une tenue de soirée et autres vêtements[terminé]

Mélissandre n'avait pas fait les magasins depuis un bon moment et ses affaires avaient bien besoin d'être changées.
Ayant un après midi de libre, elle se décida à se rendre dans la nouvelle boutique de couture.

En effet, l'ancien couturier était parti et son successeur avait réalisé un certain nombre de modifications.

Mélissandre se rendit donc dans la boutique.
Elle entra et jeta un coup rapide aux diverses rayons.

Elle avait envie de flâner dans les rayons mais souhaitait avant tout voir le couturier pour commander une robe du soir sur mesure.

"Bonjour, y a-t-il quelqu'un dans la boutique"

Mélissandre commença à faire un petit tour en attendant une réponse

Une voix s'éleva alors de la réserve. D'abord ténue, puis de plus en plus forte, au fur et à mesure que Narcisse s'approchait de la salle de vente du magasin. Il était assez fier de lui, la robe "Alice Merry" était terminée, et ce, après bien des catastrophes... *L'avantage avec la magie, c'est qu'on peut tout réparer... *

"Quand j'aurais du vent dans mon crâne... quand j'aurais du vert sur mes os... P't'être qu'on croira que je ricane... mais ça s'ra qu'une impressi... * Oh... Pardon, madame, je ne vous avais pas entendue entrer... " Et son sourire s'élargit, charmeur... *Encore une jolie fille ! J'adore ce pays !* "Et que puis je faire pour un si jolie dame ?" demanda t-il en s'inclinant très bas.

Il se redressa et déjà la détaillait méticuleusement, sans la moindre discrétion, il n'en avait pas besoin ! Il était couturier ! Il détaillait ainsi les femmes pour deviner leur taille, voyons... ^^ *adorable de partout...* Il soupira d'aise. Puis plongea son regard étrange dans celui du professeur, tout sourire, attendant avec patience que la dame lui dise la raison de sa visite... *Moi, bien sûr ! Mais elle ne le dira pas... ^^*

* : "Quand j'aurais du vent..." de S. Reggiani

Mélissandre commença à flâner dans la boutique.
Elle repéra quelques tenues qui lui conviendraient sûrement et se préparait à s'en approcher pour les essayer quand elle entendit quelqu'un chnater dans la réserve.

La voix se rapprocha progressivement.
Son propriétaire ne semblait pas avoir entendu l'arriivée d'une nouvelle cliente.
Effectivement, le jeune couturier ne l'avait pas entendu, il le reconnut lui même.

Après lui avoir demander ce qu'il pouvait faire pour elle, il détailla Mélissandre avec beaucoup d'attention.

*Quel beau jeune homme...ressaisis toi ma pauvre fille*

Passé la première surprise, Mélissandre sembla retrouver le son de sa voix.

"Bonjour, je me présente Mélissandre Hautecaste, je suis professeur de divination à Elementia.
Voilà ma garde robe aurait bien besoin d'un petit renouvellement.

Autre que quelques affaires moldus dont j'ai besoin , d'une nouvelles paires de chaussures pour sorcier et d'une nouvelle robe, je souhaiterai faire réaliser par vos soins une tenue de soirée.

Je me suis laisser dire qu'elles étaient fantastiques"

Quelle rapidité, Mélissandre avait énuméré tout ce qu'il lui fallait en à peine 2 minutes.
Pourtant, elle n'avait pas besoin de se presser. Pour une fois elle avait le temps

Après un instant de stupeur, qu'il mit au compte de sa beauté ravageuse, la cliente plutôt bavarde lui sortit toute une commande. Il l'écouta un instant surpris par son débit impressionnant, puis lui sourit de nouveau. "Et bien, et bien... Oui, en effet, je donne tout ce qui est en moi pour satisfaire d'aussi jolie demoiselle... " Lui dit il le regard espiègle.

"Pour les affaires moldus, j'ai tout un rayon un peu mélangé, mais ce n'est pas ce qu'on me demande le plus. En revanche, tout est à 5 MA. Profitez en." Il lui indiqua ce qu'il appelait sa friperie au bout du magasin.

