on ne voyait qu’elle lorsque les deux amies se promenaient ensemble. Lorsqu’elles grandirent, elles travaillèrent de plus en plus, surtout Agathe, qui essayait de suivre le rythme de son amie. Car, bien que plus jeune, elle était vingt fois meilleure, sauf en Histoire peut-être, où Agathe gardait un excellent niveau…

Un jour, alors qu’elles étaient respectivement en sixième et cinquième année, se passa quelque chose qui changea la vie d’Agathe. Elisabeth et elle-même étaient stupidement tombées amoureuses d’un beau jeune homme qui était en septième année. On était à la fin de l’hiver, et elles se disaient qu’il faudrait agir vite avant qu’il ne quitte l’école pour toujours. Les deux jeunes filles passaient leurs heures libres à la bibliothèque, cherchant un sort efficace pour changer quelque chose dans la tête du jeune homme, car elles ne croyaient pas vraiment à la Divination à ce propos.

Une fois qu’elles eurent prit un maximum de renseignements, elles retinrent une potion compliquée à préparer, qui aurait le pouvoir de faire tomber le jeune homme amoureux de deux filles en même temps, pour cela, les deux filles et le jeune devaient en boire ; et un sortilège demandant grande concentration, qui aurait le pouvoir de provoquer un coup de foudre. Leurs espoirs reposaient surtout sur la potion c’est pourquoi elles essayèrent le sort d’abord, alors que le jeune homme montait vers la salle commune des Flammens, peu avant le couvre-feu, en sifflotant. Cela n’eut aucun effet. La même nuit, elles se réunirent dans une salle de classe désaffectée pour préparer la potion. Comme Agathe s’était surtout chargée du sort, ce fut Elisabeth qui prépara la potion.

Mais un esprit malveillant les observait, l’esprit frappeur, qui, respectueux devant lord Eidos, traquait depuis longtemps sa fille pour la punir d’être une trop bonne élève, trop chérie, à son goût, par son père. Il ne connaissait que de vue la seconde fille, qui ne restait plus qu’avec Elisabeth depuis quelques années. Il ne l’aimait pas plus que la petite Eidos. Il fit tomber une armure dans le couloir et les deux jeunes filles sortirent à toutes vitesse, joignirent leur force pour lancer un sort puissant d’insonorisation et l’armure tomba avec fracas silencieux… Mais pendant ce temps, l’esprit versait tout ce qu’il avait trouvé à l’air mauvais dans l’armoire du professeur de potion, trois fioles entières se vidèrent et s’ajoutèrent à ce simple philtre d’amour.

Les jeunes filles revinrent, rassurées, et Agathe, impatiente, goûta la potion. Aussitôt, elle se sentit mal, vacilla, devint plus blanche qu’elle ne l’était déjà et s’écroula par terre. Elisabeth était effrayée, elle ne comprenait pas et pendant ce temps, inconsciente, Agathe devenait de plus en plus pâle, sa peau était comme transparente, et ses cheveux blonds si clairs blanchissaient… Le premier réflexe d’Elisabeth fut d’aller chercher son père, mais il était absent à ce moment là de l’année. Pendant son absence, Agathe se réveilla, elle se sentait faible, légère comme une plume, mais emplie d’une rage telle qu’elle se persuada elle-même qu’Elisabeth l’avait fait exprès. Elle rassembla ses forces et monta jusqu’à la tour des Terros, où elle oublia cette amitié vaine, certaine d’avoir été abandonnée.

La potion avait laissé en elle plusieurs traces : la première était physique, ses cheveux étaient devenus totalement blancs, elle l’avait aussi rendue partiellement amnésique, ce qui avait duré une courte semaine mais dont elle profitait pour oublier les choses indésirables et sa vision s’était troublée. Mais cela lui avait également apporté quelque chose : une magnifique voix. Elle qui était auparavant si douce et si apaisante avait maintenant le pouvoir de changer, de monter, de descendre comme une voix d’homme...

Le temps passa et Elisabeth oublia cet incident, ou du moins elle semblait l’oublier. Agathe ne lui adressa plus la parole et se renferma à nouveau sur elle-même, redevint la petite fille qu’elle était en consolant les autres, la petite fille à qui on ne prêtait jamais attention mais qu’on appréciait pour ses qualités de consolatrice… Elle gardait une certaine rancœur à l’égard de son ancienne excellente amie, mais ne lui parlait jamais, s’éloignait de sa table à la bibliothèque.

Elle sortit ses examens en poche, mention excellent pour ceux d’Histoire et de Sortilèges. Aussitôt, elle rentra à Bordeaux retrouver sa mère, vieillie et affaiblie, qui fut la toute première patiente d’Agathe, pendant ses études de psychologie sorcière, qui consistait à soigner les gens atteints de troubles dus soit à certains sorts puissants, soit à de simples blessures de l’existence. Quelques mois plus tard, elle apprit par une ancienne élève de l'école que la jeune Elisabeth Eidos avait eu une liaison courte mais passionnée avec ce garçon qu’elles avaient tant aimé, ce qui ne fit qu’accroître l'amertume d'Agathe.

