Olin Garn vient s'entretenir avec Elisabeth Eidos

Olin Garn arriva devant le célèbre bureau, persuadé que la directrice serait bien trop débordée pour s'occuper de lui maintenant. Il se demandait pourquoi elle n'avait pas de secretaire, il aurait voulu prévenir. Il n'avait pas la moindre idée comment lui parler autrement qu'en venant ici, en frappant et en entrant. Ce qu'il fit.

Toc toc

La porte s'ouvrit toute seule. Par politesse, il attendit qu'on l'invite à entrer.

(mais heu!!!!!!!!! ma porte n'indique rien du tout!!!)

Elisabeth arriva de sa salle de cours par le chemin normal, soit, en ne transplanant pas.
Elle vit alors que quelqu'un, qu'elle reconnu tout de suite, l'attendait sur un siège dans le couloir.
Elle vit alors avec horreur qu'on avait écrit quelque chose sur sa porte...

Citation :

"Toké et sa s'ouvrira tou seul!"

"Mais..." lâcha-t-elle devant cette indication mal appropriée...
Elle eut un soupir et effaça le tout d'un coup de baguette.
"Encore un coup de Terry le Farceur..."

Elle se tourna vers Olin et sourit.
"Rassurez-vous, la porte ne s'ouvrirai pas tout de seule si je ne lui en donne pas l'ordre. Entrons Monsieur Garn, si vous le voulez bien."

Elle dirigea sa baguette vers la porte, qui s'ouvrit, et entra, lançant dans la pièce sa cape, son cartable et ses craies moldues qui allèrent, plutôt que de tomber lourdement sur le sol, se ranger parfaitement dans le coin voulu.
Elisabeth ouvrit quelque peu la fenêtre pour chasser les odeurs renfermées provoquées par Luna, sa chouette qui avait dormi ici...
"Monsieur Garn, que puis-je pour vous..." demanda-t-elle en s'installant et en désignant le siège vide devant elle.

Citation :

"Monsieur Garn, que puis-je pour vous..."

Olin attendit que la Directrice soit en position de s'assoir pour s'assoir lui aussi. Il tâcha de se tenir droit et respira posément.


"Madame la Directrice. Je voulais m'entretenir avec vous de quelques affaires. J'étais censé venir le faire dès mon arrivée, d'ailleurs, mais nous avons du nous lancer en mission."

Il marqua une pause. Il savait que rien ne serait facile à demander, dans la position où il se trouvait.

"Je suis venu vous demander...une faveur. Qui ne vous coûtera rien, et même qui vous apportera un petit plus !"

Il marqua une pause, encore.

Citation :

"Rien ne vous empêche de la suggérer, monsieur Garn. Je verrai alors si je peux, et ce serait avec plaisir, vous donner satisfaction..."

A la réponse, il sentit qu'il y avait des sentiments mélangés chez la Directrice. Golby aurait-il osé se plaindre? Olin négligea cette question et la laissa à l'avenir. Il venait pour autre chose.

"En arrivant ici, je m'étais engagé à donner des cours en échange d'un accès à votre bibliothèque. Mais je n'ai découvert que récemment, à vrai dire que quand la banque m'a convoqué, que j'avais droit aussi à un salaire."

Il marqua une pause. Il savait pertinament qu'il allait passer une fois de plus pour un incompris, un extra-terrestre, qu'il était d'ailleurs. Mais il savait aussi qu'en se battant on obtenait beaucoup.

"Nous autres Chiss avons connu 5.000 ans de civilisation sans monnaie qui gérerait les échanges et attiserait les convoitises. Au sein de la Nouvelle République je me suis habitué à recevoir la solde qui était dûe à mon grade. Mais je n'ai jamais profondément ancré dans mes habitudes cette coutume."

Il racla sa gorge et la regarda droit dans les yeux.

"Je vous demande de ne pas me verser de salaire. Partagez l'argent entre les autres professeurs, ou consacrez-le à quelque chose de plus utile, vous saurez en faire un usage bien meilleur que moi, c'est certain."

