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Kal Méturgis
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Louvelina Likiana
imrinn le barde
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imrinn le barde

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MessageSujet: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptySam 21 Jan - 11:04

cher(e)s élèves et professeurs,

toutes bonnes écoles de magie possède sa propre "production"

ici déposer vos écrits, poèmes nouvelles et poésies...
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Louvelina Likiana
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyMer 22 Mar - 14:41

(J’avais pas vue qu’on pouvait envoyer ses écris, voila maintenant c’est fait. J’espère que ce poème plaira Very Happy .)

Dans le plus profond des océans
Se noie l’amour
Que je n’aie su te donner
Dans le plus haut des cieux
S’envolent les sentiments
Que je n’aie pu te dire
Et quand je repense
A tous ce qu’on a vécu ensemble
Je me demande encore pourquoi
Je n’aie pas tenté ma chance
De te dire comme je t’aimais
Mais le temps n’a pu m’aider
A réparer mon erreur
Et il est parti avec ta jeunesse
Et la mort est venu chercher
Ce qui te restais
En me laissant avec ma tristesse
Qui c’est emparée de moi
En ne laissant derrière elle
Que le vide d’un amour
Qui n’a pas su naître
Entre deux êtres
Qui pourtant s’aimaient
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 24 Mar - 0:10

(Vraiment, c'est superbe! Si, si, je suis sincere... voila un que j'ai ecrit un peu avant de commencer mon fantastique voyage dans le monde de la feminite... c'est un poeme qui parles de moi et de ce que je ressentais a ce moment la... et j'etais vraiment au plus bas a ce moment la)

L’ennemi

Je rentre dans la pièce, et tu est la,
froid et distant a me regarder.
Tu ne fais rien d’autre que de montrer
une image qui m’est étrangère

Je te regarde, et ce que que je vois,
Ce n’est pas moi ! C’est lui !
L’étranger dans lequel je vis
tel une créature parasite

Tu te moques de moi, je le sais
Car tu prends plaisir a me montrer
ce que je ne suis pas

Je pleure, et tu me montres
des larmes couler sur des joues
qui ne sont pas les miennes

Pourquoi, il t’il fallut
Que le destin me donnes
Un Y a la place d’un X
Hormis pour me rendre malheureuse

Mais je tiens ma revanche
Un jour, tu sera oblige d’être mon ami
et de me montrer ce que je suis réellement
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 24 Mar - 0:27

(Ton poème est superbe aussi, ton ennemi, ce ne serait pas le miroir par hasard^^
Voici un autre poème, un peu moins triste)


Les mots du cœur

Une plume, bercée par les vagues du vent,
vacille parmi les nuages blancs,
S’éloigne dans le bleu brillant du ciel
Pour enfin, se déposer près de mes yeux débordant de soleil
Et de ma voix comblée de tendresse
Je lui dicte ces mots remplis de gentillesse
« Ces mots que je te clame,
Viennent du plus profond de mon âme.
Ils ne signifient rien,
Ils ne représentent rien
Ils sont la seulement pendant un temps
Destinés à te dire je t’aime
Tandis que mon cœur s’enflamme
Lorsque je repense à ton regard
Qui sur moi c’est posé par hasard
Ces mots du cœur, ne les oublient jamais. »
Ce texte n’est peut-être pas long,
mais il contient mon amour profond
Un amour qui durera toujours
Et grandira chaque jour
Et chaque nuit
Il prendra sa place
Parmi les étoiles
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 24 Mar - 1:14

(Bien sur que c'est mon miroir ^^ En voici un autre qui dates de il y a longtemps... a peu pres quand j'ai accepte le fait d'etre une fille
Sinon, j'adores ton deuiemme poeme, il est superbe )

Qui suis-je ?

Je me regarde dans la glace
et une question me vient a l’esprit
Qui suis-je réellement ?
Suis-je vraiment une fille ?
Ou bien suis-un garçon
qui vis dans un rêve impossible?

Il y a en moi, ce désir d’être moi-même, d’être une vraie femme !
Et ce même si je suis de naissance un garçon
Je sais que quoi que je fasse, je ne le serais jamais vraiment
Tout le reste de ma vie je serais dépendante de pilules
Et jamais en mon sein, je ne pourrais porter la vie

Mais dois-je pour autant rester dans une peau qui n’est pas la mienne ?
Vivre une vie qui n’est pas la mienne ?
Toutes ces années, j’ai essaye,
mais les essais n’ont jamais été concluants

Je veux changer, mais j’ai peur
J’ai peur de me tromper tout d’abord,
Mais j’ai aussi peur de la réaction des autres a mon égard
Comment vont-ils me juger ?
Vont-ils me fuir ou de détester
Ou bien au contraire vont-ils me soutenir dans mon choix ?

En fait, je connais la réponse,
Je la connais depuis des années
Mais depuis toujours, je me la cachais
Maintenant, je commence a accepter la vérité
Et IL devra laisser la place a ELLE
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 24 Mar - 1:28

(Encore un autre, plus court, mais je viens de l'ecrire... toujours le meme theme!)

Je change

Autrefois mon pire ennemi,
Tu est maintenant mon allie
Je te détestais pour l’image que tu me montrais chaque fois,
Celle d’un garçon mal dans sa peau.
Mais maintenant quand je regarde en toi,
Je vois une jeune fille heureuse et épanouie

Mon corps change, je ne suis plus la même
Chaque jour qui passe me rends plus féminine
Tout cela grâce a des petites pilules magiques !
Qui font que maintenant le gens me voient comme je suis réellement !

Bien sur, je sais que je ne le serais jamais tout a fait.
Et que toute mon apparence repose sur des artifices
Ainsi qu’une puissante volonté d’être moi-même.
Mais peut être est ce cela être une femme,
Le vouloir suffisamment pour que le désir deviennes réalité
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 24 Mar - 20:11

(Waouh ! t’es poèmes sont super beau, on ressent vraiment ce que tu écris. J’apprécie beaucoup, t’as du talent, et je pense vraiment ce que je dis. Encore un poème on ne s’en passe pas.)

J’ai retrouvé le bonheur

Ibis qui se repose écoute ce poème

Lune qui guide mon chemin
Oublie le regard du matin
Vent qui amène le nouveau destin
Enlève de mes yeux mon chagrin

Yearling qui galope dans mes pleures
Océan où se noie mon cœur
Unissez-vous …j’ai retrouvé le bonheur

Maintenant, écoute moi petite hirondelle
Oublie ces violentes querelles
Nuage banc revient dans le ciel

Au fond de moi, tout s’émerveille
Montagne qui voit tout
Oublie ces moments de douleur
Unissez-vous…j’ai retrouvé le bonheur
Regardez ! Voilà le vrai élu de mon coeur
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptySam 25 Mar - 18:21

(Voici un petit extrait de mon livre Volcanya. Je l'ai retrouvée parmi le désordre de mon ordi et comme Julia m'avais demandée un extrait je l'envoie. C'est le troisième tome en partant de la fin le titre c'est Volcanya:Le pacte du démon)

Pour bien suivre l'histoire, voici tout d'abord un petit résumé des épisodes précédent^^

Aprés une guerre qui divisa Volcanya en cinq autre Citée, le méchant toujours en vie revient à la charge: son plan; attaque les Citée une à une en commencant par la plus faible pour grossir les rang de son armée et récupérer le trône de Volcany (Trône qui aurait du lui appartenir parce qu'il devait épouser l'impératrice mais son frére amoureux de celle -ci à forcer un autre type à l'épouser juste par jalousie parce qu'il voulait pas que son frère soit plus haut que lui...mais ça c'est trop long à expliquer

Bref, le méchant attaque, les gentils réplique pendant 21 tomes (enfin il ne se passe pas que ça) et une fois le méchant "vainçu" (il est pas vraiment mort mais je vais pas tout vous raconter comme même^^)
Quand le méchant à finir de faire ces méchancetè et que la paix revint sur Volcanya il faut maintenant appeler les autre Cite à revenir. Tout le monde accepte sauf les loups. Un homme les a monter contre les sorcier mais ce n'est pas le big méchants du début Mais c'est qui alors? c'est l'ombre noire qui les suivait depuis le début de l'histoire et qui veut lui aussi le trône parce que lui aussi devait l'hérité et avant l'autre méchant (l'histoire est complique je sais mais j'aime embrouiller les gens^^)

L'une des héroines vas dans la Citée des loups les convaincres de revenir à Volcanya parmi les sorciers. Elle se fait violemment chasser. C'est donc Loucas le roi des loups qui sont restés à Volcanya et normalement l'empereur des loups de l'autre Citée ( mais tout les loups ne lui reconnaissent pas ce titre) qui vas donc essayer de les convaincre.

