Luna d'Actias

Nom : d’Actias

Prénom: Luna

Age: 11 ans (28 janvier)

Histoire:

Lors d’une nuit sans lune, Agathe Neagh de son nom de jeune fille, mariée depuis six ans à Lee d’Actias, s’offrait à son mari, dans les monts d’Altaï (Nord de la Chine), ville natale de son époux où ils passaient enfin leur lune de miel, reportée tant de fois. Dans la nuit glaciale, entre les couvertures, Lee offrait des mots doux et des rêves à sa belle Irlandaise. C’est donc lors de cette nuit, sur les terres de Chine, que se mêla pour la troisième fois, le sang des Neagh et des d’Actias, concevant la seconde fille de la famille.
L’aîné des enfants portait les prénoms de ses grands-pères et la seconde celui de ses grands-mères. Il fut donc décidé, que la petite dernière porterait un prénom, symbole de sa conception et de sa naissance, puisqu’elle était née un jour de pleine lune, un lundi, en plein cœur de Paris. Le nouveau née fut nommé Luna.

Les ancêtres des deux branches, bien que porté sur la tradition chacun de leur côté, avaient acceptés l’union d’Agathe et de Lee, surtout depuis l’arrivé de leur premier petit enfant ; Newton. Une famille normal, dont la magie ne faisait pas partie du vocabulaire, sauf quand il s’agissait d’histoires fantastiques avec dragons dorés et princesses à sauver, ou encore de légendes celte, contées par la vielle grand-mère irlandaise, peuplées de lutins, trolls, farfadets et autres fées, que Luna appréciait tout particulièrement.
Les d’Actias menaient une vie tranquille, l’homme du foyer était un agent commercial en plein ascension social et la maîtresse de maison une professeur de danse classique réputée dans le milieu. L’aîné des enfants c’était révélé être un enfant à l’intelligence sur-dévelloppé, ou plus communément appelé surdoué. Lio, d’une année plus jeune que son frère, bien qu’intelligente, se distinguait par ses dons de danseuse, marchant dans les pas de sa mère. Quant à Luna, venue trois après sa sœur et quatre après son frère se distinguait par son imagination fertile et par un manque de goût total pour tout ce qui avait attrait à la réalité.
En effet, elle avait pour compagnons de jeu un lutin venant de la forêt de Montmorency, une Vierge Marie parlante de l’église Saint Martin dans le 3em arrondissement, une fée qui habitait dans les géraniums de son balcon et un esprit qui avait élu domicile dans la bulle de verre qui pendait inévitablement au coup de la jeune fille, suspendu à une chaînette en or. Combien de fois sa mère avait reçue des coups de téléphone de ses institutrices, lui expliquant que Luna était encore arrivée en retard et qu’elle avait dit que sa « monture », un dragon, était arrivé en retard car il avait eu des problèmes de digestion à trop manger d’œufs de Dodo ! Ou encore, que la jeune fille avait transformée son repas et celui des autres enfants en potion magique pour éloigner les fourmis, les araignées, ou pour endormir les institutrices qui les surveillaient lors de leur sieste quotidiennes.

