Arrivée de Robert Torment à Elémentia

(Je n’ai aucune notion de la période de l’année à laquelle Robert arrive et donc du temps qu’il peut faire et des habits qu’il porte.)

Robert s’était réveillé tôt ce matin là. La veille, pourtant, il avait eut du mal à s’endormir. Il n’avait cessé de tourner et tourner dans son lit, pensant à ce qu’il l’attendait le lendemain. Il s’était même réveillé en sursaut, par deux fois, en pensant avoir raté le passage du dragon ; Dragon qui devait le mener loin de chez lui, vers un lieu qu’il ne connaissait pas et dont il ignorait l’existence un mois auparavant : Elémentia.
Elémentia était une école de magie. Une école de vraie magie ! On n’y enseignait pas ces tours de passe-passe que l’on peut admirer dans les cirques ou à la télé. Non, c’était de la vraie magie ! La magie des livres de contes, celle de Merlin ou de Mary Poppins !
Au début, lorsqu’il avait reçu sa lettre d’admission à l’école de magie d’Elémentia, il n’y avait pas cru, croyant tout comme sa mère, Jenny Torment, à une plaisanterie. Etant, moldus tous deux, ils n’étaient pas au courant de la réalité de la chose. Aussi, sa mère lui avait donné le courrier pour qu’il pût jouer avec. Qu’est ce qu’il avait bien joué, dans la grande maison ‘familiale’. M. Dumesmil, qui effectuait de petits travaux pour Mme Torment contre rémunération par chèques emploi service, fabriqua deux petites baguettes magiques pour lui et son ami Kevin.
La maison s’était transformé en école de magie. Les deux garçons étaient devenus de grands magiciens, lançants des Hocus-Pocus à tour de bras, chevauchants ou terrassants des dragons maléfiques, …
Ce n’est seulement que la semaine d’après, lorsqu’un drôle de petit homme se présenta à la grille du domaine, que Robert et sa mère comprirent que ce qu’ils prenaient pour des contes pour enfants faisaient réellement partie du monde qu’ils croyaient si bien connaître. Le sorcier, envoyé par ministère de la magie, leurs apprit, que la magie existait belle et bien, et que ceux qui n’avait pas le don étaient appelés moldus Il leurs annonça que Robert, par contre, était un sorcier et qu’il devait intégrer l’école sous peu.

" M-m-moaaa! Un sorcier! Mais … ", bégaya Robert.
* houa, HOUA, HOUA ! Mais super ! *

Mme Torment cru sur parole le sorcier comme par magie. Le sorcier avait, en effet, usé d’un sortilège pour convaincre la mère de Robert de la nécessité et de la normalité de la chose, mais aussi, pour qu’elle ne pût divulguer la vérité sur l’existence des sorciers à qui que se fût. Elle ne pouvait en parler qu’avec son fils. Avec quelqu’un d’autre l’idée ne lui en venait même pas.
Le sorcier s’approcha de Robert et le scruta de ses yeux plissés. Son nez semblait frétiller. Au bout d’un moment qui paru une éternité au jeune sorcier, il lui dit en lui posant sur son épaule:

"Je te conseille de choisir la maison Terro, bien que tu sois rêveur et posé … un brun timide… et sincère en amitié. Ton coté passionné, ton goût pour le travail et ton amour pour la nature, les animaux et les plantes, font de toi un parfait terro. "
Puis le sorcier s’en alla.

Robert attendait donc assis sur le bord du grand bassin, d’où jaillissaient, de la gueule de poissons de granit rose, des jets glougloutants d’une eau limpide. Il ne quittait pas des yeux la grille de fer forgé, qui menait sur la route, guettant l’arrivée du dragon.
Une grosse rafale de vent lui souffla dans les oreilles et fit se soulever ses vêtements.

*Gloups ! Je crois qu’il y a quelque chose dans mon dos. Et cette … odeur ! *

C’est en frémissant, qu’il se retourna tout doucement. Il vit un majestueux dragon posté de l’autre coté du bassin.

*Aaaah ! Oui, c’est le … dragon ! *
"Bon-bonjour ! Euh, c’est vous qui... venez… me chercher ? "

Il attendit une réponse qui ne vint pas. Au bout de cinq minutes, il se décida à avancer sous les encouragements gestuels de sa mère qui l’observait depuis la fenêtre de la cuisine.