"Ensuite, pour les chaussures sorcières, j'ai le grand plaisir de vous proposer deux modèles : Le modèle "soulier sorcier", basses avec leur anneau en cuivre sur le dessus." Il lui montra le modèle. "Bien sûr, nous l'avons de toutes les couleurs... Et le modèle "bottes sorcières" que vous voyez au pied de ce mannequin." Il lui désignait un mannequin portant l'uniforme Aéri féminin.

"Pour la robe de sorcière, je vous propose de passer dans ce rayon et si un modèle vous sied, nous verrons ensemble. Enfin, pour la robe de soirée, étant donné que j'ai besoin de votre agréable jeune personne, j'attendrais avec impatience que vous ayez effectué vos choix...?"

Il lui sourit. Fier de satisfaire aussi vite à ses désirs. Cependant, il rajouta soucieux de paraître le plus attentionné possible. "Mais n'hésitez pas à me demander si vous ne vous y retrouvez pas. Je me ferais une joie de venir à votre secours..."

Le couturier avait écouté et enregistré la moindre demande de Mélissandre.

Elle fut étonnée par sa mémoire.

Tout ce qu'elle voulait était disponible.

Elle pouvait fouiller pour trouver ce qui lui convenait.
Seule la robe de soirée serait vue en dernier car le couturier bien entendu avait besoin d'elle.

Le couturier lui montra une paire de bottes sur les pieds d'un mannequin qui plût au professeur.

"Je suis charmée par vos bottes j'en prends une paire en 39 et pour le reste je vais regarder si je trouve mon bonheur"

Mélissandre navigua entre les rayon de la boutique et commença par la friperie moldue.
En farfouillant, elle trouva ce qu'elle cherchait à savoir une petite jupe portefeuille noire arrivant à mi cuisse.

En retournant une nouvelle fois le rayon, elle trouva un ravissant chemisier rouge qu'elle n'eut pas le courage de reposer.

Ensuite, elle posa sur son bras, ses deux premiers achats et se dirigea vers les robes de sorciers.

Elle opta pour une robe de sorcier classique d'un beau bleu, sa couleur préférée.
Elle se laissa également séduire par une épaisse cape doublée assortie à sa nouvelle robe.

Estimant avoir fini ses emplettes, elle retourna vers le couturier pour se faire faire sa robe.
Cependant, elle croisa le rayon des accessoires et craqua finalement pour une très jolie paire de gants en peau de dragon.

Quelle dépensière était elle quand elle s'y mettait.
En même temps, cela faisait longtemps que Mélissandre n'avait pas acheté de vêtements.

Cette fois, c'était bon.

Elle appela le couturier pour se mettre à la disposition de ses mains


( alors melissandre a pris une robe de sorcier classique, une cape épaisse et doublée, une paire de bottes de sorcier, des gants en peau de dragon, une jupe, une chemisier...pour le moment)

(Merci pour le détail, mais tu avais déjà été très claire . )

Narcisse guettait le moindre signe d'appel de sa jolie cliente. Il lui tardait qu'elle l'appelle. Malheureusement pour lui, elle ne l'appela que ses emplettes terminées. Il était un peu déçu, mais pensait bien se rattraper pendant la confection de la robe de soirée.

Il l'accueillit au comptoir, tout sourire, et l'aida à se débarasser de ses affaires. Il les posa délicatement et s'approcha d'elle. "Bien... A présent, nous allons voir cette robe de soirée..." Il fit le tour de la jeune femme, en profitant pour à nouveau, la dévorer des yeux.

De Fanny, la gérante du magasin de quidditch, de la fleuriste, de Sam l'ensorceleuse, prof de soins aux créatures magique et de... *Mon Dieu... Qui ai je put oublier...? * Mélissandre était la plus difficile d'approche. Mais le défi lui plaisait. Une femme, pour lui était sacrée, qu'elle soit enjoleuse ou froide, facile d'approche ou inaccessible, elles étaient toutes de fines perles à découvrir * Hu hu... oui oui... à découvrir ^^*

Enfin quand il eut fait le tour, et confirmer son impression qu'elle était bien délicieuse de partout... *Rhô... * il se planta en face d'elle, son regard bi colore planté dans le sien d'un vert de jeune pousse. "Très belle dame..." commença t-il plus charmeur que jamais. "vous avez la grâce et la discrétion du timide bleuet des champs. Mais qu'on ne s'y trompe pas, la plante a son caractère, et si elle est discrète, l'intensité de sa couleur en fait une plante noble... Seuls vos yeux viennent contredire cette impression... Leur vert intense renvoie aux sous bois frais de printemps... Que diriez vous d'une robe qui allierait ces deux couleurs ?"

