(allez, moi aussi je fais ma crise existentielle, je suppose que ça se passe après le bal)
Victor Moore était assez curieux de nature, surtout concernant son meilleur pote.
Il était déjà tard quand, dans la chambre du préfet et ses prisonniers, le préfet manquait toujours à l'appel.
Les autres dormaient, mais Victor se demandait ce que pouvait bien faire Nono, surtout qu'il n'en était pas informé!
Il se leva donc, enfila une robe de chambre sur son pyjama, et alla jusqu'à la salle commune. Il entendit de là au loin la voix de Narcissa qui s'adressait à une des flammens... Nono n'était donc pas avec elle, ce qui rendait tout ceci encore plus mystérieux!
Victor n'avait pas la curiosité mal placée, loin de là, mais il s'nquiétait sincèrement pour son ami, qui, ces derniers temps, s'était montré assez perturbé. Il y avait eu l'histoire de la voix qu'il entendait, puis sa chute, etc... Victor était attentif maintenant à ce qu'une nouvelle crise ne se produise pas.
Il passa la porte Flammen et commença à marcher tranquillement dans les couloirs, sachant qu'il n'était pas encore l'heure du couvre feu, heureusement pour lui!
Il arriva à une balustrade qui surplombait le hall, 3 étages au dessus et s'y pencha nonchalemment.
Alors là, il ouvrit des yeux étonnés.
Il vit Nolan, qu'il reconnut tout de suite, arriver avec une fille qu'il tenait par la main.
*oh non... Cissa...*
Mais alors, la fille retira sa capuche et là Victor sentit son coeur se serrer dans sa poitrine.
L'air lui manquait presque en réalisant ce qu'il venait de voir.
*Mili...*
Mili et Nono, revenant en pleine nuit de l'exterieur, se tenant par la main.
Il ne pouvait entendre ce qu'ils se disaient maintenant, mais Victor maintenant n'était prêt à plus rien écouter.
Il recula d'un pas "robotique" jusqu'au mur du couloir, où il s'appuya pour ne pas tomber.
Il sentait monter en lui un flot de tristesse qu'il n'avait jamais connu. Trahit par celle qu'il voulait toujours aimer et protéger, et par son meilleur ami.
Accompagnant sa tristesse, il sentit la colère qui le brûlait vivement et le consumait de l'interieur.
Il aurait voulu hurler, crier, injurier, pleurer, mais rien de tout ça ne venait. Il restait là, adossé contre le mur, sans rien penser d'autre qu'on bourdonnement déroutant.
Il se redressa soudain, et marcha de nouveau vers la tour la tête emplies de la voix de son père qui hurlait: "Tu aurais dû m'écouter, pauvre sot!!!"
Alors qu'il croisait le chemin d'un elfe de maison portant une pile de linge (héhé, il va à la laverie! ;p), il se tourna vers lui avec un regard méprisant et lui flanqua un coup de poing qui l'étala au sol.
"Moins que rien!" cracha-t-il avant de poursuivre son chemin.
(à vous de voir si vous faites intervenir mon elfe cabossé dans la laverie ^^)