En somme, à part les histoires rocambolesques de la petite dernière de la maisonnée. Les d’Actias étaient une famille normal, ce qu’on appellerait des « moldus », jusqu’à ce qu’arrive un certain solstice d’hivers.
Cette année-ci, Lee d’Actias décida d’emmener sa famille en Californie. On était en décembre, Newton avait quatorze ans, Lio treize et Luna dix. Un matin, le 19 décembre, Agathe décida de visiter le Redwood National Forest, parc national où pousse de gigantesque séquoia. Seulement en plein hiver, les séquoias géants avaient des allures inquiétantes, avec des branches qui cachaient des ténèbres et de la mousse des fantômes. Le jeune adolescent blond, c’était alors moqué des ses sœurs, les traitant de poules mouillées.
Ruminant pendant deux jours, subissant toujours les attaques de leur frère qui était dans ce qu’on appelle « l’age bête » et qui y serai encore pour un certain temps, l’aîné, du haut de ses treize ans était venue trouver sa sœur, un soir, lui annonçant qu’elles allaient défié les monstres aux têtes pointus qui touchaient les nuages et leur robe verte et marron qui se prenait dans les cheveux des imprudents qui osaient troubler leur repos. Ainsi, alors que le réveil en forme de lapin indiquait dix heures du soir, la blonde traîna la brune dans le Redwood National Forest. L’une psalmodiant des prière muette et l’autre parlant au spectre sensé habiter dans une bulle de verre qui se balançait à son coup.
Si elles craignaient les apparitions surnaturelles, aucune des deux enfants n’avait priées pour ne pas rencontrer un simple être humain.
Alors qu’elles marchaient à pas hésitants, sur un tapis de terre et de mousse, elles finirent par entendre des bruits qui les alarmèrent. Brindilles brisées, souffle rauque, bruissements de feuilles…et plus rien. Lio traînait sa petite sœur derrière elle, courant en sens inverse, en direction de leur campement, à l’abri, à proximité de bras protecteur et réconfortants. Mais les bruits suivirent, plus distincts, plus proches. Dans un cri, Luna fut séparée de son aînée. Percutant un de ses géants centenaires, elle perdit connaissance.
Lio se débattait frénétiquement, des mains puissantes la maintenaient fermement au sol. Cette fois ci le souffle rauque était au creux de ses oreilles, la terrifiant.
Luna ne voyait rien et n’entendait pas sa sœur appeler à l’aide, logeant dans un cocon protecteur, habité par un lutin, une fée et un esprit. L’écorce rugueuse et la mousse gonflée par la rosée lui procurait énergie et bien être. Pourtant son esprit essayait de lui dire quelque chose. Une alerte sonna, et Luna lutta pour reprendre conscience.
Emergeant petit à petit, la jeune fille fut assaillit, par les cris de sa sœur. Quelques mètres plus haut, la lampe torche tombée au sol, éclairait d’une lueur malsaine, la scène bestiale qui se déroulait sur l’humus odorant.
La chevelure blonde, emmêlée dans les feuilles avait quelque chose d’inquiétant, comme reflet de l’état intérieur de sa sœur. La robe de laine bleue, n’avait plus de forme. Des sons horrifiants sortaient de la créature au dessus de sa sœur. Elle bougeait, faisant des vas et viens, rythme malsain dans le corps de Lio.
Luna tremblait de colère et de rage, sa sœur, sa grande sœur, celle qu’elle admirait par dessus tout, celle à la chevelure blonde comme leur mère qui dansait comme une fée et chantait comme une sirène. Celle qui venait lui raconter ces histoires de cœur en plein milieu de la nuit. Celle qui la défendait face à leur grand frère. Son idole, était souillé, sa pureté, envolée.
Les cris de douleur et d’appels à l’aide cessèrent et Luna perdit tout sans froid. Son sang bouillait, ses tempes la pressaient menaçant de faire éclater son cerveau, ses yeux lui brûlaient, ravagés par les larmes. Le lutin ne faisait plus de farce, la fée ne créait plus de fleurs multicolores, et l’esprit avait cessé raconter des blagues. Quant à la Vierge Marie, elle était loin très loin, de l’autre côté de l’océan, sa voix rassurante se perdant dans la distance.
La petite fille se jeta sur la créature. Ce n’était pas un troll, ni un monstre des marais. C’était un homme, un homme qui avait fait du mal à sa sœur et qui allait le payer. La bulle verre se balançait sur le fil d’or, danse funeste dans la lutte entre une enfant et un adulte malveillant. A son tour elle se retrouva soumise. Jeune et frêle, elle perdit de nouveau connaissance.
Réveillée par la douleur, elle attendait les paroles rassurantes de sa sœur, qui inondait leur de visage de liquide salé. Oubliant sa douleur, Luna se jeta dans les bras de son aînée, s’excusant de n’avoir rien pu faire. Pleurant toutes deux et se confondant en excuses, elles n’entendirent pas l’homme reprendre conscience après le coup vengeur d’un bras de séquoia porté à la tête. Lio fut traînée par ses longs cheveux blonds et Luna cria, son sang ne faisant qu’un tour, son cerveau martelé à nouveau par cette même douleur. La bulle de verre oscilla et entre les petites mains assoiffées de vengeance d’une petite fille portant un prénom célébrant la lune, des papillons sortirent de la bulle de verre, vert d’eau ou bleu translucide, nacrés sous la lumière diaphane de la lune et se ruèrent sur l’homme.
Il cria à l’agonie, tel la bête qu’il était, dévoré vivant par les pillions vengeurs de Luna.