Il agita sa baguette tout en écoutant les désirs de sa jeune cliente et une miriade de paillettes s'envola du sol et vinrent cerner Mélissandre quelques secondes avant de disparaître. Narcisse pouvait être fier de lui. Il s'était bien entrainé cette semaine, après l'accident qu'avait subit la robe d'Alice Merry... Oui, il s'était bien entrainé et à présent, savait lancer le sort de Conficiendam Metiri mentalement.

Quand les paillettes retombèrent, le couturier gardait ses yeux fermés quelques instants de plus que nécéssaire, appréciant les douces courbes *Rhô....* du professeur de divination. Mais l'essentiel, les mesures, était enregistrées dans sa tête. Il les rouvrit et tout en souriant, faisant apparaitre ses dents si blanches, dit : "On va voir ce qu'on peut faire..."

Mélissandre n'eut guère de temps à attendre.
Le couturier semblait l'attendre prêt à répondre à ses moindres désirs.

Il avait un magnifique regard et était à n'en pas douter un incroyable charmeur.
Cependant, il charmait avec délicatesse et subtilité et personne n'aurait su résister à son numéro de séduction...même Mélissandre.

Il l'accueillit au comptoir et l'aida à se débarasser de tout ce qu'elle venait déjà d'acheter.
En prenant les vêtements, Mélissandre sentit le contact de la main de couturier, ce qui eut pour effet de lui teinter légèrement les joues en rose.
On aurait dit une véritable adolescente, toute troublée par ce personnage.

Le couturier plongea son regard dans le soin et commença à décirire ce qu'il y voyait, ce qu'il y ressentait.
Mélissandre, contrairement à toute attenten, soutint son regard sans faillir, sans faiblir.
Elle se laissa bercer par les propos du couturier pendant qu'il prit ses mesures.

Mélissandre avait envie de s'ouvrir comme une fleur qui éclot, d'engager la conversation.
Elle ne connaissait même pas son prénom.

Comme envoûté par la prise de mesure, elle affronta sa timidité et lanàa d'une voix assurée mais douce.

"Vos propositions me semblent tou à fait convenir et puis je vous fais confiance, c'est vous le spécialiste.
Par contre, vous vous connaissez mon prénom mais moi j'ignore le votre, serait-ce trop vous demander de...."

Mélissandre ne put finir sa phrase; les mots commençaient à s'étrangler dans sa gorge, son assurance s'en allait.

*espérons qu'il n'y ait pas prêter attention*

Mélissandre ne voulait pas passer pour une petite sotte aux yeux de...
Il lui fallait à tout prix connaitre son prénom

Narcisse, fin psychologue à ses heures, c'est à dire pas toujours, eu le tact de couper la parole à Mélissandre au moment où sa voix s'étranglait. Il prit alors un air indigné, et répondit tout à fait désolé. "Comment ? Je ne me suis pas présenté ?" Il fronça les sourcils comme s'il se réprimandait lui-même, s'inclina devant la dame et dit d'une voix honteuse. "Ô, Madame ! Comment me faire pardonner une telle indélicatesse ?" Il se redressa, lui prit délicatement la main et lui baisa tout en continuant : "Je me nomme Narcisse Chanterune ! Pour vous servir, douce Mélissandre..."

Quand il la regarda à nouveau, un grand sourire illuminait ses yeux. Tout à son numéro de charme, les idées s'étaient bousculées dans sa tête... "Je crois que je sais ce qu'il vous faut ! Epaules dénudées ! Pour faire ressortir toute la délicatesse de vos courbes, avec cependant une seule bretelle, pour en souligner la teinte si fragile... Un haut court, échancré sur le coté, mais refermé au lacet afin de préserver votre pudeur et votre bienséance. Le haut surplombant le bas, qui laisse apercevoir toute la subtilité de ce petit monticule excentrique qu'est le nombril. Une jupe longue, tombante, en fuseau éffilé, mais évasé vers le bas et tout ça dans un tissu satiné bleu-vert... "

