Bagatelle et petites affaires[terminé]

(Nous arrivons de Là)

Narcisse ouvrit la porte de son magasin en retournant le petit écriteau de cuivre sur "ouvert". La clochette de cuivre tinta joyeusement quand il ouvrit la porte. Il s'inclina et laissa passer la jeune femme avec un grand sourire. Il s'amusait follement : Les femmes avaient toujours été pour lui un sujet passionnant et complètement imprévisible. Son récent voyage au pays des sirènes lui faisait penser que cette particularité féminine devait être un trait commun à toutes les races, et celle de la sienne n'avaient rien à envier aux autres plus mythiques...

Son seul défaut, avec la gente féminine, était qu'il n'en avait jamais assez. C'était une des raisons, d'ailleurs, pour laquelle Wilma l'avait quittée. L'autre, plus intéressée, de sa femme, était sa déroute lente mais flagrante.

Toujours souriant, il entra en suivant, son regard s'inclinant très tenté vers les fesses de la jeune femme. (HJ : Ceci est un role play, n'allez rien vous imaginer !) Discrètement, bien sûr. Arrivé à sa hauteur, il la guida jusqu'au rayon du quidditch. Il n'y avait pas touché. Pas même trié. Les tenues de quidditch, detoutes les maisons d'Elémentia reposaient sur leur cintres, et des caisses de stock, à coté, s'ouvraient béatement sur toutes sortes de vêtements complémentaires.

"Voilà !" dit il en présentant d'un mouvement du bras le rayon : "Je vous propose mon stock et l'exclusivité des tenues de quidditch pour... Allez, puisque c'est vous, je vous laisse le tout pour 20 MO... Qu'en pensez vous ?"

Il savait qu'il lui proposait une bonne affaire, mais s'il lui venait l'idée de marchander, ce coeur d'artichaut cèderait malgré tout.

Fanny suivit le couturier jusqu' à sa boutique.

Quand il ouvrit la porte, une petite clochette tinta.

Fanny découvrait pour la première fois la boutique, l'ancien couturier étant parti récemment .

Narcisse s'inclina pour laisser passer Fanny.
Bien que le geste fut galant, Fanny ne put s'empêcher de penser que c'était un homme à femme.

Il devait probablement les aimer mais aussi ne jamais en avoir assez.

Ceci dit Fanny n'était pas là pour juger le suposé comportement du couturier mais pour régler une affaire.

Les suppositions de Fanny étaient juste, il s'agissait bien du stock de vêtements de Quiddicth. Elle en rêvait de ce rayon.
Quel plaisir ce serait de l'accueillir dans sa boutique!

Fanny prit cependant quelques instants pour faire le tour du rayon, voir ce qu'il contenait et évaluer la valeur de la marchandise.

20 Mo était le prix proposé.
Le stock les valait sûrment mais Fanny en bonne commerçante se devait de négocier.

"Ce stock est encore assez complet, cependant il est un peu défraichi au point de vue mode.
Les uniformes des joueurs sont à revoir...
Disons.....17 Mo"

Fanny se devait être prudente; il s'agissait tout de même d'une grosse somme et il lui faudrait quelques temps quand même pour récupérer son investissement.

Fanny s'y connaissait, Narcisse s'en rendit compte tout de suite. A sa manière d'inspecter la marchandise, l'examiner... Il la regarda évoluer dans le rayon, se laissant bercer par le rythme de sa marche. Quand elle se retourna vers lui, il lui fit un grand sourire.

Elle lui donna son avis. 17 MO était encore une grosse somme, et là, tout de suite, il le lui aurait donné pour rien. Les femmes seraient décidément la pire de ses faiblesses ! Tout sourire il lui reprit la main et tout en s'inclinant pour lui baiser à nouveau il lui répondit d'une voix qu'il fit douce et ensorcelante... Un peu comme les sirènes l'avait fait avec lui... :

"17 MO... Cela me convient parfaitement... Tout ceci est à vous, chère Fanny ! Vous permettez que je vous appelle par votre adorable prénom ?"

Après s'être redressé, il lui proposa son bras et continua tout en la regardant de son regard étrange dut à ses yeux vairons : "Peut-être pourrions nous conclure... cette affaire autour d'un bon café ?"

En sortant de la boutique de quidditch, il avait déjà eu cette idée, mais le "Sorcier Fringant" n'avait rien d'assez rafinné pour accueillir une jeune femme comme elle... Et puis, il avait remarqué un petit salon de thé, juste à coté d'un magasin de musique... L'endroit lui sembla tout à fait approprié...

L'affaire se conclut assez vite.

Le tarif proposé par Fanny fut accepté par Narcisse.
Cependant, cela n'étonna guère Fanny convaincu qu'il aurait presque accepté n'importe quoi.

Il semblait être un peu comme envouté

*Son admiration des femmes risque de le perdre*

Le jeune homme ne sembla pas tout à fait satisfait de la conclusion et proposa de boire un café.
Cependant, Fanny avait plein de choses à faire et à régler d'autant plus maintenant.

"Je suis navré mais je vais devoir décliner votre invitation pour le moment en tout cas mais peut être pourrions nous nous donner rendez vous un peu plus tard dans la journée ou même dans la semaine

J'ai beaucoup de chose à terminer et d'autres à régler, je vais donc devoir y aller.
Pour le règlement, je vous propose de faire le dépôt de compte à compte à la banque"

Fanny était déjà presque sur le pas de la porte et ne laissait donc que peu de choix au couturier

Fanny refusa *soupir*son invitation, mais seulement momentanément. Narcisse retrouva l'espoir. Elle lui parla du règlement à la banque, et heureux de savoir qu'il la reverrait, il lui proposa :

"Douce et merveilleuse Fanny... Voyez comme vous venez d'emplir mon coeur d'espoir... Nous nous retrouverons à la banque lorsque vous le désirerez... Dites moi quand et je viendrais... "

*D'abord la banque, puisqu'elle le souhaite, et les bons comptes font les bons amis... Ensuite obtenir un rendez vous avec elle or du travail, coùte que coùte !*

Il la salua avec toute la grâce dont il était capable avec une belle révérence qui fut digne d'une étoile...

"A très bientôt ma chère... Mais j'y pense ? Souhaitez vous que je vous fasse parvenir tout ça ou viendrez vous le chercher ?"

Lorsqu'elle fut partie, et après avoir bien observée le mouvement de ses hanches pour traverser la rue, le magasin de quidditch se situant preque en face du sien, il se retourna vers son magasin et se frotta les mains, heureux des conséquences de son projet...

Mais à présent, la bagatelle devait être mise de coté car le plus gros de son travail l'attendait... Concevoir les uniformes....

Narcisse ne se laissa pas démonter par l'argumentation de Fanny et prit bien en note la proposition d'un rendez vous ultérieur.

Fanny pour autant n'estimait pas nécessaire de le faire déplacer jusqu' à la banque.
Aussi, elle lui expliqua que Mr Golby connaissait bien ses clients en terme de compte et qu'il pourrait sûrement lui faire le virement et lui donner un reçu sans sa présence.

En revanche, Narcisse souleva un point important et intéressant à svoir comment et quand fanny désirait elle récupérer le stock.

Une idée lui traversa l'esprit.

"Je vais aller à la banque puis retourner à ma boutique.
Peut être pourriez vous me le parvenir à ce moment là et ensuite, nous irions boire un café!"

Fanny franchit la porte à peine sa proposition formulée..
Elle ne pouvait donc pas entendre la réponse.
Ce serait donc la surprise à son retour

(Je continue dans le sujet déjà commencé "Stop Affaire !")