En cette nuit de solstice d’hiver, un adolescent de quatorze ans expérimentait les plaisir de sa condition masculine, non loin de lui, un couple s’enlaçait amoureusement, une jeune adolescente perdit violement sa virginité, tout comme sa petite sœur, qui utilisa la magie pour la première fois de sa vie, et qui ôta la vie d’un homme. La lune comme unique témoin de l’action qui avait crée le tas de poussière d’os et de la promesse faite entre les deux sœurs, « personne n’en saura jamais rien. »
De l’autre de l’océan, réveillée en sursaut, grand-mère Neagh était en sueur, cherchant son mari qui avait quitté leur couche et le trouvant plongé dans un dictionnaire sur les insectes. Cherchant un réconfort elle s’approcha de lui. Sur la page, s’étendait des papillons de toutes les couleurs, mais, une seul espèce attira ses yeux ensommeillés, « l‘Actias Luna » dit Papillon de lune, caractéristique des côtes Californiennes, c’était un très beau papillon de nuit, de couleur vert-bleu clair, qui d’après la légende était en voie de disparition. Il avait attiré son attention car elle voyait un symbole d’Ogham flotter au dessus. Peut-être que dans la famille Neagh, le sang magique irlandais c’était réveillé...

C’est ainsi que lors du onzième anniversaire de Luna ; Agathe, Lee, Newton, Lio, grand-père et grand-mère Actias virent avec étonnement un hiboux apparaître dans le salon, alors que grand-père, grand-mère et tante Neagh regardèrent avec une fierté non dissimulée, la petite dernière de la famille lire le courrier cacheté d’un furet, apporté par l’animal nocturne.


Caractère:

De nature joyeuse, Luna aime par dessus tous les contes et les légendes où les créatures fantastiques sont légion. Elle a souvent tendance à rêver, plonger dans son monde imaginaire. Franche et directe elle s’attire parfois les foudres des personnes victimes par son franc parlé.
Elle aime les fleurs, les animaux, la nature en général, et est particulièrement à l’aise avec les animaux sauvages.
Luna vole les roses des jardins pour en faire de la confiture, bien souvent immangeable, car d’après sa fée-fleur imaginaire cela vivifie l’esprit. Pleine d’entrain elle se porte souvent volontaire, bravant sa peur en de nombreuses occasions.
Travailleuse et perfectionniste, elle aime se consacrer aux matières qui la passionnent, ainsi adorant toutes choses sucrées, Luna est devenue très douée en confection de gâteaux et bonbons, alors qu’elle reste un véritable danger aux fourneaux lorsqu’il s’agit de plats salés ! Depuis, l’arrivée du hiboux et les révélations de sa tante et de sa grand-mère irlandaise sur les origines de leur famille, elle c’est mise en tête de faire de son mieux dans l’école qu’elle intègrera prochainement.
Luna est aussi joueuse, incitée par son imaginaire et son ami le lutin à faire des farces quand elle le peut.
Joueuse oui, mais mauvaise perdante. Perdre est une chose qu’elle déteste par-dessus tout, sans doute à cause de la suprématie de son frère dans ce domaine.

Physique:

Si sa sœur, Lio, possède la taille élancée et les cheveux blond de leur mère irlandaise, Luna, petite et brune, elle, tien plutôt de son père et de ses traits asiatique. En revanche, contrairement à son frère et sa sœur, Luna possède les yeux bleus de la branche irlandaise, claire et translucide, soulignés par leur forme en amende.

Particularités:

Admirative devant sa sœur, Luna a pris depuis la première représentation scénique de sa sœur, l’habitude de porter des guêtres en permanence. Elle ne sépare jamais de son pendentif, une bulle de verre enlacée dans des fils d’or, le tout monté sur une chaînette du même métal.
Passionnée par la couture, elle aime se faire ses propre vêtements : mini jupes plissées et vestes parées de perles et de dentelles.
La seule chose qui pourrait faire office de particularité magique chez Luna, est la tendance que semble avoir sa magie à se matérialiser sous la forme de papillons de temps à autre.