Sa voix avait prit les accents de la psalmodie, comme si sa description était une formule magique pour la faire apparaître, et effectivement, le tissu venait se lacer autour de Mélissandre et prenait peu à peu l'apparence de sa description. Il fit le tour de sa cliente, puis d'un coup de baguette, le regard concentré, il rajouta unedeuxième bretelle sur la même épaule... Il continua à détailler sa création, puis agita encore sa baguette et une "queue de plume abondante apparue en haut de la jupe, tombant en délicate cascade jusqu'au genoux... Il regarda le résulta, fit bouffer les plumes un peu plus et satisfait continua son inspection. "Permettez ?" demanda t-il en glissant sesdoigts dans la chevelure de Mélissandre et en lui remontant les cheveux qu'il fixa avec une "barette diadème" qu'il teinta dans la couleur de la robe.

Il regarda Mélissandre dans la glace en souriant puis d'un regard espiègle échancra la jupe pour la lacer jusqu'au genou...

"Alors ?" lui demanda t-il en la prenant par la main pour la faire tourner devant le miroir.

(Cf : Tenue de soirée - Robe "Bleuet des bois" - ICI)

Mélissandre apprécia le savoir vivre de Narcisse et le ton qu'il prit, honteux de ne pas s'être présenté.
C'était un gentleman auquel Mélissandre ne pouvait résister, c'était son charme sa force et il était difficile de ne pas l'apprécier.

Puis d'un coup l'artiste s'attela à son chef d'oeuvre.
Un artiste, tout à fait le terme qui convenait, il composait la robe au rythme de ses idées, de ses pensées, scandées à un tempo inaudible des clients de la boutique.

On aurait pu croire qu'une petite fée minuscule se trouvait à côté de son oreille et lui soufflait, lui guidait la main.
Mais non c'était l'Inspiration avec un grand I.

Mélissandre se laissa enserrer par le tissu sans faire le moindre mouvement de peur de couper Narcisse dans son élan.
Quand il eut fini, il se permit de glisser les doigts dans sa chevelure pour la lui remonter et la nouer avec une barette qu'il assortit à la robe.

Il prit avec délicatesse sa main pour la faire pivoter face au miroir.

Mélissandre regarda, observa, détailla avec beaucoup de minutie.
Elle resta interloquée devant la robe.

Elle ne se reconnaissait pas, ce n'était pas son style de porter une tenue aussi osée mais qui en même temps lui permettait de conserver sa pudeur naturelle.

Mélissandre était conquise.
Jamais, elle n'aurait acheté une telle robe mais là de la voir sur elle et faite pour elle, elle l'aimait et en était pleinement satisfaite.

Elle se retourna vers Narcisse et comme une enfant, d'un air tout à fait naturel, elle lui fit une bise sur la joue en signe de reconnaissace de son travail.

"Narcisse vous êtes un artiste et je serai ravie de porter votre chef d'oeuvre"

Narcisse s'était placé derrière Mélissandre afin d'admirer avec elle le résultat obtenu. Il la vit s'admirer, rosir un peu des joues sous l'effet de la joie, ou peut-être par pudeur. Mais ce qu'exprimaient ses yeux, eux ne laissait aucun doute. Elle aimait le résultat.

Il en souriait d'aise quand elle se retourna d'un coup, se trouvant presque entres ses bras et l'embrassa sur la joue, à la manière d'une petite fille. Au début surpris par une telle réaction, il ouvrit grands les yeux, mais son sourire les rattrapèrent presqu'aussitôt, et c'était lui, à présent qui rougissait un peu. *Charmante...*

Citation :

"Narcisse vous êtes un artiste et je serai ravie de porter votre chef d'oeuvre"

"Oh... oh..." dit il, ravie du compliment, mais bien sûr jouant la modestie. "Je n'ai fait que mon travail..." Un petit sourire malicieux vint se placer sur ses traits, et il leva sa baguette. Aussitôt, de la musique envahit le magasin, et Narcisse s'inclina devant sa belle et lui demanda d'une voix grave : "Belle enfant, me ferez vous l'honneur de cette danse ?" Et il se redressa en lui tendant la main.

Narcisse sembla un epu désorienté par l'attitude de Mélissandre mais très vite il reprit sa contenance.
Il apprécia le compliment sur son travail même s'il préféra afficher de la modestie.