* Qu’est-ce qu’il est grand ! *

S’aidant des écailles vertes, il s’installa sur le dos du dragon. Il eut à peine le temps de s’asseoir que la bête que celle-ci s’élança dans les airs. Le garçon se cramponna tant bien que mal aux pointes qui ornaient le coup de sa monture. Il se retourna. La maison était déjà toute petite.

* J’n’ai même pas eut le temps de dire au revoir à maman ! *

Le dragon monta au-dessus des nuages, si bien qu’il ne put rien voir du paysage. Le vent soufflait, il était transit de froid. Il se blottit contre les écailles pour rechercher un peu de chaleur, mais en vain. Après un voyage relativement long, le curieux équipage, se posa au milieu d’une immense clairière.
Robert sauta tout de suite au sol, tant il était content de retrouver la terre ferme. Il se retourna pour voir le dragon reprendre son envol et disparaître au loin. C’est alors, qu’il aperçut ses valises, qui avait été acheminées par dragonnets à en croire sa mère. Il se rua dessus pour voir si elles n’avaient pas trop souffert. Elle contenait ses vêtements, ses livres et un vivarium.

La petite Alatariel s’était levée une fois de plus aux aurores, ses grands yeux bruns s’attardant quelques instants sur le ciel immaculé qu’elle pouvait observer de son lit. Elle était très contente car aujourd’hui, c’était jour de repos ! Elle allait enfin prendre du bon temps mais hors de question de faire la grasse matinée à ça non ! Toute guillerette de cette matinée ensoleillée, elle se rendit à la salle Bergamohv dans l’espoir de se servir un copieux petit déjeuner. Seulement voilà, elle croisa un professeur qui lui demanda d’aller chercher un petit nouveau au Dragoport. Ala du alors renoncer à son casse-croûte, tout du moins pour le moment. Elle prit le chemin qui la mènerait vers l’endroit indiqué, sa joie légèrement entachée. Elle allait perdre une bonne partie de la matinée ! C‘était la troisième fois qu’elle accompagnait un nouvel élève et espérait que le nouveau serait aussi sympathique que les précédents.

*Bon, ou c’est déjà ? Raah, avec mon sens de l’orientation, je sens que ça va être difficile de trouver ! Heureusement que c’est pas la première fois que je viens ici !*

Elle monta une petite pente, et vit au loin le nouvel élève. Elle avait retenu son nom, enfin son prénom, et tout en s’avançant timidement, elle fit de son mieux pour prendre un air accueillant. Puis arrivée devant le garçon qui abordait une jolie couleur chocolat elle déclara, ses joues rougissants légérement :

« Bonjour, euh Robert c’est ça ? Moi c’est Alatariel Celebrian, première année en maison Aeri. Bienvenue à Elementia ! »

Elle avait tout dit d’une traite., sans répondre son souffle. Puis pensant avoir employé un ton bien trop protocolaire, elle rajouta en souriant timidement :

« Tu peux m’appeler Ala si tu veux, je te servirais de guide jusqu’au château… »

Elle jeta un coup d’œil en direction des affaires du garçon, et pensa une fois de plus qu’elle aurait à les porter jusqu’au hall. Elle eut une petite grimace, mais ne dit rien attendant que le nouveau parle un peu. On lui avait dit que c’était un terro, et Ala remarque que c’était déjà le deuxième qu’elle accompagnait. Pour l’instant elle avait rencontré de nombreux terros, et excepté Cigüe elle les avait tous trouvé très gentils ! Elle espérait qu’il serait de même pour Robert.

(Aaaah, je désespérais! Very Happy

)

Robert refermait la valise qui contenait son vivarium, après s’être assuré qu’il n’était pas cassé, lorsqu’une petite voix l’interpella.
Il tourna la tête et vit une jeune fille plutôt jolie qui le regardait de ses grands yeux noisette. Elle lui sortit une grande tirade contenant son nom qu’il ne réussit pas à saisir.

* Alatriel-célibri-quoi ? *

Puis elle lui dit qu’il pouvait l’appeler Ala et qu’elle était son guide.

« Euuuh, bonjour, Ala. J’m’appelle Robert Torment. » (à prononcer Roberte Tormente, à l’anglaise quoi.)