Citation :

"Notre vie utilise les Milhs depuis toujours, et même si je serais la première à privilégier les échanges cordiaux plutôt qu'une monnaie, c'est ainsi... Si vous venez à avoir besoin de la moindre chose de notre monde magique, il faudra la payer. Nos marchands ont besoin de cet argent pour gérer leur stocks et fournir nos élèves etc ... Ce cercle habituel est valable pour tous. A moins que vous viviez en hermite, sans jamais chercher à vivre dans notre société, je ne vois pas comment vous vous passeriez d'argent. Avez-vous réfléchis à cela Monsieur Garn? Comment ferez-vous..?"

Bien qu'ayant passé un bon morceau de sa vie hors de l'Espace Chiss, Olin Garn eut du mal à comprendre l'attachement de ces gens à l'argent...leur dépendance? Il avait du mal à comprendre son pouvoir de la manière la plus précise.

Puis il repensa à son arrivée sur Csilla, quand pendant les premières années de sa vie il avait découvert un monde radicalement différent de son monde natal, qu'il avait appris à respecter et surtout, au sein d'un peuple auquel il avait du s'adapter par tous les aspects. Il était resté Coréllien, certes, au fond de son sang, mais était devenu Chiss et l'avait accepté.

Il comprit qu'il fallait savoir être pragmatique.

"Et bien, je comprends parfaitement la manière dont les choses sont posées, madame la Directrice. Ce que vous dites est juste, et il ne m'est pas poli d'en demander l'opposé. Veuillez m'excuser si mon discours paraîssait fort...bizarre. Une culture coule en moi, il est difficile de lui faire suivre un cours différent....mais pas impossible!
Que dois-je faire désormais vis-à-vis de mon salaire?"

(désolée pour le retard, j'ai abusé!)

Elisabeth baissa légèrement les yeux à la réponse de son invité. Elle comprenait son point de vu et se doutait qu'il serait difficile de s'adapter à un nouveau mode de vie...

"Je suis ravie d'entendre que vous me comprennez, et je suis désolée de vous obliger à cette adaptation. Ne vous excusez toutefois pas tant, j'avoue avoir été sans doute un peu vive..."

Elle se décida à finalement déplier la lettre du gobelin.

"Monsieur Garn, voilà que nous nous trouvons confronté à un nouveau problème. J'ai apprit que vous aviez pu faire connaissance avec notre Banquier..."

Elle eut un regard légèrement complice.

"M. Golby est un personnage entier, et assez succeptible, je dois l'admettre. J'ai reçu ce matin un hibou de sa part traduisant que votre prise de contact tous les deux fut assez animée...Je vais donc le rassurer tout de suite d'un hibou et vous pourrez aller ouvrir un compte sans plus d'encombres."

Elle sourit à son collègue, non sans une certaine gène sur les lèvres.

Citation :

"M. Golby est un personnage entier, et assez succeptible, je dois l'admettre. J'ai reçu ce matin un hibou de sa part traduisant que votre prise de contact tous les deux fut assez animée...Je vais donc le rassurer tout de suite d'un hibou et vous pourrez aller ouvrir un compte sans plus d'encombres."

Elisabeth sourit à son collègue, non sans une certaine gène sur les lèvres.
Olin Garn hésita avant de répondre. Une fois de plus, rien ne servait de vouloir imposer une vision des choses. Il se sentit même amusé à la pensée de revoir Golby, cette vieille fripouille.

- Et bien je vous remercie de votre éclaircissement, madame la Directrice. Ne vous sentez pas gênée ou obligée. Je ne vais pas vous prendre plus de temps sur votre travail.

Il se leva.

(je croyais que tt parti!!!!!!!!! loool)

Elisabeth sortit de diverses pensées, réalisant soudain que son absence momentanée aurait pu sembler mal polie...

"Oh, excusez-moi...je repensais à notre banquier, et à mes rencontres avec lui pendant ma scolarité."

Elle eut un sourire gêné et se leva pour reconduire Olin à la porte.

"Merci de votre compréhension monsieur Garn, et je vous rappelle que si vous avez la moindre question sur l'école ou autre chose, je suis là pour vous renseigner..."

Elle tendit sa main au professeur pour le saluer.

(désolée!!!!! désolée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Olin Garn serra chaleureusement la main qui lui était offerte et sourit.

- A très bientôt, madame la Directrice, merci de m'avoir accordé cet entretien.

Et il sortit d'un pas preste.