C'était cet ensemble d'attitude qui le rendait séduisant aux yeux de Mélissandre.

Et là, tout à coup ce fut Mélissandre qui apparut pertubé.
Narcisse, d'un geste fort élégant de sa baguette, permit à la musique d'envahir le magasin.

Il voulait une danse, il voulait faire danser Mélissandre.

Cette dernière lui tendit la main et le laissa la diriger, prête à tourner et à tourner à volonté dans les bras du couturier.

Ils ressemblaient à des adolescents et pourtant quelque chose de si adulte les animait

Narcisse passa un bras à la taille de Mélissandre et retint sa main dans la sienne. Il l'entrainna sur les melodies de la musique dans une danse virevoltante et langoureuse à la fois. "Ainsi vous pouvez essayer son confort en avant-première, et moi, j'en profite odieusement belle Mélissandre !" dit il un air coquin sur les traits.

Il dansa avec elle tout le temps que la musique joua. Il n'était pas un très bon cavalier, mais faisait de son mieux. Lorsqu'elle s'arréta, il regarda sa cavalière, un sourire brillant écartait ses lèvres. "Vous êtes merveilleuse... " Puis s'écartant d'elle, toujours en la tenant par une main, il la fit tourner, redressa une plume qui était retombée trop bas à son avis. "Comment vous sentez vous dedans ? Rien à redire, c'est sûr ?" Il attendit de voir si la dame avait d'autres désirs, prèt à la satisfaire jusqu'au bout.

Ils dansèrent un petit moment.

Narcisse faisait de gros efforts pour être un bon cavalier et cela était plutôt réussi.

La robe suivait parfaitement les mouvements, elle n'enserrait pas Mélissandre et mettait tous les mouvements en valeur.

Irréprochable, elle était parfaite.

Quand la musique eut fini, Narcisse replaça avec délicatesse les plumes de la robe et voulut savoir si tout convenait à Mélissandre.

"Je n'ai rien à dire Narcisse, elle est parfaite et cette petite danse me conforte dans mon point de vue.
Par contre, ne le prenez pas mal mais je vais devoir vous laisser maintenant, j ai des cours qui m'attendent et je suis déjà restée plus longtemps que prévue.

Aussi si vous permettez, je vais me changer et vous réglez tous ces merveilleux achats"

Mélissandre ne voulait pas paraitre grossière mais elle avait encore quelques courses à faire et des cours à revoir

Narcisse avait essayé de passer le plus de temps possible avec Mélissandre, mais avec une élégante pirouète, elle s'échappait à nouveau. Le couturier eut un pincement au coeur.*Déjà???!* "Hum... Oui... oui, tout à fait..." Il leva à nouveau la baguette et Mélissandre fut vétue de nouveau des vètements qu'elle portaient en arrivant. Un nouveau coup de baguette, accompagné de la formule "Ranjtwala !" et la robe de sorcière, la cape et tout le reste suivit dans une poche en papier craft, bien rangé. Au fur et à mesure, Narcisse appuyait sur les touches proéminentes de sa grosse caisse enregistreuse sortie d'un fim de western.

Un ticket en sortit qu'il tendit à Mélissandre. Dans la poche, il rajouta une petite boite dans laquelle se trouvait une barette semblable à celle qu'il avait placé dans ses cheveux un instant auparavant. "Un modeste cadeau pour une femme inestimable..."

Citation :

1 x robe de sorcier class....................7 Ma
1 x cape épaisse et doub..................12 Ma
1 x paire de bottes sorcière..............10 Ma
1 x paire de gant de dragon.............12 Ma
1 x friperie.......................................5 Ma
1 x friperie.......................................5 Ma
1 x robe de soirée...........................25 Ma
___________________________________
Total..............................................76 Ma

Il la regarda tout en faisant passer le volumineux paquet par dessus le comptoir. Il souriait, essayant d'attrapper encore au passage, le délicat regard du professeur. Au bout d'un petit instant de silence, il demanda d'une voix grave, presque soufflée :"Puis je espérer vous revoir ?" Il ne serait pas dit qu'on lui échapperait. Mélissandre avait conquis son coeur d'artichaud, et il en éprouvait une certaine tristesse de constater que la jeune femme n'en oubliait pas ses devoirs dans ses bras....