Voici maintenant l'histoire:


Chapitre I

Le cri de la mort


Louva pensa à son ami, seul au milieu de ces loups capricieux, qui n’était toujours pas revenu. Elle se souvenait de leurs colères lorsqu’elle leur avait annoncé une alliance avec les sorciers. Loucas avait-il réussi à les convaincre ou s’était-il fait tuer par ses frères ? Louva trembla mais chassa cette idée, elle ne pouvait croire les loups capables d’une telle chose. Pour ne plus penser à ça, elle prit un livre et se plongea dans la lecture. L’histoire lui plu et il ne fallut pas longtemps pour qu’elle en oublia son inquiétude, pourtant elle n’était pas loin de la vérité. Si elle s’était inquiétée encore un peu pour Loucas, elle aurait peut être pût sauver une vie.
*
* *

Dans la Citée des loups, la guerre avait été déclarée, Loucas, seul et sans défense, devait faire au plus vite, il n’avait pas accompli sa mission mais il se devait de prévenir ses amis du terrible danger qui les menaçait. S’enfuyant à vive allure, il tentait de distancer ses poursuivants en les forçant à courir dans l’eau mais fatigué et ralenti par celle-ci, il ne parvenait pas à leur échapper. Loucas ne pouvait pas se cacher et les loups en profitèrent pour cracher des boules de feu. Bien qu’il fût une cible facile aucun sort ne le toucha mais certains le frôlaient de très près. Cependant Loucas ne se défendit pas, il savait qu’il n’avait aucune change de gagner vu leurs nombres plus élevés et il refusait de se battre contre ses frères. Devant lui apparut la limité de la Citée, à l’extérieur, il serait un peu plus en sécurité, les loups perdraient leurs pouvoirs. Rassemblant ses dernières forces, il sauta hors de l’eau et grimpa sur les rochers de la falaise. Il bondit dans les airs et passa à travers le champ de protection. Sa fourrure bleue et mauve se colora en blanc lorsqu’il apparut dans le monde des normaux. Ses poursuivants perdirent eux aussi leurs couleurs flamboyantes pour reprendre leurs apparences normales mais ils ne lâchèrent pas leur proie. Loucas pensa à ses amis, surtout à Louva et à Luna mais il ne savait pas communiquer avec elles. Il était incapable d’envoyer, par la pensée, le message le plus important.
Pourtant Loucas ferma les yeux et espéra de tout son cœur que l’un de ses amis pensait à lui. Il vit Louva, tête penchée dans un livre, loin de s’inquiéter de lui ; Axlei qui marchait dans un couloir du château, insouciant et les autres membres du groupe en train de jouer aux cartes, dans un fou rire général, il était impossible de trouver une pensée qui lui était destinée. Puis, il se concentra de toutes ses forces sur Luna, son dernier espoir. Il la vit, seule, triste et pensive devant une fenêtre. Elle pensait à lui ! Loucas essaya de communiquer mais ses pensées ne rejoignirent pas celles de Luna.
S’enfonçant dans la forêt, il sentit la boue qui ralenti sa course déjà faible et ses forces qui diminuaient dangereusement. Dans un ultime espoir de folie, il hurla : « Luna… je t’en prie, écoute-moi, il faut quitter la Citée….fuiez tous. »
Mais Luna n’entendit rien et inlassablement, elle regardait par la fenêtre sans se douter que son ami avait besoin de son aide
*
* *

Aux abords de la forêt, se trouvait un petit village de bergers, n’ayant pas de pouvoir, ils ne comprirent pas le désespoir de Loucas. Ils n’entendirent que des hurlements à glacer le sang et dans une panique générale, les hommes prirent les armes et partirent dans la forêt en hurlant des insultes envers le loup. Les poursuivants de Loucas sentirent l’odeur de chairs humaines et comprirent le danger. Avant même que les humains ne puissent les voir, ils partirent se réfugier dans leur Citée.
Loucas trop occupé à essayer de communiquer avec Luna continuait de crier à en perdre haleine. Il était tellement concentré sur les pensées de Luna qu’il n’entendit pas le chasseur se rapprocher de lui et soudain :
- PAN
- KAI
Ce fut le dernier cri de Loucas et le premier cri de la mort. La balle qui avait traversé son corps roula sur le sol et ricocha sur les pierres dans un affreux bruit de « tic ». Un corbeau, aussi noir que la mort, regarda ce bout de métal roulé sur le sol. Une gerbe de sang avait taché un arbre et s’écoulait lentement le long du tronc. La mort venait de signer son premier meurtre, elle venait de déclencher la guerre. Une masse blanche s’écroula dans un bruit mou. Sur l’herbe verte, un mince filet rouge s’échappa de la plaie, grandissant sans cesse, tandis que la vie quittait Loucas. Du sang coulait de son museau formant des bulles qui claquèrent gênant horriblement sa faible respiration. L’homme se rapprocha de lui, fusil à la main et regarda Loucas un moment, puis, il tendit l’arme. Le loup fixa l’humain et vit le métal noire pointé vers lui mais blessé mortellement, il refusa de faire le moindre geste. L’homme ne se laissa pas adoucir par la pitié de sa proie et bien qu’elle fût déjà condamnée à mourir, il tira une seconde fois.
Un « pan » gigantesque résonna dans toute la forêt silencieuse et un groupe de pigeons s’envola. Dans cette masse grise et blanche, un oiseau noir disparu derrière un nuage. Il portait avec lui le message de la mort, de la tristesse et de la souffrance de Loucas que nul n’avait pu sauver. Qu’avait-il fait pour mériter ce sort ? Pourquoi l’humain l’a-t-il tué ? Que lui avait-il fait ?
S’il avait su qu’en provoquant la mort de Loucas, il entraînerait les amis de celui-ci dans une guerre effroyable, l’aurait-il épargné ?
*
* *


(Voila j'espére que ça vous à plu. Si oui j'ai un autre partie de l'histoire mais c'est pas la suite de ce passage pour savoir la fin faudra attendre que je le fasse éditer. N'hésitez pas à dire vos impression j'aimerais savoir si c'est bien ou mal écris parce que ma mère n'en n'a rien à f**tre de mon histoire et je voudrais savoir si elle à raison.
Paraît que ces que des conneries)
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyDim 26 Mar - 20:01

Le Chemin


J’avance pas a pas sur le chemin,
Il n’est pas aise a emprunter,
Plein de trous et de bosses
Mais ce chemin me plait

Je me retourne et regardes
La rue dégagée et plane
Que j’ai quitte sans le moindre regret

Les gens m’ont regarde d’un drôle d’air
Quand j’ai pris le chemin
Certains ont même tente de m’en dissuader

Je trébuches et tombes, me blesses sur ce chemin
Mais ces blessures ne sont rien
Par rapport à ce que je ressentais sur la route.

