Théo

Théobald MURAT dit « Théo ».



Physique:

Théo est un jeune garçon plutôt petit pour son âge mais qui cache une réserve d’énergie apparemment inépuisable. Sous une allure chétive, il cache un gamin solide, très difficile à fatiguer, qui n’est jamais malade. Il est agile, aime à bondir, grimper, courir, nager… dans tous les sens. C’est un explorateur né.
Il sourit rarement, parle avec un accent chechotant étrange et possède tout une gamme d’expression faciale pour se faire comprendre facilement des choses qui l’entourent.
Il est toujours vêtu de vêtements trop grands, vieillots et usagés dans lesquels il se sent à l’aise. Il aime beaucoup aller pied nu quand il fait ses escapades.
Regard : Ses yeux change facilement de couleur, du noir au gris, en fonction du temps et de son humeur.
Cheveux : châtain généralement
Taille : 113 cm pour 35 kg.
Age : 11 ans



Histoire:
Théobald MURAT est né à St Hérent, dans un tout, tout, tout petit village au sommet d’une falaise de l’Auvergne profonde, au cœur d’un canton qu’on nomme la Comté. Oui vous lisez bien, La Comté, comme le pays de Bilbo le Hobbit décrit par l’écrivain linguiste anglais J.R.R. Tolkien. Pourtant, loin de l’esprit idyllique de ce coin de terre imaginaire, La Comté de Théo est l’une des terres les plus étrange et sauvage de France et peut-être même… du monde. C’est entre autre dans cet étrange petit coin de nature où les villages se perdent de vue et même parfois se perdent tout court, que se tient, inexpugnable… La Forêt Profonde, celle des Contes de Fée.



Théobald MURAT a eut une entrée difficile dans la Vie. Sa mère est morte le jour de sa naissance et personne n’a jamais connu son père. Il s’est présenté à la porte du monde, tristement, vous en conviendrez, à la fois orphelin et bâtard. C’est son grand père maternel, un dénommé Martin MURAT, un vieux bonhomme bourru et bougon, qui en a reçu la garde bien malgré lui. Petit paysan, Monsieur MURAT n’a pas de temps à consacrer au gamin. Du berceau taillé dans le tronc d’un vieux chêne jusqu’à son entrée à la petite école, Théo s’élève seul. Il vit seul du matin au soir et du soir au matin. Il apprend à marcher seul. Il apprend à parler seul. Il apprend à lire seul. Il ne fait qu’un repas par jour comme son grand père composé de laits, de fromages et de haricots. Il ne pousse pas bien vite ni en hauteur ni en largeur et ne semble jamais devoir ressembler à la montagne qu’est son grand-père. Ce dernier ne s’étonne de rien et ignore totalement l’enfant. Les deux ne s’adresse pas la parole en 5 ans.



A 5 ans justement, vêtu d’un simple bliaud de jute, de pantalons de velours usés trop vastes et de gros godillots trop grands, le vieil homme l’envoie d’un « Va à l’Ecole » à la petite classe multi-niveaux du village de St Germain à 2 heures de marche… à travers la Forêt Profonde. Pourtant Théo ne semble pas avoir peur de traverser l’étrange lieu où rode encore toute sorte de monstres disparus ailleurs. Bien au contraire, Théo se sent dans le lieu sombre mieux que chez lui et se plait à quitter le chemin dès que possible pour faire son école buissonnière. Il y découvre un monde fabuleux de gnomes, de fées, de nymphes et tout une ménagerie d’être extraordinaire qui lui font vivre des aventures exceptionnelles qui révèlent déjà que le gamin n’est pas un petit garçon ordinaire… des histoires dont il peut rêver à loisir quand il arrive enfin en classe. Autant dire que son instituteur, un grand homme sec et désagréable, ne voit en lui qu’un petit arriéré de fainéant tout juste bon à recevoir des coup de règle métallique sur les doigts et à passer sa vie au coin. Pourtant Théo lit et écrit mieux que les enfants de CM2, même si il ne comprend rien à ses sciences si différentes de celle que lui expliquent les habitants de la forêt. Quant à ses camarades de classe, ils ne se lassent pas de se moquer de lui, de ses vêtements, de son accent chechotant très auvergnat et de ses rêves niais. Il le traite de bâtard, le houspille, le bouscule, le tape des fois, lui prennent ses affaires et l’humilie. Théo se laisse faire, trouvant refuge dans les souvenirs de la marche du matin et dans les espoirs de celle du soir.



Ainsi en va-t-il de la vie de Théo jusqu’à l’âge de 11 ans… jusqu’à la lettre d’Elementia qui le qualifie pour entrer à l’école, avec une bourse, sous la recommandation du Grand Vénérable de La Forêt Profonde, un très vieux hêtre de ses amis.

Caractère:
Théo est un gamin curieux, enthousiaste, armé d’une solide volonté et d’un très bon fond. C’est un héros dans l’âme qui donne tout au nom de l’amitié et sans attendre aucune reconnaissance en retour. Il ne possède rien mais donnera sa chemise à quelqu’un qui en a besoin. Il ne baisse jamais les bras, n’est pas une proie facile pour le désespoir et fait toujours bonne figure. Enfin Théo ne semble pas avoir peur de grand-chose. Il se mettra facilement dans des situations périlleuses sans trembler.
Par contre Théo est dans les nuages dès que l’action s’éloigne et ses pieds quitte vite le sol. C’est un garçon lunaire dont il est parfois difficile d’attirer l’attention si on n’est pas un dragon ou un géant des tempêtes. Il ne fait par exemple aucune différence entre une jolie fille et un bon copain.

La découverte de ses pouvoirs :
Théo a appris tout seul à marcher, parler, lire et écrire. Il adore lire. Mais jamais il n’a compris que cela avait quelque chose d’exceptionnel.
Théo utilise depuis tout petit ses pouvoirs en jouant avec les êtres de la Forêt Profonde. Il ne maîtrise rien mais possède un potentiel extraordinaire, en particulier lorsqu’il s’agit d’aider un ami. Il change de forme souvent au gré des rencontres sans comprendre que c’est lui qui en est responsable : il devient tour à tour petit et vole dans les airs sur des montures étranges comme un geais ou une lucane, grand et reconstruit des montagnes au cœur de la Forêt mais aussi se transforme en toute sorte de créatures : poissons, elfe ailée, minimoys, loup, renard, lapin, serpent…
Ce sont les êtres de La Forêt, qui l’ayant pris en affection guide ses pouvoirs. Le Grand Vénérable de La Forêt Profonde a lui-même signalé à la directrice d’Elementia le talent du jeune homme, appelé à devenir un Très Grand Sorcier.
Le garçon est impatient d’entrer à Elementia. Il aime beaucoup la Magie et rêve de devenir un bon sorcier.
Son grand père eu une réaction enthousiaste à la lecture de la lettre de la directrice : un « mfff » et un haussement d’épaule. Plus que Théo n’en avait jamais eu de son grand père en matière de communication.

Particularités:
Théo trouve facilement à parler à tout ce qui veut l’entendre… y compris les animaux et autres créatures extraordinaires.



Il a des dons latents manifestes pour le soin aux créatures magiques et les transformations.
Il n'a par contre aucune affinité avec les machines et pour les sciences en général.