Mais Mélissandre devrait prendre du temps. Soit, il y passerait le temps qu'il faudrait pour apprivoiser le petit animal craintif qu'elle était... "Cela fait un joli paquet...? Peut-être souhaiteriez vous que je vous le fasse livrer au chateau ?" Son sourire venait de s'accentuait, encouragé par la perspective de lui livrer lui-même ses courses, *et en profiter... hé hé...*

Un seul coup de baguette fut suffisant pour que Mélissandre retrouva ses habits classiques.
Ils étaient bien moins beaux que la robe de soirée mais bon il fallait se faire une raison et la quitter pour la remettre le jour d'une grande occasion.
Et puis, Mélissandre pouvait avoir le sourire, elle venait de refaire sa garde de robe et de se racheter une tenue de sorcière classique.

Ils se dirigèrent vers la caisse et Narcisse prépara la note pour Mélissandre.
Il lui offrit une barette semblable à celle qu'il lui avait placée avec beaucoup de douceur dans les cheveux.

Elle afficha un sourire un peu gêné mais ravie du cadeau qu'elle venait de recevoir.

"Je vous remercie Narcisse.
Votre geste me touche.
Pour le paquet, ne vous inquiétez pas je vais me débrouiller mais c'est gentil."

Mélissandre ouvrit sa bourse et régla Narcisse.
Elle prit son paquet et se dirigea vers la sortie ravie de son moment de courses.

Avant de sortir, elle se retourna à peine et dit
"Je pense que nous pourrions nous revoir, c'est une possibilité toute à fait envisageable. Envoiyez moi un hibou le jour où cela vous tente.
A bientoôt Narcisse"

Mélissandre était plus osée qu'à son habitude mais pour une fois cela ne faisait pas de mal même si Narcisse était un charmeur...

Citation :

Pour le paquet, ne vous inquiétez pas je vais me débrouiller mais c'est gentil."

Narcisse fit une tête de trois kilomètre. La seule et unique occasion de revoir sa cliente venait de s'envoler. Il avait donc échoué ? Non... Pas possible ! Il était déjà en train de se remotiver pour réentreprendre une nouvelle cours assidue à la jeune femme, quand tout à coup une nouvelle phrase prononcée par le professeur lui fit perdre un peu pied tellement que la déclaration fut imprévisible et surtout si à-propos.

Narcisse retrouva son sourire, qu'il étira au point de montrer ses belles dents blanches aux canines légèrement plus longues que les autres. Et répondit d'un ton doux et mielleux :"Mais chère, très chère Mélissandre... Un hibou ? Attendez vous à en recevoir un dès que vous serez rentrée, et même une dizaine... Peut-être même une centaine apportant chacun une nouvelle invitation pour les centaines de minutes où j'aurais été séparé de vous...?!"

Il la raccompagna jusqu'à la porte, lui baisant la main, incliné comme devant une reine. Il se redressa. "Convenons d'un rendez-vous sur le champs.... Je ne voudrais pas que votre indépendance souffre de mon insistance..."

Narcisse raccompagna Mélissandre jusqu'au bout et lui baisa la main.

Sa détermination ne s'évanouit pas quand Mélissandre lui proposa de prendre rdv avec un hibou.
Il relança le sujet et voulut tout de suite fixer une date.

Pour Mélissandre, cela allait beaucoup trop vite et elle préféra maintenir sa position.

Elle s'inclina légèrement et sortit de la boutique

"Le hibou, je préfère le hibou, au revoir"

Il ne restait plus dans la boutique que l'odeur de son parfum

Narcisse eut l'impression de se prendre un lampadaire dans les dents. Elle désirait un hibou, mettre de la distance entre elle et lui... *Mais bientôt cette même distance lui pèsera... hu hu... D'ici là, et bien je ferais comme elle l'entend*. "Bon"... Dit il en regardant la jolie Mélissandre disparaître dans la rue piétonne. Sa bouche s'élargit sur un sourire content et il murmura pour lui "Ma qué Bella !" Il lui envoya un baiser alors qu'elle ne pouvait plus le voir, et il rerentra dans sa boutique en sifflotant.

*Insaisissable Mélissandre....*