Maintenant, je suis bien avancée sur ce chemin
Et je me sens bien, je suis heureuse
Je le vois qui rejoint maintenant la route
Et cette fille qui m’attends sur la rue

Je voudrais courir pour la rejoindre
Etre plus vite avec elle
Mais je sais très bien que depuis le début
Elle est en ma compagnie

Je suis maintenant de retour sur la route
Et j’y avance maintenant d’un pas serein
A cote de moi, un homme me regardes
Et me demandes pourquoi j’ai pris ce chemin
Je me tournes vers lui et lui sourit
Puis lui réponds « Par ce que c’est ma voie »
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 31 Mar - 21:56

(J'ai pleure en ecrivant celle la... c'est un poeme d'un de mes persos dedie a un autre)

Je t'aimes

Je regarde tes longs cheveux noirs
et j’aimerais passer ma main dedans
Je regarde tes mains délicates
Et j’aimerais les prendre dans les miennes
Je regarde tes yeux vert émeraude
Et j’aimerais me noyer dedans
Je regarde ta peau couleur d’ivoire
Et j’aimerais la caresser
Je regardes tes levres roses
Et je voudrais les gouter

Tout ce que je vois en toi,
Je l’aime du plus profond de mon être
Mais comment pourrais-je
un jour me lever,
te regarder face à face
et te dire « Je t’aime »
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 31 Mar - 22:09

(Pour la premiere fille que j'ai aime sans jamais me declarer)

Premier Amour

Quand je t’ai vue, je t’ai tout de suite aimée
Je ne te connaissais pas encore
Mais je savais que tu étais mon premier amour.
Tout en toi me plaisait et m’attirait

Pendant un an et demi, nous nous sommes côtoyées
Et chaque jour, j’étais plus amoureuse de toi
Quand je te voyais parler avec un garçon, j’étais jalouse
C’est ridicule je sais, mais c’est ça l’amour

Tout ce temps, je te regardais
Et je voulais te dire mon amour
Mais je ne pouvais pas le faire
Je ne voulais pas que tu m’aimes
Comme le garçon que je paraissait.
Mais comme la fille que j’étais en moi même
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptySam 1 Avr - 17:37

(Premier poème ; écris pour la mort de Julie et Mélissa)

Le monde

Monde de haine
Dont le remords
Te donne l’haleine
De la mort
Tu t’enivres du sang
De tous tes frères
Et tu descends
Vers l’enfer

Mondes de terreur
Qui me fait peur
Tu ne mérites aucun honneur
Pour tous ces pleurs
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptySam 1 Avr - 17:49

Les amants

Tel une araignée
Elle a tissé sa toile
Pour mieux régner
Sur le monde des étoiles

Ses fils de soie
Dans tes rêves noirs
Se referment sur toi
Et ton seul espoir

C’est la mort
Et dans ton sommeil
Tu t’endors
Pour voir le ciel

Là où tes ancêtres
Les yeux vers la terre
Prient pour toi
Et dans leurs nuages de soie
Pleurent pour moi.
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyLun 3 Avr - 16:13

Laisse moi

Laisse moi t’aimer
Te déposer un baiser
Et lentement
Te posséder

Laisse moi te dire je t’aime
Te donner mon âme
Et tendrement
Te déclarer ma flamme

Laisse moi te donner mon amour
T’entraîner dans mes yeux de velours
Et gentiment
Regarder le lever du jour
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyLun 3 Avr - 22:37

L’amour éternel

Même si tu es loin de ma demeure
Tu seras toujours prés de mon cœur
Il y a encore beaucoup de place
Et j’y ai gardée un espace

Même si tu m’as quitté ce matin
Je te tendrai toujours la main
Et si un jour, tu reviens dans mes bras
Je t’offrirai sans retenu mes draps

Même si une autre reçoit tes caresses
Je regarderai toujours le ciel avec tendresse
Et sans aucune larme
Je t’attendrai dans le calme

Même si tu meurs loin de moi
Je pleurerai sans émois
Et si telle est ma destinée
Je t’aimerai jusqu'à la fin de l’éternité

Mon amour pour toi vivra toujours
Mais quand l’éternité semble s’arrêter
Mes yeux découvrent à nouveau le jour
Et je maudis l’immortalité
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyLun 3 Avr - 22:56

(Heu...il n'y que Julia et moi qui écrivont des poèmes ou quoi???)

L’oiseau ange

Un oiseau m’est apparu
Sur le rebord de ma fenêtre
Il se met à chanter
Un chant si mélodieux
Que dans ma tête
Tout a changer

Un oiseau m’est apparu
Dans mes cauchemars
Et m’a sourit
Je me suis sentie en sécurité
Et d’un coups d’aile
Tout est devenu rêve

Un oiseau m’est apparu
Et par un jour ensoleillé
Il a disparu
Au loin, j’entends sa mélodie
Il est toujours là, près de moi
Je le sais, je le sens

Un oiseau m’est apparu
Mais je ne le vois plus
Son esprit est près de moi
Cet oiseau, c’est un ange
Qui veille sur moi
Je le sais, je le sens
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyMer 5 Avr - 16:55

(Pour ceux qui aime lire, voici le début d'une histoire que je n'ai pas encore terminer alors désoler pour la coupure si subite de l'histoire)

(bonne lecture)

La prophétesse des serpents.

Chapitre 1:La prédiction d’Okens
.

Il y a bien longtemps, un gigantesque incendie marqua l’histoire d’Yzoïla. Ce feu dévastateur détruira un peuple entier ; les Serkaa, adorateurs et protecteurs des serpents. Leur mort meurtri profondément Yzoïla et particulièrement l’Empire de Merrick que ses divins prophètes protégeaient. Plusieurs fois les Serkaa sauvèrent l’empire mais depuis cinq longues années, celui ci n’est plus protégé. Heureusement aucune menace ne survint, pour l’instant…

Comment ce feu terrifiant c’était il produit ? Nul ne le sait. C’était après avoir sauvé l’empire une fois de plus ; le mal, toujours vivant, les attaqua par surprise. L’armée de Merrick accouru à leur secours, mais lorsque celle-ci arriva sur les lieux, le feu avait déjà tout dévasté. Il ne restait plus rien, seul un monde détruit, envahi par la fumée et des morceaux de pierres brisées, derniers témoins d’une existante. Aucun survivant ne fut trouvé.
Qui avait provoqué l’incendie ? Un partisan du mal ? Un traître ? Etait se un simple incident ? Il semblerait que personne au monde ne découvrirait ce lourd secret qui coûta la vie à un peuple entier.



Le 13 avril 1815, l’empereur Méremäch fêta son cent treizième anniversaire. Se sentant devenir vieux, il décida d’épousé l’une des plus belles filles d’Yzoïla afin qu’à sa mort son frère Arimus, ne puisse pas hériter du trône. Belle certes, mais ayant aussi du caractère, de la maturité et de l’intelligence. Elle devait aussi savoir se défendre seule et avoir des bonnes manières pour vivre dans le plus gigantesque et le plus magnifique des châteaux.

Ce choix difficile, se posa sur Sheila, une jeune fille de treize ans, venant de Lamida, un petit village de chasseurs. Elle était aveugle mais cependant très douée pour le combat et fort séduisante malgré son jeune âge. Elle était aussi mystérieuse ; elle refusait que l’on tue les rats qui commençaient à se multiplier dans le château, interdisait à toute l’entrée de sa chambre et ne parlait jamais de ses véritables origines. Sheila avait était adoptée à l’âge de huit ans.

Ce que tous ignoraient, c’était qu’elle possédait un étrange pouvoir et un animal de compagnie des plus dangereux. Seul Tarado sentit en elle cette puissance et tenta de découvrit son secret avec son meilleur ami Galahar.

۞


A l’horizon apparu deux hommes montés sur de fiers chevaux bruns. L’un avait de longs cheveux noirs, emmêlés et un bandeau de couleur indigo empêchaient ceux-ci de se perdre devant ses yeux, guerrier sauvage et solitaire, ses habits de cuir étaient sales et déchirer par endroit. L’autre avait les cheveux bruns, noués en queue de cheval, bien qu’ayant appris l’art de la guerre, il n’était pas devenu un guerrier, préférant l’étude des différentes civilisations au grand désespoir de son père. Ses habits étaient plus élégants que ceux de son ami mais aussi plus poussiéreux ; il passait son temps dans les livres.