Elle prenait des cours de théâtre, travaillait la littérature, oubliait tout ce qu’elle avait appris à Elementia autre que certains sorts utiles ou que l’Histoire de la Magie en elle-même.

Lorsqu’elle eut vingt-cinq ans, elle termina toutes ses études et en eut assez de travailler dans les notes, dans les paperasses. Elle voulut retourner à Elementia mais n’avait pas d’idées pour enseigner. Elle pensa à aider les élèves, comme des cours de soutien, où elle aiderait les timides avec ses acquis en théâtre, les faibles à l’écrit en leur expliquant comment prendre des notes, essaierait d’intéresser les non-intéressés et peut-être même servir de psychologue…

Elle n’avait aucune idée de l’identité de l’actuel directeur et écrivit une lettre de motivation, expliquant ce qu’elle désirait faire et le plaisir qu’elle éprouverait à retrouver son ancienne école. Quelques jours plus tard, elle reçut, à sa grande surprise, une lettre signée de la main d’Elisabeth Eidos :

Citation :
Agathe,

Tu t'étonneras peut-être de trouver cette lettre écrite de ma main, mais tu t'adressais à la direction d'Elementia, et c'est moi à présent.
J'ai reçu ta lettre de motivation depuis plus de deux semaines et je n'ai su quoi faire durant tout ce temps, hésitant entre un silence salutaire ou une explosion de joie, t'invitant à nous rejoindre au plus vite...
Seulement aujourd'hui, un évènement m'a décidée.
Une jeune élève est venue dans mon bureau, et après m'avoir parlé, elle m'a confié un présent de la part de son beau père, Sephistos X, qui fut notre professeur à toutes les deux. Ce présent était un souvenir... un souvenir que j'avais voulu jeter loin de moi et qui est revenu si étrangement... Un souvenir de XXX .
J'ai alors réalisé comme tout ceci était troublant et je me suis dit qu'après avoir reçu une lettre de ta part, recevoir un souvenir de XXX était un signe trop évident pour ne pas le comprendre.
J'ai alors repensé à toute cette histoire, cette histoire qui a brisé notre amitié, et j'ai enfin essayé de comprendre, et j'ai enfin envie de m'expliquer auprès de toi.
Après toutes ses années, je ne comprends toujours pas ce qu'il s'est passé ce soir là, où nous faisions la potion. Je n'ai jamais voulu te faire du mal et je n'aurai jamais pensé à trafiquer cette potion sachant que tu allais la boire!
Seulement, l'idiote que je suis ne te le dis que maintenant et je m'en veux du silence qui s'est intauré entre nous.
Je n'explique pas ce phénomène et j'espère pouvoir le faire un jour, mais en attendant je ne tiens qu'à m'excuser.
Quant à ta demande de venir enseigner ici, je ne pourrais la refuser... tu as un cursus impressionnant et le cours que tu me proposes serait un formidable souffle pour les élèves, parfois troublés ici de découvrir la magie, les pouvoirs, de n'en pas comprendre certains, et d'être loin de leurs proches.
Je serais si heureuse de te revoir à Elementia....
J'espère une réponse positive de ta part, et qu'enfin nous puissions briser le silence douloureux qu'ont instauré ces longues années.
Elisabeth.

Agathe fit sans hésiter ses affaires et partit en direction d’Elementia, par Portoloin, ne voulant pas revivre les émotions qu’elle avait eues à dos de dragon. Le Portoloin la mèneraient directement dans le bureau de Mademoiselle Eidos…

Description physique : Agathe est une jeune femme d’une beauté froide. Ses cheveux blancs encadrent son visage et sa peau pâle avec harmonie ; à vrai dire elle est bien plus charmante ainsi. Elle est assez grande, très mince et se déplace toujours en silence, comme si elle flottait, car la potion l’a rendue faible, mais elle garde malgré tout sa belle taille et son physique bien fait. Ses cheveux forment de belles grosses boucles blanches comme la neige. De temps en temps, ses grands yeux verts se voilent, souvent lorsqu’elle est fatiguée.

Description morale : Agathe est psychologue. Elle aime écouter les autres parler, elle les conseille toujours bien et sa bonté la perdra un jour. Elle pense savoir s’y prendre avec les enfants, car en elle-même elle est restée une enfant, bien qu’elle reste assez froide et distante avec les autres adultes. Elle est pédagogue et sait manipuler les gens sans qu’ils ne s’en rendent compte. Agathe est toujours prête à aider les jeunes mais à gardé sa fierté de Terro. Elle n’aime pas que l’on abuse d’elle ou que l’on se moque d’elle, elle espère qu’elle n’aura pas à sanctionner en classe, car elle sait placer des phrases justes pour déranger les élèves irrespectueux ou désagréables.
Revenir en haut Aller en bas
 
Agathe Leclairain
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La chambre d'Agathe Leclairain
» Bureau d'Agathe Leclairain
» Le retour attendu d'Agathe

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ELEMENTIA :: Archives :: Archives :: Anciennes fiches-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser