première visite du professeur de divination

Elisabeth avait demandé à Mélissandre de passer à l'occasion par son bureau .Elle semblait vouloir discuter de quelque chose de précis.

C'était le premier moment de libre que Mélissandre avait trouvé depuis son arivée au château pour venir voir Elisabeth.

Après quelques péripéties avec les escaliers qui ne voulaient pas l'emmener au bureau d'Elisabeth,Elle était enfin parvenue à destination.

Elle reajusta la veste de son ensemble avant de frapper à la porte

"toc toc toc"

Elisabeth releva le nez de son dossier d'insciption en entendant frapper à la porte.

Elle enchanta sa plume qui continua d'écrire la phrase qu'elle lui dictait mentalement.
Ensuite, elle fit s'ouvrir les rideaux derrière elle afin de faire entrer un peu de lumière dans le bureau. Lors de ses mises à jour de registre, Elisabeth préfèrait une atmosphère un peu sombre.

Elle regarda ensuite la porte et invita la personne qui avait frappé à entrer.

"bonjour elisabeth"

Mélissandre prononca ces mots en entrant dans le bureau.

La plume d'Elisabeth finissait d'écrire une phrase.Mélissandre comprit donc qu'elle dérangeait un peu.

"Peut être devrais-je repasser plus tard pour que vous me parliez du sujet qui vous intérresse"

Mélissandre attendait la réponse pour savoir si oui ou non elle devait s'asseoir

(désolée du retard!! stage oblige!)

Elisabeth regarda son nouveau professeur de divination entrer et ressentit une certaine forme de peur. A l'idée d'avouer sa vision elle avait à la fois un élan d'espoir et une grande crainte.

"Non Mélissandre, je vous en prie, vous ne me dérangez pas, et...plus vite cette histoire sera réglée, mieux je me porterai..."

Elle invita le professeur à s'asseoir dans le fauteuil qui lui faisait face et croisa les mains devant elle.
Finalement, elle les décroisa pour faire apparaître une théière et deux tasses, ainsi qu'une coupelle de biscuits secs.
Enfin, elle prit sa propre tasse d'une main tremblante et y trempa rapidement ses lèvres, avant de constater qu'elle était vide.
Elle la rempli et soupira, reposant le tout.

"Cette histoire me trouble quelque peu...comme vous pouvez le voir..."

Elle bu enfin un peu de thé et continua.

"J'ai eu une absence, lors d'un combat avec des gobelins, il y a plusieurs semaines... Je devais renvoyer les deux élèves aux mains des gobelins à l'école, mentalement, et après cet effort, un certain malaise m'a prit. J'ai alors entendu des voix...et vu...des formes, des personnes...."

Suite à l'invitation d'Elisabeth,Mélissandre prit place dans le confortable fauteuil qui s'offrait à elle.

Elle vit tout de suite que le sujet qui allait être abordé pertubait grandement Elisabeth.

La tension et l'inquiétude en était presque palpable dans la pièce.

Mélissandre se mit dans une position plutôt confortable et posa sa baguette magique sur le bureau d'Elisabeth.

Cette dernière commença à parler de sa vision

*C'est trop vague pour le moment,je vais devoir être prudente car il va falloir la pousser plus loin dans sa vision*

Mélissandre attendit quelques instants avant de se lancer puis entra dans le vif du sujet

"Elisabeth je peux probablement vous aider mais pour cela il va falloir être plus précise dans ce que vous avez vu et ressenti.
Néanmoins si cela s'averait trop difficile, je pourrais vous mettre en trance afin que me soit restitué au plus juste votre vision sans trop vous épuiser mentalement et physiquement"...

Elisabeth écouta Mélissandre silencieusement, visiblement en train de réfléchir.
Elle n'était pas du tout contre l'idée d'entrer en phase de "transe" pour que Mélissandre comprenne mieux, mais elle avait la peur au ventre.
Si elle revoyait ces visages... ces deux faces semblables riantes, elle ne s'en remettrait pas une seconde fois.

Elle leva vers Mélissandre des yeux hagards, pleins d'un regard vide.

"Je veux bien que tout ceci soit restitué. Ce sera sans doute difficile, mais sans doute pas plus que d'en parler directement...Comment ferez-vous pour... voir en moi?"

Elle se sentait presque écolière, à demander à son professeur comme il faisait de la magie...
Elle se surprit à sourire, essayant de réagir à son propre enfantillage, et essayant en plus de détendre l'atmosphère tendue.

Mélissandre vit tout de suite que la réponse coutait chèr à Elisabeth et la mettait quelque peu mal à l'aise.

C'était tout à fait compréhensible:Il serait difficile de se laisser aller dans les mains d'une personne étrangère.

Mélissandre admirait le courage d'Elisabeth et esperait sincerement pouvoir l'aider dans sa quête.

"Pour vous mettre en transe, je compte utiliser une infusion de mandragora predictora.Cela vous aidera à vous détendre sans pour autant vous endormir complémentement.Quand vous souhaiterez revenir à vous ,il suffira d'y penser fortement "

Mélissandre prit sa baguette magique et fit apparaître une tasse contenant une infusion verdâtre odorante.

"Avant de boire cette mixture, voulez que nous allions ailleurs ou préférez vous que nous restions ici"

Elisabeth se dit que boire une petite tasse de thé n'était pas la plus douloureuse façon de montrer à Mélissandre sa vision problèmatique.
Elle secoua la tête négativement quant à l'idée de changer de lieu. Elle aurait en tant normal parlé de la forêt, mais ce lieu n'était pas du tout propice à quoi que ce soit en ce moment. Ensuite, tous les autres lieux étaient public et elle ne s'imaginait pas vivre ceci en public.

"Nous allons rester dans mon bureau, je vais juste demander à ce qu'on ne nous dérange pas... Voulez-vous que je pousse les meubles??"

Elle dirigea sa baguette vers la porte en attendant une réponse du professeur, et alors de l'autre côté de la porte un panneau apparu, sur lequel un "NE DERANGER SOUS AUCUN PRETEXTE" brillait.

"Oui je veux bien"

Mélissandre avait effectivement besoin d'un peu d'espace.

Elle attendit que la place fusse degagée pour dessiner un grand cercle sur le sol.

"c est pour vous protéger de votre vision.Il ne pourra rien vous arriver de néfaste grâce à ce cercle donc n'hésitez pas à pousser au maximum votre vision"

Ensuite Mélissandre fit apparaître un tapis très confortable au sol et fit signe à Elisabeth de s'installer dessus.

"Choisissez la position qui vous semble être la plus confortable puis comptez jusqu'à dix.Votre transe commencera alors"...

Elisabeth prit la tasse et la porta à ses lèvres. Elle y bu d'une traite l'infusion, qu'elle trouva étrangement sans réel goût particulier.
De divers coups de baguette elle fit s'éloigner les meubles et laissa un espace libre au centre. Mélissandre y traca un grand cercle ainsi qu'un tapis à l'aspect confortable.

Elisabeth s'y allongea, crispée malgré tout. Elle resta allongée sur le dos, n'arrivant pas à se trouver d'autre position qui lui conviendrait.

*un...*

Elle se sentait très effrayée, même si sa collègue la rassurait, elle n'avait pas, au fond, réellement envie d'avoir de nouveau cette vision...

*deux...trois...quatre...*

Qu'est-ce que mMélissandre pourrait y voir...? Pourrait-elle la rassurer, ou au final tout ceci ne serait là que pour la perturber d'avantage..?

*cinq...six...sept...huit...*

Elle sentit une forte chaleur l'envahir...

*neuf...*

Puis un froid glacial...

*dix...*

Alors, elle se leva. En fait, elle sembla se lever mais Elisabeth Eidos, était toujours allongée au sol. C'est comme si elle s'était dédoublée. Elle se leva donc, et vit autour d'elle une immense étendue nuageuse. Elle semblait flotter dans un affreux brouillard.

"...papa?" appela-t-elle dans son songe. Elle savait que c'était lui, au fond, qu'elle cherchait...

Rien ne vint alors directement, mais au bout de quelques longues secondes, une voix se fit entendre.

"Lizbeth...ma chérie..."

Elle le vit à nouveau et tendit les bras vers lui. Comme dans sa vision, elle savait qu'il était là, si proche d'elle, si près, si réel au fond...si vivant, et pourtant ses efforts pour le toucher, l'approcher, ne donnaient rien. Elle voulu courir, feinter, aller contre ce mur invisible qui bloquait son étreinte tant attendue, mais rien n'y faisait.

"Tu dois continuer à me rendre si fier ma Lizbeth..."

Elle voulu parler, lui dire alors tant de chose mais rien ne sortait de sa gorge. Elle sentait que la vision allait changer, elle avait peur, elle se savait en sécurité, elle se savait en compagnie de Mélissandre mais elle avait peur de continuer, peur d'aller plus loin...

Mais eux, arrivèrent.
Leurs sourires jaunis sur leur pâles et maigres visages. Ils semblait deux monstrueuses statues, effroyables et semblables.
Elisabeth se sentit figée par la peur et la haine. Plus de voix rassurante n'était là, uniquement ses deux visages la fixant, la narguant, la paralysant.

"tu voulais donc nous revoir...ça nous fait bien plaisir..."

Ils eurent un mouvement du regard et Elisabeth poussa un cri. Ce cri sortit également de la directrice allongée au sol et elle s'éveilla, laissant fondre toute vision. Elle n'avait pu aller plus loin.

Melissandre attendit que élisabeth eut repris ses esprits avant de poser quelques questions.

Beaucoup de choses avaient été abordées dans sa vision et il fallait reprendre les choses une par une.

Avant de commencer la discussion,Melissandre proposa à Elisabeth un petit remontant pour quelle se sentisse mieux.

"Désirez vous un cocktail de reconfort?"

Mélissandre attendait la réponse pour entammer son analyse

"Je ne prendrais qu'un café..." murmura-t-elle dans une demie conscience.

Elle était pâle, avait envie de quelque chose de chaud et de rassurant. Un alcool, elle n'en prennait jamais, cela aurait sans aucun doute un effet désastreux.

Elle se releva, et chercha à s'asseoir...elle trouva sa chaise avec un plaisir évident et s'y enfonça, le regard vide

"Rassurez vous elisabeth le cocktail de reconfort ne contient pas la moindre goutte d'alchool.C est un remontant à base d'herbe et de larmes de dragon mais si vous préférez un café je n'y vois pas d'inconvenients"

Le temps qu'Elisabeth se décidasse,Mélissandre fit apparaitre un petit carnet pour pouvoir prendre des notes.

"êtes vous prêtes" lança t elle en attendant le feu vert d'Elisabeth pour commencer

Mélissandre sentit une absence emanent d'Elisabeth
Cela faisait plusieurs minutes qu'elles n'avaient échangé aucun mot et jusqu'à présent,elle n'avait pas osé la ramener à la "réalité"

Cependant son absence ne pouvait se prolonger longtemps:il y avait des endroits d'où l'on ne revenait pas intact voire pas du tout.

Mélissandre s'approcha donc d'Elisabeth avec une grande douceur,un coktail de réconfort à la main.
Elle lui posa délicatement une main sur l'épaule et lui tendit la boisson

"Elisabeth,vous vous êtes égarées.Il est tant de revenir parmi nous.
Buvez ce cocktail et rassurez-vous,il n'y pas d'alcool dedans.
Vous êtes encore un peu en état de choc mais la boisson va le dissiper"

Elisabeth sembla reprendre un peu le cours des chose

"Très bien alors..." murmura Elisabeth en tendant sa main vers le dit Coktail. Elle avait été convaincue en entendant qu'il contenait des larmes de dragons. Elles en connaissait les propriétés et cela aurait un bien meilleur effet qu'un café...
Mais alors, elle se laissa aller à de sombres pensées... Du moins, elle ne pensa rien vraiment mais elle se sentait envahir par l'ombre et la noirceur et bientôt, elle avait oublié jusqu'à la présence de sa collègue dans le bureau.
Elle retrouva ses esprits en sentant la main de Mélissandre sur son épaule.
Elle tendit de novueau la main et cette fois, bu le coktail d'une traite. Après quoi, elle toussa quelques secondes, surprise par l'effet....
"excusez-moi...je suis prête...nous pouvons y aller..." dit-elle d'une voix un peu plus assurée, même si la peur venait de s'installer au creux de ses entrailles...

"Tres bien elisabeth,nous avons tout notre temps.Dès que vous voudrez vous arrêter il suffira de me le dire"

Mélissandre posa sur le sol un parchemin et une plume puis elle leva sa baguette et prononca la formule suivante

Secreto et escribo

"Ma plume va noter tout ce qu'on dira mais le parchemin ne sera lisible qu'en notre présence à toutes les deux.Ca peut eviter bien des soucis s'il venait à tmber dans des mains peu scrupuleuses"

Mélissandre fit un petit signe de la tête à Elisabeth comme pour s'assurer qu'elle était toujours prête à commencer.

"Elisabeth,qu'avez vous dans votre vision qui concerneait votre père me semble -t-il?
A qui faisait vous allusion en disant "eux"?"

Cela faisait déjà de grosses questions pour Elisabeth qui n'était pas encore en très grande forme

Elisabeth soupira... et tenta de s'installer du mieux qu'elle pouvait, mais elle avait l'impression que chaque position dans son fauteuil lui enfonçait des pics dans le dos. Rien n'était confortable en cet instant. Un grand malaise était le seul à régner sur elle.
Elle tourna son regard vers le tableau au dessus de la cheminée. Lord Eidos dormait toujours.

"Oui...je...en fait..."

Elle repensait à eux, et elle avait peur de les nommer.

"Je parlais de... mes frères..."

Elle ne put s'empêcher de grimacer en disant cela, et elle sentit son estomac former un noeud ferme. Son coeur lui commençait à palpiter. Elle sentait bien que tout ceci était encore atténué par le coktail de réconfort de Mélissandre, mais c'était un moment fort difficile.

Mélissandre sentit le malaise grandissant d'Elisabeth et malheureusement elle ne pouvait guère faire mieux que le cocktail qu'elle lui avait donné.

Elle savait aussi que d'autres moments difficiles attendaient Elisabeth au tournant car les questions n'étaient pas finies et les réponses qu'elle trouverait peut être difficile à accepter.

"Elisabeth, que c 'est-il passé entre vos frères et votre père et que sont ils devenus?"

Mélissandre avait beau essayer d'y aller le plus doucement possible,il fallait quand même qu'elles avancent dans la demarche.

Le bien-être d'Elisabeth en dépendait...

Elisabeth se sentit étrangement choquée.
Au fond, Mélissandre ne connaissait donc pas l'histoire de Lord Eidos? Mais, tout le monde connaissait cette histoire!! Comment pouvait-elle l'ignorer? Comment pouvait-elle ignorer le tragique destin de son père... comment pouvait-elle travailler dans cette école en ne le sachant pas!
Un pointe vive d'affreuse fierté montait en Elisabeth, lui rongeant les sangs avec acidité.
Elle se sentait outrée qu'on ne connaisse pas le résumé de son malheur, le résumé de sa tâche, de son destin tombé sur ses épaules dans un moment complètement fou...

Se sentiment monta en elle a une allure vive et folle qui fit brûler ses joues et trembler ses mains. Puis, il s'éteind tout aussi vite.
Soudain, en elle venait de s'imposer l'idée que quelqu'un se trouvait devant elle, encore innocent devant ce phénomène. Que cette personne, ne jugeait pas encore son histoire, sa famille. Que cette personne la regardait actuellement avec un oeil non empli de pitié et de malheur partagé.
Elle n'en avait croisé que trop souvent pour s'en méfier maintenant.
Elle hésita un instant, ne voulant pas raconter son histoire et acceuillir en retour ce qu'elle redoutait tant.
Et elle n'avait plus parlé de tout ceci depuis tant d'année, elle ne voulait plus mettre de mots là-dessus... pas devant son portrait, en plus!

Elle choisit donc la feinte.
Elle agita sa baguette dans un geste un peu desespéré et fit apparaitre une veille coupure d'une gazette sorcière renommée.
On pouvait y voir un article qui relatait la mort de Lord Eidos, maître à l'époque d'une ligue pacifique, percé à mort par le filet mortel des deux baguettes de ses fils, des jumeaux qui l'avaient trahis.
On racontait ensuite les diverses rumeurs de la disparition des frères d'Elisabeth, dont la plus reconnue était une mort donnée mutuellement, face a la culpabilité qui les avaient envahis.
Une fin d'article présentait la jeune nouvelle directrice d'Elementia, dont la photographie animée montrait clairement son manque de confiance et la marque d'un chagrin amer, et une veuve affolée, dont on disait d'ailleurs qu'elle avait perdu la tête.
Elisabeth resta muette, regardant les lèvres serrées par la fenêtre, laissant Mélissandre prendre connaissance de tout ceci.

Mélissandre prit dans ses mains la coupure de la gazette afin d'en prendre connaissance.

Elle n'avait pas suivi cette affaire et n'en avait que très peu entendue parler car un peu trop jeune au moment des faits.

Elle comprit ceci dit rapidement au fil de sa lecture ce qui pouvait tant effrayer Elisabeth.

Mélissandre s'en voulait quelque peu de ne pas avoir pris le temps d'étudier l'histoire de son école et de sa directrice et elle espérait sincérement que cette dérnière ne lui en tiendrait pas rigueur.
Bien que cette faute fusse impardonnable.Son manque de tact était flagrant

"Je suis vraiment navrée Elisabeth j'aurais dû prendre connaissance de votre histoire et je ne l'ai pas fait.Je vous demande de m'en excuser"

Mélisandre ne regarda cependant pas Elisabeth différemment.
Elle ne connaissait que trop les regards plein de pitié et de compation qui se posaient sur vous dès qu'un malheur vous frappait mais qui ne vous aidaient en rien.
Elle préférait mainte fois aider Elisabeth à résoudre ses visions que de lui offrir une pitié inutile.

"Je comprends un peu mieux le pourquoi de vos visions maintenant.
Et malheureusement, je ne pourrais pas vous donner la réponse.
Ce qui vous préoccupe c'est le devenir de vos deux frères et là deux possibilités existent:
-soit ils sont morts comme le pretend la gazette
-soit ils sont toujours en vie

Vos visions peuvent donc ou traduire l'angoisse de ne pas savoir ou être une tentative de connection entre vous et eux à leur initiative."

Mélissandre n'aimait pas particulièrement annoncer ce genre de nouvelles mais elle ne pouvait pas se résoudre à mentir à Elisabeth.

"Je suis navrée de ne pas vous avoir forcément apaiser.
Maintenant, le chemin qu'il vous reste à parcourir ne sera pas agréable mais je pense qu'il est important de savoir peut être même vital.

La décision vous appartient.
Sachez que je serai là pour vous aider au travers du monde des esprits si vous le souhaitez..."

Mélissandre laisssa Elisabeth méditer sur ces paroles...

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