L’homme au bandeau était le fils de Lifiane (la sœur de l’empereur Méremäch), invité par son oncle à la fête d’épousailles, celui ci c’était dépêché pour arriver un jour plutôt avec son ami Galahar. Cela faisait longtemps que Tarado n’avait mit les pieds à Merrick et grande fut sa surprise lorsque au loin, il aperçu le château de son oncle.
C’était un spectacle extraordinaire. L’empire était immense voir titanesque, chaque maison, faite de brique blanche étaient plus grandes et plus belles les unes les autres. Des champs fertiles se perdaient au loin et un nombre incalculable d’hommes et de femmes travaillait la terre nourricière. Telle une fourmilière géante, l’empire était traversé par des vas et viens incessant. Des dragons volaient et atterrissaient sans arrêt, pourtant les bruits qu’ils provoquaient en touchant le sol n’étaient pas assourdissants, bien au contraire. Leurs cris ressemblaient à des champs doux et mélodieux, qui remportaient aisément tous les suffrages. Certains d’entre eux transportaient des passagers, parfois des enfants émerveillés par cette vue spectaculaire, D’autre aidaient les paysans a labouré les champs et a transporté la nourriture dans les réserves afin d’éviter une éventuelle crise de famine.

Et telle un oiseau aux ailes protectrices, volant au milieu d’un océan de nuage, s’élevait le château de Méremäch. Puissant, immense et d’une beauté effroyable, il semblait défié le ciel infini. Il possédait un nombre impressionnant de fenêtres si grandes, qu’un dragon obèse pouvait les franchir sans difficulté. Sur le toit, se tenaient plusieurs de ses animaux magnifiques, fières de défier le ciel en se reposant les ailes. Certains crachèrent des tornades de feu, pour montrés qu’ils étaient les plus forts, les plus redoutables. En effet, nul n’osait les provoquer… et puis qui serait assez fou pour escalader le château et combattre un dragon ?
D’une hauteur et d’une largeur incomparable, deux fois plus long que la hauteur, entouré de jardin et de parc plus grandiose l’uns les autres, de centaine de fontaines d’une eau cristalline, on l’appelait la Merveille d’Yzoïla ou encore le Défie des Serkaa. Même le vent le plus coriace n’aurait plus soulevé l’une de ses pierres. Celles-ci provenaient du peuple des Serkaa, aussi lourde qu’une centaine de dragons, il fallu des échafaudages solides et imposant ainsi que des milliers de serpents géants et de dragons afin de parvenir à les soulever. La construction de ce chef d’œuvre gigantesque pris plus de cinq siècles, véritable exploit, le château était devenu le centre du monde. Cela fessait maintenant huit cent siècles qu’il se tenait debout, fière, défiant la nature et se moquant du temps qui ne put détériorer une seule de ses pierres.

- C’est un spectacle fascinant, n’est ce pas ? Lui lança Galahar

- Tu en as l’habitude, toi. Rétorqua Tarado

Galahar lui souria puis talonna sa monture, Tarado fit de même. L’ami de ce dernier avait l’habitude de se rentre au château, c’était un grand ami de l’empereur et il aimait l’une des serveuses : Arisma. C’était dit -on la meilleur et la cuisinière personnelle de l’empereur et cela était un grand honneur pour cette fille qui venait d’un village pauvre. Tarado ne savait pas si son ami avait parlé à Arisma de ses sentiments car bien qu’il lui rende souvent visite au château, rare étaient les moments où il osait lui parler en face. Mais Tarado ne s’en inquiétait pas, Galahar arrivait toujours à avoir ce qu’il désirait et ce même si l’objet de ses désire était un être humain au caractère plutôt sévère.

Sans s’en rentre compte, ils arrivèrent devant les portes de Merrick. Fait de métal pur, elles étaient très résistantes et les gardes entraînés ne laissaient aucun inconnu passer. Mais les reconnaissant, ils les laissèrent entrés et devant eux s’ouvrirent les larges portes.

- On fait la course jusqu’au château ? Lui demanda Galahar.

- Pour écraser les gens !

- Ils sont tous aux champs et puis il existe quelles ruelles abandonnées. Mais tu as peut-être peur de perdre. Lui lança Galahar.

- Je suis le plus rapide des guerriers, personne ne me bat. Fulmina Tarado.
Ils talonnèrent en même temps leur monture et partirent au galop dans un nuage de poussière. Les nouvelles rues de Merrick étaient très grandes afin de permettre aux dragons de se déplacer librement mais ne voulant blesser personne, ils prirent les ruelles abandonnées. Etroites et fragiles, elles ne permettaient pas aux cavaliers de se déplacer l’un à côté de l’autre. De temps en temps, l’un des deux se retrouvait plaqué contre les murs des maisons délabrées, dans un hennissement de cheval. Progressivement, ils avancèrent vers les ruelles les plus dangereuses, abandonnées depuis des années, les maisons menaçaient de s’effondrées à tout instant. Des barrières en bois interdisaient l’accès mais Tarado et Galahar n’y firent pas attention. Ils passèrent au -dessus, fessant virevolter les planches qui se brisèrent sur le sol rocailleux. Des tronçons de bois moisi par la pluie et le temps, traînaient au travers du chemin que le vent fit rouler sous les sabots des chevaux. Plusieurs fois, Tarado faillit être désarçonné s’il ne s’était agrippé solidement aux rênes. Si Galahar, lui réussissait à éviter les bouts de bois, il faillit par contre, être assommé par des tuiles qui dégringolaient des toits pourris.


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Louvelina Likiana
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyMer 5 Avr - 16:56

Comme la ruelle s ‘élargissait, Tarado se mit à côté de Galahar et poussa son cheval sur celui de son ami, qui fut plaqué contre le mur. Réussissant cependant à s’échapper de son étreinte, Galahar fit de même. En voulant éviter un rocher, le pauvre Tarado dû monté sur une dune de sable. Celle ci s’étendait sur toute la longueur de la ruelle ; le sable avait été amené là, lors de la restauration de certaines maisons et abandonné par la suite à cause des nombreux accidents mortels qu’avaient provoqués les effondrements de celles-ci. Sous son poids, le sable s’affaissa et glissa sous les pattes du cheval de Galahar, qui fut ralenti. Cela aurait put être un avantage si les maisons qui se trouvaient sur la dune, n’avaient pas glissée en même temps. Des débris de briques et de tuiles tombèrent devant les chevaux, écorchant l’une des pattes de celui de Galahar. Sous la douleur, il se cabra et s’emprisonna les pattes postérieures dans le sable qui ne cessait d’affluer en emportant les maisons. Tarado qui avait sauté au-dessus des débris, espérait gagner de l’avance mais son cheval se retrouva coincé, à son tour, dans du sable mou. Mais grâce aux pierres, le cheval de Tarado reussissa à ce dégager et dans sa fuite, brisa celle qui retenait le cheval de Galahar. Bien qu’ils eurent réussit à s’échappés du sable, ils furent obligés d’accélérées le pas. Sous le choc des débris, les maisons d’en face, s’écroulèrent à leur tour, entraînant tout sur le passage. Afin d’échappés à cette vague mortelle de débris et de poussière, ils prirent tous les deux des chemins différents. Laissant derrière eux, une ruelle dévastée dans laquelle raisonnait encore le bruit des pierres qui se brisèrent entre elles.

Galahar se perdit dans un dédale de ruelles et tourna la tête dans tous les sens pour repérer un chemin, en vain. S’étant perdu, il opta pour la rue la plus sûre et la plus fréquenté. Il espérait trouver une personne capable de lui indiquer le chemin pour aller au château car bien qu’on le voyait de loin, les rues semblaient ne jamais arriver jusqu'à lui. Mais tout le monde était aux champs qu’ils soient jeunes ou vieux, pourtant il ne désespérait pas et continuait sa route.

Tarado aussi s’était perdu, Merrick était un véritable labyrinthe pour ceux qui ne connaissaient pas le chemin à suivre. Tarado regarda le château qui semblait loin et pris la ruelle qui se situait devant ce géant de pierres. Mais il se retrouva dans une impasse et dû faire demi-tour, une grimace de colère apparue sur son visage.

- je me suis perdu. Hurla t’il, fou de rage. Je ne vais pas me faire battre par un lisseur de livres !

Ses yeux se posèrent alors sur la rivière qui traversait l’empire et serpentait à côté de lui.