« Tu m’as dit que t’étais une aéri ? Le vent, c’est ça ? Moi, j’suis terro ! Enfin, j’vais l’être bientôt. »

Regardant, la tenue d’Ala, un uniforme aux couleurs des aéris et une écharpe de soie irisée à son cou, il remarqua qu’elle fit la grimace.

« Ah , tu r’gardes mon vivarium avec mes vers de terre. N’ais pas peur, ils ne vont pas sortir. Et puis, j’vais les porter, avec cette grosse valise là. Elle est plus lourde. Tu n’as qu’à prendre la petite si tu veux bien m’aider. Mais, tu n’es pas obligé, tu sais ! J’peux tout porter, mais il faudra m’attendre »

(^^)

La petite Aeri écarquilla les yeux. La façon dont le jeune garçon prononçait son nom … était-ce un anglais ? Ala dévisagea le nouveau terro avec une attention toute particulière. Se rendant enfin compte qu’il était très malpolie de fixer son interlocuteur avec des yeux grands comme des recoupes, elle porta son regard le sol soudain gênée. Poussée par la curiosité, elle lui demanda :

« Tu … tu es anglais ? Non parce que moi je suis anglaise et puis… »

Elle ne rajouta rien, persuadée de paraître totalement ridicule. Voila qu’elle se mettait à parler de sa vie et à un inconnu qui plus est ! Elle devint soudain rouge comme une pivoine et pour changer de sujet elle répondit vivement à la question du garçon. Peut être un peu trop d’ailleurs.

« Oui c’est ça … le vent ! Tu es terro ? C’est bien, la plupart des terros sont gentils… »

Puis le nouveau parla de son vivarium, et de ses vers de terre. Alatariel était tellement soucieuse de savoir qu’elle impression elle donnait qu’elle ne trouva pas étrange la passion du garçon. En cet instant, amener des vers de terre à Elementia lui paraissait totalement normal, presque évident. Prenat bien trop à cœur sa tache, elle répliqua avec ardeur :

« Non, non ne t’inquiète pas, je vais t’aider .. je suis ton guide donc je dois t’aider ! »

Puis elle attrapa l’anse de la grosse valise et essaya de la soulever. Sans succès. Ne se laissant pas démonter pour autant, elle essaya une nouvelle fois de la porter, mettant tout son poids en arrière. Tout ce qu’elle réussit à faire, ce fut de tomber à la renverse, sur les fesses.

« Aïe ! »

Presque aussitôt elle se releva toute n s’écriant :

« Tout va bien, tout va bien ! »

La chemise de travers, les cheveux en bataille, on pouvait dire que la petite avait bien réussit son entrée !

Le regard de Robert croisa celui d’Ala, qui le dévisageait ouvertement. Il s’y perdit un instant. Puis gêné, le garçon baissa les yeux. S’il avait pu rougir un tant soit peu, il l’eut fait.
La jeune aéri lui parla de leurs origines communes. Robert releva la tête un peu surpris.

* Une anglaise. *

« Oh ! Toi aussi. J’suis anglais, mais j’ai grandit en France, jusqu’à ma rentrée au collège de Canterburry. »
« Mais au fait, ç’a s’trouve où Elémentia ? J'ai r’gardé sur une carte mais j’ai rien trouvé. Même sur Internet ! »

Ala lui dit que les Terros étaient gentils. Ce qui le rassura, car il avait craint, ce premier contact avec le monde des sorciers.

* Les terros sont donc gentils. Ca m’rassure. Et, si tous les aéris sont comme Ala, ça va aussi. *

Robert trouvait Ala très gentille.
Comme celle-ci se saisit de la grosse valise, il mit celle contenant son vivarium sur son dos à l’aide des sangles prévues à cet effet. Il allait se saisir du bagage restant, lorsque l’aéri chût sur les fesses sous le poids de la malle.

«Ca va ! Attends, j’vais t’aider ! »

Il voulut l’aider à se relever, mais celle-ci, était déjà debout.

« Ca va ? Tu n’t’es pas fait mal ? », dit-il inquiet.

Elle affirma avec force que tout aller bien. A la vision que lui offrit Ala, ébouriffée, la chemise de travers, il sourit.

*Et, elle est rigolote en plus. *

« J’vais la prendre. Tiens prend la p’tite. », dit-il en lui tendant la petite valise.