- Mais oui ! La rivière provient du château. S’écria t’il.

Dans un sourire indescriptible, Tarado partit au galop en longeant l’eau providentielle, qui le mènerait peut être vers la victoire.

Quelques chemins plus loin, Galahar tournait et retournait avec son cheval dans les rues désertes. Soudain il entendit une voix et se dirigea au galop vers celle-ci. Il se retrouva face à une petite fille accompagnée d’un bébé dragon prés d’un pommier aux fruits qui semblaient succulent. Elle avait les cheveux noirs et une robe bleu pâle, son dragon de couleur pourpre avait du mal à voler. Elle tendit les mains afin qu’il puisse attraper la pomme qui se trouvait au-dessus d’eux, sans succès. Galahar se rapprocha d’elle doucement afin de ne pas l’effrayée.

- Je ne suis perdu, peux tu me dire comment arriver au château ? Demanda t’il d’une voix amicale.

- Tu n’es pas le premier qui se perd ici. Lui répondit elle dans un sourire éloquent. Tu dois continuer tout droit, ensuite tu tourne à droite au dixième tournant. Il y a deux statues très belles en forme de licorne, tu ne sauras pas rater le chemin. Là il te suffit de suivre la grande rivière.

- Merci, à partir de là, je sais comment faire.
La petite fille hocha la tête dans un grand sourire.

- Reste bien sur la rive gauche, à droite, un mur empêche de passer.

Galahar lui souria, puis tendit le bras et attrapa la pomme qu’il donna ensuite à la jeune fille.

- Si ton dragon ne vole pas, donne-lui des pétales de Dravolage. C’est une mauvaise herbe qui pousse dans les champs.

- Merci, j’irais en cueillir tout à l’heure.

Il talonna son cheval et partit à toute vitesse ; Derrière lui, la fille le regardait s’éloigner en croquant la pomme juteuse.

Dans un bruit assourdissant de sabot, Galahar filait comme une flèche, de temps en temps, il lançait des regards sur le côté pour repérer le chemin que lui avait indiqué la fillette. Puis, majestueuse, imposante et brillante apparurent les deux statues faites de cristal. Il bifurqua sur la droite et vit la grande rivière que Tarado suivait déjà. En quelques foulées, Galahar rattrapa son ami qui se tenait sur le côté droit de la rive. Se lançant des regards furieux, ils se plaquèrent sur l’encolure de leur monture et accélérèrent.

- Tu es du mauvais côté de la rivière. Lui lança Galahar. Tu vas devoir faire demi –tour.

Tarado regarda devant lui et il vit un mur gigantesque, bien que son cheval soit l’un des meilleurs, il savait qu’il ne pourrait sauter aussi haut. De plus, il ignorait la largeur de cette muraille et encore moins ce qui pouvait se cacher derrière. Se refusant de faire demi-tour et perdre la victoire, il examina la largeur et les bords de la rivière. Elle était imposante mais il savait son cheval capable, seul l’atterrissage serait périlleux, la terre était molle, gluante et glissante. Tarado tena fermement les brides et fit sauter son cheval au-dessus de la rivière. Ce dernier passa aisément mais de justesse, de ce faite, les pattes postérieures du cheval glissèrent sous son poids et Tarado faillit tomber lorsque celui-ci se cabra. Pourtant Galahar ne prit pas beaucoup d’avance ; blessé, son cheval boitait légèrement.

Devant eux, la porte du château, fermée et gardée par des gardes, les attendait. Le portail était plus petit que le mur et Tarado fut convaincu que son cheval pouvait sauter par dessus. Lorsqu’il accéléra le pas en regardant droit devant lui, Galahar comprit ce qu’il voulait faire et fit de même. S’appuyant sur les pavés dures, les deux chevaux prit leur élan et passèrent par au-dessus de la porte, sous le regard ahuris des gardes. Quand ils touchèrent le sol, les chevaux se cabrèrent puis se calmèrent ; Galahar se mit à rigoler.

- Tout ça, pour finir à égalité ! Lança t’il. On recommence ?

- Non. Dit furieusement Tarado. En plus ton cheval est blessé.

Galahar se pencha vers la patte meurtrie de sa monture, tendit la main et murmura quelques mots incompréhensibles. La blessure se referma et le cheval était prêt pour une nouvelle course mais Tarado c’était déjà éloigné.

- Toi, tu es fâché parce que tu es arrivé en même temps qu’un simple lisseur de livre alors que tu es le meilleur des guerriers. Lança Galahar

Mais Tarado ne répondit pas la remarque de son ami.

- Tu oubli que mon entraîneur fut Muchgar. Dit Galahar en se rapprochant de lui.

- C’est vrai, je l’avais oublié.

Tarado le regarda de haut en bas puis lui lança :

- Je me demande toujours pourquoi il a accepté. Il n’entraînait que les guerriers, tu es le seul non guerrier à qui il a légué son savoir. Je voudrais bien en connaître la raison. Lui demanda Tarado.

- Chacun à ses secrets. Répondit il.
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Minako Sasuma
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyLun 10 Avr - 0:16

(Quelques petites pensees philosophique ecrites par moi meme au cours du temps... dont la plupart ecrites au cours de Philosphie.... le prof a quand meme du se poser des questions ^^)

Etre ou ne pas Naitre?

Je suis ce que je veut etre, pas ce que vous voudriez que je soies

Un jour, j'ai decide d'enterrer ma vie de garcon

Ce n'est pas ce que l'on est physiquement qui comptes, c'est ce que on a dans la tete

Mon reve? Etre moi meme!

Je suis moi; et personne ne pourra le changer

Ce n'est pas des X et des Y qui definisent le genre

Qu'est ce qui fais que l'on est une femme ou un homme... la simple volontee

Si ta peau ne te plais pas, changes la!

Je suis differente des autres personnes!

Je ne veut pas etre une fille, je SUIS une fille!

Sois toi meme!
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 4 Mai - 16:31

(Voilà quelques tits poèmes tirés de la production "Kalounienne" peace

Si vous aimez et si vous êtes sages, je tâcherai aussi de mettre une ou deux nouvelles ^^)

Apocalypse


Une lueur rouge,
Dans ses yeux se dévoilait.
Plus rien ne bouge,
Le temps s'était arrêté.

Une aura noire,
Commença à s'échapper.
Le cauchemar,
S'était enfin réveillé.

De par la foule,
Une rivière s'était formée.
Du sang qui coule,
De ces pauvres demeurés.

Triste spectacle,
Mais le passé prévoyait.
Par un Oracle,
La fin de l'humanité.

Fin


(Note: Si vous en avez déjà vu quelques-uns sous le pseudo de Paul Nathan, c moi ^^)


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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 4 Mai - 16:36

Histoire de la Guerre (1)



La pluie tombe tristement,
De ses nuages gris,
Et pleure sur ces enfants,
Qui ont perdu la vie.

Ils n’ont rien demandé,
Que l’espoir de grandir,
Mais les hommes préparaient,
Une guerre pour l’avenir.

Alors que les parents,
Prenaient part au combat,
Ils laissèrent derrière eux,
Leurs enfants plein d’émoi.

Ne pouvant plus attendre,
Ne pouvant plus tenir,
Ils décidèrent de prendre,
La porte et de sortir.

Une balle perdue fila,
Et tua le premier,
Laissant les autres là,
Seuls et désemparés.

Un obus arriva,
Explosa sur le lot,
Et les corps restaient là,
Pour nourrir les corbeaux.

Le résultat d’une guerre,
Ne donne que le malheur,
Elle remplit les cimetières,
Et les cercueils de fleurs.

Fin


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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 4 Mai - 16:38

Le monde du feu

Une fumée au loin,
S’envole vers les cieux,
Et venant des sapins,
Une forêt en feu.

Seuls quelques animaux,
Ont pu y échapper,
Les autres, par manque d’eau,
Fut totalement brûlé.

Après le vent souffla,
Et le feu vint s’étendre,
Lorsqu’on l’élimina,
Ne restait que des cendres.

La nature se détruit,
Et rien ne la remplace,
Quand ce sera fini,
Le monde sera sous glace.

Fin


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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 4 Mai - 16:41

Femme


Femme ! Etre si fragile,
Mais pourquoi dans mon cœur,
Tout deviens difficile.

Car quand je pense à toi,
Mon âme rencontre des heurts,
Qui détruisent ma foi.

Femme ! Etre insoupçonné,
Qui, par des charmes innés,
Dirige le monde entier.

Et moi, pauvre écrivain,
Après tout, je suis rien,
Qu'un autre de tes sujets.

Je rassemble ma peine,
Te dédie ce poème,
Il n'y a que toi que j'aime.

Fin
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Julia Dres
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptySam 24 Juin - 9:55

Sombres Souvenirs


Je me sens mal
Car les blessures de mon passe
Se sont réouvertes en grand
Au cours de cette terrible nuit

Mais il ne s’agit pas d'une douleur physique
Que l'on pourrais soigner d'une manière ou l'autre
Non, c'est dans mon âme que je suis blesse
Et ça aucune médecine ne peut le guérir

Les horreurs de mon passe
Me sont revenues
Plus fortes que jamais
Afin de continuer a me faire souffrir

Je croyais que le temps
Avais efface ces sombres souvenirs
Mais ils sont la plus clairs que jamais
Comme si je venais de les vivre

Mais pourquoi notre passe
Continues de nous suivre sans cesse
Nous rappelant sans cesses
Les horreurs de notre vie

J'essayes d'y faire face
Mais c'est bien plus dur
Que les autres épreuves de ma vie
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imrinn le barde

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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 10 Aoû - 21:42

Très beau, très top déprime, bref les enfants, la plus belle et noble des douleur est la douleur que l’on ne met pas en avant, elle se déguste seul et intimement comme des samourai avant le sepuku.

Continuez vos post sont romantique et prometteur, mais pitié, une note d’optimisme serais un bon compromis pour équilibrer cette balance fragile entre bonheur, et malheur !!! merci pour vos dons dans cette rubrique qui dépasse mes espérances... votre barde, Imrinn
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Louvelina Likiana
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 10 Aoû - 22:25

(voici un petit conte, écrit pour le concours "contes d'automne" retenu dans les 20lauréats et terminer 4éme; j'espére que vous l'apprécierez aussi)

Jadis, un couple royal qui avait un fils aussi beau qu’arrogant, se désolait car celui-ci ne voulait d’aucune des jeunes beautés du royaume comme épouse.

Un jour d’automne, le fils dit : « Père, je veux une femme qui en plus d’être jolie ait le courage d’abattre un animal, de voir couler du sang pour m’accompagner à la chasse et pas d’une femme de salon qui hurle à la vue d’une souris. Afin de satisfaire ton désir de me voir marié, je ne vais point chasser le gibier, je pars seul chercher celle qui deviendra mon épouse. »

C’est ainsi que par un vent glacial d’automne, il se retrouva chevauchant dans cette majestueuse forêt traversée par de petits ruisseaux courant dans le sol comme des veines portant le sang à la terre. Ne traquant pas le gibier, il prit le temps d’admirer les beautés que cette saison lui offrait. Les feuilles rouges, jaunes et oranges qui virevoltaient dans le ciel comme les papillons d’été avant de se poser délicatement sur le sol et le bruissement de celles-ci, lorsque les sabots de son cheval les piétinaient, l’émerveillaient. Cependant, peu à peu, un sentiment de peur l’envahissait, une peur singulière qu’il n’avait jamais sentie encore, la peur de l’ombre, la peur de la solitude, la peur du bois désert. Les ténèbres s’épaississaient, le froid aigu faisait craquer les arbres. Le silence morne du soir glacé avait quelque chose d’effrayant et d’étrange.

Et brusquement, dans le sentier qu’envahissait la nuit, surgit, telle une étoile dans le ciel, une beauté au teint immaculé, aux yeux de jade, aux lèvres de rubis ; de longs cheveux de jais dansaient derrière elle. Surpris, le cheval se cabra et désarçonna son cavalier. Comme la jolie inconnue se penchait pour l’aider à se relever, il lui dit : « je suis le prince de ce royaume et je veux t’épouser. Comme dot, tu m’apporteras la peau du plus beau loup de cette forêt que tu auras tué avec cette épée royale. » Elle la prit, l’embrassa et lui dit : « Reprends ta lame, je n’ai point besoin d’arme pour répondre à ta requête. » Il la reprit et comme il la serrait contre son coeur, il se transforma en un magnifique loup au pelage de velours et aux yeux émeraude. « Sache, lui dit la belle en riant, que la fourrure la plus belle est celle que le loup porte quand il est en vie. Beau et fier comme tu l’es, prends garde aux chasseurs car ils ne t’épargneront point. » Sur ces mots, la fille disparut dans la forêt abandonnant le fils du roi qui comprit mais un peu tard que la vraie beauté est celle que nous offre la Nature.
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Marc Passinolla
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyJeu 10 Aoû - 22:40

(Voilà, j'aimerais vous faire part d'un texte que j'ai entendu, c'est une conteuse qui me l'a fait découvrire. Il n'est donc pas de moi, mais il m'a tant plu que je voulais vous le partager. Je n'ai pas le texte original sous la main, donc je vais vous le raconter avec mes propres mots. Et d'ailleurs, c'est pour cette raison que ce sera un petit peu mon texte à moi aussi, car je le raconterai de ma manière, comme me l'a bien fait comprendre une personne fantastique que je remercie et qui se reconnaîtra en lisant cela. Bonne lecture !!)




Le Soldat en déroute


Ce soir-là, elle le démasquerait !
Elle ne savait pas qui il était, elle ne le lui avait jamais demandé. Une nuit, c'était un prince; une autre, un roi; une autre, un empereur; mais à chaque fois, c'était bien lui, elle le reconnaissait. Chaque nuit, il lui rendait visite.
Mais cette nuit-là, elle était prête à savoir qui il était vraiment.
Elle s'était donc préparée : elle avait embaumé sa pièce des parfums les plus raffinés, elle s'était entièrement lavée de la tête aux pieds, elle avait enduit ses jambes, son visage, ses bras, ses mains des crèmes les plus douces, elle portait les parfums les plus subtiles qu'elle avait. Elle était absolument parfaite, elle n'avait pas envie de le décevoir, lui qui chaque nuit venait lui rendre visite et restait avec elle, si proche d'elle, comme en elle, si doucement et si énergiquement à la fois.
Elle hésita longuement entre la nudité ou les sous-vêtements, et décida de l'attendre entièrement nue. Elle enleva son peignoir et se glissa tout délicatement dans ses draps pourpres et or en soie. Il ne lui restait plus qu'à attendre.
C'est alors qu'elle l'entendit, puis qu'elle le vit. Mais cette nuit-là, il n'était plus le beau prince plein de bijoux, le magnifique roi parfaitement soigné, le merveilleux empereur raffiné; cette nuit-là, il était un soldat en déroute. Du sang coulait légèrement de son visage, ses mains, ses bras, ses jambes et ses pieds dénudés étaient exposés aux tourments insoutenables du vent. Il semblait si fatigué, si désespéré.
Elle s'habilla vite, le prit dans ses bras et le coucha sur son lit magnifique. Elle prit ensuite des linges et de l'eau, et épongea tout en douceur ses blessures. Elle le massa longuement, lui passa toutes sortes de crèmes et d'onguents pour soulager son apparente douleur. A plusieurs reprises elle l'embrassa.
C'est là qu'elle se dit qu'il était temps pour elle.
Entre deux caresses, elle lui demanda en toute douceur : "Mais qui es-tu donc?"
Il la regarda longuement, tendrement. Puis il lui répondit, d'une voix des plus douces : "Je me trouve là où les hommes n'ont pas encore mis les pieds; je suis les collines verdoyantes des plus belles contrées; je suis les déserts les plus arides que l'on trouve sur terre; je suis sur les plus brillantes étoiles; je suis l'immense baleine bleue nageant dans les plus grands océans; je suis le tout petit criquet sautant dans les prés; je suis le rêve."
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Aëlin Azner
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyDim 1 Oct - 16:41