Il prit le bagage restant et tiqua.

« J’ai rêvé ou t’as parlé d’un château !! »

* Un CHATEAU ! *

« Un château comme en Ecosse, hanté, ou celui de Cendrillon, ou un château fort, avec des machines de guerre et plein de guerriers et un roi ? »

Ala ne s’était donc pas trompé, le terro était bel e bien un anglais ! Elle l’observa encore quelques secondes, comme si elle s’attendait à une blague. Il était plutôt rare de trouver des élèves anglais dans une école française, surtout que Robert maîtrisait parfaitement la langue française. Toute heureuse de pouvoir employer sa langue maternelle, elle s’écria :

** « C’est vrai alors ? C’est super je ne pensais pas qu’il y aurait un anglais à Elementia ! Mon père est français, mais je n’ai jamais vécue en France ! » **

( hj :les ** c’est pour quand Ala parle en anglais, je vais pas m’amuser à l’écrire directement dans la langue vu mon niveau lol !)

Puis elle lui fit un grand sourire tandis qu’il lui posait la question souvent entendue. Pour Robert tous comme pour les précédents nouveaux qu’elle avait accompagnée, elle répondit :

« Euh en fait je n’en sais rien … je ne connais pas trop la France, je connais que Elementia … Je crois que c’est un secret pour pas qu’on soit attaqué par des méchants sorciers mais je n’en suis pas sure ! »

Contrairement au Terro, Alatariel ne s’était jamais posé la question. Pour elle Elementia se situait en France, et c’était largement suffisant !
Puis, lors de sa vaine tentative pour soulever la valise, Robert de son côté prenait avec lui son vivarium. Après la chute de la petite fille, il s’enquit aussitôt de son état. Ala trouvait cela très gentil de sa part, et même si elle ne l’avait que trop dit, elle répéta encore une fois :

« Je t’assure que ça va, juste je pensais que c’était plus léger ! »

*Ou que j’étais plus forte … *

Elle essaya tant bien que mal de rajuster son uniforme, et aplatit d’un geste fébrile ses longs cheveux. Elle s’empara de la deuxième valise à la demande du garçon et constata qu’il n’était absolument pas au courant de l’existence d’un château ! Contente de pouvoir parler de l’école, elle déclara avec enthousiasme :

« Oh oui c’est un très grand château, dans le genre ancien et bourré d’enchantements et magie ! Tu verras rien que de te balader dans Elementia c’est une aventure ! Mais je te montrerais tout quand on sera arrivés ! Euh… là oui on doit passer par la forêt, puis par les jardins , tu verras c’est très .. joli. On y va ?»

Elle indiqua d’un mouvement de main la grande foret qui débutait non loin, avant de s’y diriger, faisant signe au garçon de la suivre.

(Suite dans la forêt?)

(Ok pour les **. Quoi que moi je me débrouille un peu mieux. Mais, on ne va pas se mettre à lire avec un Harrap’s sous le coude. Lol ! )

Ala eut l’air contente d’apprendre que Robert était anglais. Elle utilisa d’ailleurs sa langue maternelle pour le lui dire.

** « Si tu veux, on peut se parler en anglais quand on est ensemble. Ou, si tu t’ennuies du pays, … aussi ! N’hésite pas ! Ca me fera plaisir. » **, lui répondu Robert, en la regardant avec compassion. Il savait ce que c’était que d’être loin d’une personne que l’on eût voulue à ses cotés. Quoique avec son père, c’était différent. Il ne l’avait jamais vu.

Ala lui dit qu’Elémentia était en France, sans pouvoir en situer le lieu exact.

* En France ! C’est vrai, je n’ai même pas pensé à la langue que je devais employer pour parler ici. Il faudra que je demande à un professeur, où on se trouve. *
Robert attendit que l’Aéri remit de l’ordre dans ses vêtements et ses cheveux. Puis, en le menant vers la forêt, la jeune enfant lui confirma l’existence du château.

*Un très grand château, dans le genre ancien et bourré d’enchantements et magie ! ! J’entre dans un rêve ! Et dire que j’aurais pu être moldu, comme Maman, Sarah ou les autres ! Oh ! Que j’ai de la chance ! *
Les yeux pétillants, Robert arborait un large sourire qui reflétait ses pensées.

(Va pour la forêt ! Je poste !)