Ce poème a un ou deux ans, mais je suis toujours d'accord avec moi^^ C'est le poème le plus travaillé que j'aie jamais écrit (j'ai géré en alexandrins^^)
Un état d'esprit que j'ai toujours

Mais comment donc des gens peuvent-ils se contenter
De quelques personnes, connues, croisées, aimées
Et bien sûr de ceux qu’ils disent être leurs amis
Oui s’en contenter et laisser filer la vie.
Et pourquoi donc des gens, si différents de moi
Dans la rue me méprisent ou se moquent tout bas
Lorsque tout simplement je me mets à vivre
Chantant, riant, les invitant à me suivre.
Ce sont ces questions-là que sans cesse je me pose
En jetant sur le quotidien un œil morose
Y voyant des teints sombres tournés vers le sol
Tout serait différent épaule contre épaule…
Et si j’avais le pouvoir de leur expliquer
Que chaque décision change la destinée
Que chaque air maussade assure un lendemain fade
Et que la mauvaise humeur est une incartade...
Si je n’avais pas peur de paraître impolie
Et si auprès des passants tout m’étais permis
Je sauterais au cou de tous ceux qui me plaisent
Je voudrais des sourires et ne plus qu’ils se taisent.
Et quand j’entends des bribes de conversations
C’est là pour moi la pire des désolations
Car il me faut partir ou changer de trottoir
Et jamais je ne saurai la fin de l’histoire…
Parfois je me dis qu’il y a sur cette terre
Quelques individus qui comme moi espèrent
Posséder le pouvoir de connaître chacun ;
Recevoir un sourire quand on croise quelqu’un.
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Aëlin Azner
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyDim 1 Oct - 16:48

Mouais...J'aurais besoin d'un avis Confused


Il me suffit de relever la tête pour être ébloui.
J’aime quand mes yeux suivent un détail malgré moi.
Je laisse ma cigarette dans le cendrier et sors du café en trombe. Ses cheveux brillants réagissent aux lumières du soir. Elle marche en levant la tête. Je me mets à la suivre. Elle ne va pas spécialement vite mais on sent dans ses pas décidés qu’elle avance vers quelque chose de précis. J’ai entrevu son visage, son profil, à travers la vitrine du café. Maintenant je ne vois plus que sa nuque encombrée de mèches. Parfois, le hasard me laisse entrevoir un bout de sa joue, lorsqu’elle s’attarde sur quelque chose qu’elle trouve anodin, quelque chose qui défile ; lorsqu’elle incline doucement la tête. Moi je ne vois plus qu’elle. J’aime sa façon de marcher, elle ne balance ses bras qu’à peine, elle n’en voit pas l’utilité. Souvent elle met sa main gauche dans sa poche. Mais elle l’enlève aussitôt. Puis la remet. Sa main droite passe souvent dans ses cheveux châtains. Elle ne se les caresse pas, elle se frotte simplement la tête, sans aucune élégance. Autrement sa main n’est jamais en repos. Quand elle lâche ses bras, je vois cette main droite bouger d’elle-même, danser dans l’ombre, ses doigts se touchent, se croisent, ou bien elle tapote sur sa cuisse, comme rythmant sa marche irrégulière. Elle ne suit aucune ligne, elle avance au hasard. Mais il n’y a jamais de surprise sur les trottoirs. Nous sommes sur les quais. Chaque lampadaire, chaque lumière, chaque voiture est semblable. J’aimerais voir son visage réagir à la vie qui défile. On la sent couler au fil des mouvements qui ne sont pas les siens. Elle erre avec un dessein précis, qu’on ne peut deviner. Sa tête se lève, ses mains passent, ses cheveux, négligés, volent. Elle lève parfois sa figure vers le ciel. Sans jamais arrêter de marcher.
Je suis fasciné par cette fille, je voudrais continuer de la voir se mouvoir toujours. Je ne suis même pas curieux de la connaître. Son dos me suffit, sa silhouette me plaît. Je suis certain que son visage, sa voix, son sourire, s’accordent parfaitement à son allure.
Mes mains sont plongées dans mes poches, je continue à marcher en souriant quand elle lève le bras sur le bord du trottoir et aussitôt un taxi s’arrête.

Elle ne me déçut pas. Comme je m’y attendais, avant de s’engouffrer dans la voiture, elle jeta un dernier regard à la ville autour de nous, la ville telle qu’elle l’avait vécue ce soir-là. Et je croisai son regard.
Non je ne fus pas déçu de son sourire. Ni de ses yeux. Ni de son large front surpris.
En une seconde je ne vis même plus son taxi. Ses lumières s’étaient perdues parmi les autres.
Elle avait décidé d’arrêter de marcher. Une décision que personne n’eut pu prévoir.

Et je me retrouvais seul. Sans aucun souvenir concret, sans rien de matériel. Avec seulement l’image mouvante d’une personne partie faire son chemin ailleurs.
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Ethelreda Mordread
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici EmptyVen 20 Oct - 17:32

Un Squelette dans le Placard



Pour commencer par le commencement, et Dieu sait que ce ne sera pas facile, je vais vous parler de mes origines. Je suis la fille d'une femme résignée, casanière au point d'en souffrir dès qu'il s'agit de la déranger dans ses habitudes, et d'un homme rustre qui n'a jamais trouvé de meilleurs amusement que celui de torturer ma mère par des insinuations et des traits d'esprits destinés à la diminuer. Autant vous le dire, je méprise ma mère pour sa faiblesse et suis entrée en conflit avec mon père dès que je fut en âge de raisonner.
Ce que mon père repprocha à ma mère dès ses premières années de mariage fut qu'elle ne lui donna que deux filles, et pas un seul « mâle dominant ». Et pour mon géniteur aucune infamie pire que celle là pouvait lui être infligée. Pensez donc ! Deux spécimens de cette sous-race que sont les femmes ! Pourtant il aurait dût s'en douter ! Une vieille plaisanterie poursuivait la lignée maternelle de ma mère, celle de ne donner jour qu'à des femmes ! Ainsi ma propre mère n'eut qu'une seule et unique soeur, et sa mère, ma grand-mère, était fille unique, fille elle-même d'une femme ayant deux autres soeurs, qui ne donnèrent à ma grand-mère que quatre cousines, elles-mêmes mères de filles uniquement.
Une telle fatalité aurait dut avertir mon père de la grande probabilité de n'avoir à son tour que des filles, mais celui ci, comme beaucoup d'hommes, se croyant supérieur à la moyenne crut casser cette série, et le résultat fit qu'il en voulut à ma mère de ne pas en être capable.
Une telle répétition fit naître au cours des ans une autre rumeur que la modernité de notre siècle étouffa. Rien ne pouvait être aussi incompatible avec les principes scientifiques de notre époque ! Cette rumeur, à peine un mot soufflé dans le râle d'une cousine lointaine et agonisante est celle ci : « Sorcières »
Et rien dans ma lignée n'aurait put la confirmer ! De sorcière, ma grand-mère n'en avait que le caractère : Sèche, dure, sévère, intransigeante, elle éleva ses deux filles dans une atmosphère stérile et sans la moindre affection. Quant à ma mère, je vous l'ai dit. C'est une personne faible, passant sa vie à se dévouer pour un homme qui en abuse. Et moi ? De pouvoir je n'ai que celui d'avoir manqué d'ambition. Je ne le regrette pas car dans mon manque d'envie, j'y ai trouvé une grande satisfaction. Mais je dois bien l'avouer, je suis insignifiante. Ainsi chaque jour je suis piétinnée par toute personne ayant un semblant d'influence. Il ne me reste qu'à m'écraser, à faire profil bas. Si j'avais eu le moindre pouvoir de sorcière croyez vous que j'aurais laissé quiconque m'humilier jusque dans mon intimité ? Et c'est d'ailleurs à l'occasion d'une de ces humiliations que mon histoire commença vraiment.
J'ai épousé un jeune homme qui avait les partcularités de m'aimer, de me respecter et de n'avoir qu'une seule ambition : Celle de vivre heureux et tranquille dans son coin. Je lui donnais trois jolies filles qu'il aima de tout son coeur sans jamais leur reprocher leur sexe. Myrtille, l'ainée naquit il y a 8 ans, Chiara la suivit 4 ans plus tard, et le jolie bébé joufflu de 2 ans que je porte dans mes bras s'appelle Yuna. L'endroit où nous vivions alors jusque là devenait de moins en moins accueillant, la mairie, notre logeuse, faisant tout pour qu'il en soit ainsi. Mais elle ne voulait pas nous expulser car cela l'aurait obligée à nous reloger dans un endroit similaire à ce que nous avions, pour un prix identique, et cela, elle ne le voulait pas. Ainsi, nous fûment chassés légalement puisque nous fûment obligés de partir de notre propre chef.
Nous reloger ne fut pas une tâche facile, et en fait cela se révéla impossible. Nous ne vivions que d'un seul salaire, suivant notre propre décision, et nous ne fûmes aidés par aucune administration. Or, les loyers de notre région nous étaient devenus inabordables. Mon mari perdit son emploi et nous nous retrouvâmes, horreur des horreurs hébergés par mon père. J'en venais à désespérer, à dépérir. Mon mari cherchait en vain un nouvel emploi, mais son manque de diplômes « utiles » lui fermait toutes les portes, son secteur d'expèrience, la librairie, étant en crise depuis déjà de nombreuses années. Il s'éloignait de plus en plus, m'abandonnant avec les petites de plus en plus longtemps. Sans cette moitié dont je ne pouvais plus me passer, je me pensais dans l'impasse. Notre couple commençait à s'effriter de toute part. Nous prenions l'eau.
Jusqu'au jour où la cousine Babeth, parente de ma grand-mère maternelle nous légua une vieille demeure perdue du coté d'Angoulème. Quand nous y arrivâmes, la maison en questoin, abandonnée depuis longtemps, ne pouvait nous offrir un toit digne de ce nom. Nous dûmes faire du camping pendant presque une année entière afin de remettre en état trois pièces situées au rez de chaussée. Une cuisine, qui servait aussi de salle de bain, et deux pièces que nous amménageâmes en chambres. J'avais repris mon ancienne activité : Celle de couturière afin de subvenir aux besoins de notre famille et à ceux de la maison. Au début, je travaillais dans une petite entreprise qui offrait ce genre de services, puis, quand la maison devint un tant soit peu habitable, je m'installais à mon compte. C'est à ce moment là que la chance recommença à nous sourire. Mon mari, Etienne, retrouva un emploi dans une librairie en ville. Nos revenus ayant doublé ou presque, nous décidâmes d'agrandir notre espace de vie.
La maison avait deux étages : Un rez de chaussée, un premier condamné et un grenier que nous supposions. Elle se situait en haut d'une falaise de calcaire dominant la région. Elle devait avoir eu un certain cachet dans le temps, bien qu'aujourd'hui elle soit mangée par la végétation, et qu'une partie soit effondrée. (Une aile qui avait dût servir de garage, ou de hangar par le passé). Cet été là, nous décidâmes de rénover le reste du rez de chaussée afin d'y aménager une chambre pour chacune de nos filles. La première partie se déroula dans la poussière et les toiles d'araignée. Une chose curieuse nous arréta quelques instants. Dans la dernière pièce que nous avons nettoyé, les araignées, sûrement toutes de la même espèce, voir de la même famille avaient réalisé une espèce de pyramide inversée en toile sur laquelle courraient les plus petits spécimens, tandis que sur sa pointe arrivant à un mètre au dessus du sol, s'étaient réunies et collées entres elles les plus grosses, dont certaines atteignaient la grosseur de ma main.
Leur construction étonnante se trouvait à coté d'un vieux lit défoncé et sale recouvert de déjections animales et de poussière. La pièce en elle-même, mise à part ce vieux lit d'une place, ne comportait aucun autre meuble. Ses murs écaillés montraient encore une peinture délavée de teinte ocre, et une tapisserie mitée et poussiéreuse que l'on aurait dit sortie d'un château du moyen-âge. Elle représentait une femme présentant un miroir à un dragon.
Je n'ai pas peur des araignées ! Mais jamais il ne me viendrait à l'esprit de leur faire du mal. Une superstition archaïque venue d'on ne sait où me l'interdisait. C'est donc Etienne qui fut chargé de supprimer cette étrange civilisation. J'en frémis d'horreur rien que de me l'évoquer. Je ne voulus pas voir ce spectacle et décidais de m'attaquer au reste de la pièce. Je m'approchais donc de la tapisserie pour la décrocher, mais lorsque je la soulevais, un courrant d'air froid me fit tressaillir. Derrière un trou béant et noir m'ouvrait les bras. Le passage était irrégulier et un escalier de pierre aux marches à la fois usées et brutes descendait vers des profondeurs inconnues.
Ma découverte m'emplit de joie, et de curiosité. Aussitôt, tout autre travaux furent abandonnés. Lampes torches et blouzons furent réquisitionnés en voie d'une exploration du passage. Les araignées furent sauvées pour un temps. Nous nous imaginions être des explorateurs de mondes inconnus, et chacun, excités par notre echapée, riait de bon coeur. Etienne portait Yuna dont les jambes encore trop courtes avait du mal à descendre les marches. Nous nous assurions bien sûr de la solidité apparente du passage au fur et à mesure de notre descente. Devant lui, Chiara et Myrtille descendaient main dans la main, et enfin, j'ouvrais la marche avec la torche la plus puissante, inspectant plafond, murs et marches pour notre sécurité à tous, et un grand balai de paille qui ouvrait un passage dans les toiles d'araignées surchargées de poussière (Les toiles, pas les occupantes, elles, restaient invisibles.).
Enfin, au bout d'un certain temps difficile à estimer dans cet endroit confiné, une lueur se fit voir au bout de notre escalier. C'était la lumière du jour. Une grotte naturelle s'ouvrait à flan de falaise, magnifiquement ouvragée par la nature, dont le plafond était supporté par des colonnes aléatoires. Au pied de l'escalier, une source d'eau claire coulait dans un bassin de calcaire creusé par les siecles, et disparaissait ensuite dans quelques fissures invisible. Mais le plus surprenant était cette porte de bois massif, cloutée comme dans l'ancien temps, fermant une pièce troglodyte en face de l'escalier.
Nous admirions alors bruyament le décor. Les filles couraient, criaient... Et moi, je m'approchais de la porte, en me demandant ce qu'il y avait derrière. Je n'en étais plus qu'à un mètre à peine quand un violent choc retentit. Le silence se fit dans la grotte. D'un coup. Le bruit semblait être venu de la porte en question. Comme si quelque chose d'énorme s'était jeté contre. Et pour confirmer la théorie de mes sens, un leger voile de poussière retombait à son endroit... Un nouveau coup résonna. Yuna se mit à hurler et nous nous précipitâmes dans la plus grande panique vers le seul accès, la seule sortie : L'escalier.
Comment pourrais je vous décrire les jours qui ont suivit notre terrifiante découverte ? Imaginez-vous vivre dans un endroit qui cache dans son sous-sol quelque chose que vous ignorez, qui vit là, depuis longtemps, enfermé et pourtant bien vivant, juste sous vos pieds !Qui ne meurt pas ! Yuna, qui avait été la première à sonner la retraite, sembla avoir oublié l'incident. Mais Chiara et Myrtille élirent domicile dans notre chambre. La petite y dormant déjà, nous n'utilisions plus que deux pièces. Nous avions condamné la porte donnant accès aux autres, dont celle au passage. Les araignées y vivèrent encore très paisiblement, tandis que nous, nous ne fermions plus l'oeil de la nuit. En fait, au bout de deux jours à ce train là, Etienne et moi décidâmes d'un tour de veille afin que l'autre puisse dormir.

A suivre...


Si vous voulez connaître la suite, dites le...


Dernière édition par le Lun 23 Oct - 11:43, édité 1 fois
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