N'y voir que du feu.

Je viens d'ici.

Lalwende se mouvait lentement vers le bureau de sa directrice.
Paradoxalement, elle devait la voir au plus vite. Mais un nombre de questionnement s’entrechoquait dans son esprit.
Le manque de sommeil y créait un chaos de confusions.

L’avait t’on attendu ?

Elle ne savait pas si Elisabeth pouvait imaginer de quoi elle avait été capable ce sombre jour.
Après avoir croisé ses deux êtres étranges, elle grimpa les marches du château, sans regarder ou elle allait, suivant simplement son but.
L’élève qu’elle venait de voir lui avait mis un doute :

Citation :: Je croyais que …

On n’avait pas prévenus ces enfants ?

Cela n’était après tout qu’un détail, elle avait maintenant tant de choses à régler. Tant d’êtres à rejeter, de démons a combattre, d’esprits à rassembler.
La première chose qu’elle rassembla fut les pans de sa robe. Elle tenait à arranger cela. Rufus avait eu raison, Son allure la rendait faible.
D’une main qu’elle passa sur son long manteau elle recousu chaque déchirures.
De l’autre qu’elle posa sur sa robe, elle lui rendit son aspect premier.
Elle esperait que la magie puisse réparer d’autres choses d’un simple geste de la main, tout en sachant que se ne serait jamais le cas.
Lalwende était maintenant présentable.
Postée devant la porte, d’une main meurtrie, ignorant le heurtoir, cogna, a deux reprise. Elle finie par entrouvrir dans un soupir, presque de soulagement, la porte du bureau.

La mort n’aurait-elle pas été plus salutaire ?

(Ma puce avait 1h44 quand tu as posté!! sniirf)

La directrice assise derrière son bureau s'attendait à ce moment à toute visite mais absolument pas à celle qui allait suivre.

Quand elle entendit frapper, après la phrase rituelle d'invitation à entrer, c'est dans un mouvement instinctif, rodé par des années d'habitude qu'elle leva sa baguette pour ouvrir la porte d'un léger sort. Seulement, elle n'eut pas le temps de penser la formule que son visiteur entrait déjà et la laissait, légèrement surprise.

Une personne se présentait dans l'encadrement de la porte et en l'apercevant, Elisabeth perdit toute force et sentit ses lèvres s'ouvrir dans une sorte de suffoquement. Son bras, armé de sa baguette, retomba lourdement sur son bureau, faisant un bruit sourd qui, salutairement, lui redonna quelque peu ses esprits.

Etait-ce une allucination? une vision provoquée par la trop grande fatigue d'Elisabeth. Etait-elle seulement éveillée?? ou dormait-elle sur son bureau sans s'en rendre compte...?

Lalwende, car cela paraissait être elle, était pourtant là, sur le pallier de son bureau, l'air aussi vivante qu'elle avait eu l'air...

Aussi rapidement que la surprise ou la stupeur l'avait envahie, une sorte de certitude vint prendre une légère place en Eli.
Au tout fond d'elle même une voix soudain lui disait "Je le savais..."

N'avait-elle donc jamais cru à la mort de son amie? N'avait-elle pas pourtant elle même ramassé ses cendres et ne les avait-elle pas protégées dans un écrin solide..? Comme une partie d'elle pensait qu'un jour, elle pourrait revoir son père, est-ce qu'elle avait toujours cru qu'elle reverrait Lalwende...?

"Lalwende..."

Sa voix était éteinte, faible et sa gorge asséchée par la surprise.

Ses yeux brillaient d'une joie franche et les secondes qui passaient lui faisaient retrouver son assurance et ses certitudes...

"...enfin te revoilà!..." dit-elle avec une sorte d'ironie idiote de l'ancienne Aqua qui revivait en elle.

Cette phrase pourrait paraître stupide mais il était toujours difficile de trouver les justes mots pour parler à une revenante...

(et heu, mon inspiration un peu ralentie à pas trouvé mieux!! hihi)

(oui, depuis elle a pris de l’âge !)

La porte s’était d’elle-même ouverte avec un certain naturel qu’Elisabeth avait repris par la suite.
Tout d’abord elle avait été surprise. Mais Lalwende n’avait pu y faire attention.
Un sourire se dessina, enfin, discret et furtif sur son visage.

Citation :: « …enfin, te revoilà !»

Son père lui avait donc expliqué ! Mais il avait du lui dire que cela durait que quelques semaines, cette fois ci Lalwende avait mis plusieurs mois a s’en sortir.

Elle était venue là, dès le départ, sans même faire un détour dans ses appartements, la tour des flammens, sa salle de classe ou son bureau. Elle était venue chercher du réconfort, se rassurer. Savoir si tout c’était bien passé.
Son « sacrifice » avait-il été vain ? Elle n’en savait rien.
Pouvait t’elle être elle-même à nouveau ?

Elle espérait qu’Elisabeth puisse lui répondre, elle, ayant reçu une éducation magique si précise. Elle, pourtant de quelques années sa cadette, qui pouvait en savoir tellement plus surtout si son père lui avait parlé de cette fois là, lorsqu’ils portaient le blanc* pour se défendre. Il l’avait tant aidé ! Elisabeth, se devait d’être également un soutien. Cette simple phrase que la directrice avait prononcée avait fait se consumer les craintes de Lalwende.

Mais celle-ci avait t’elle raison de ne pas douter des connaissances de l’enfant Lizbeth ?

Elle s’avança d’un pas bref et toujours debout face à Elisabeth prononça ces mots auxquels elle n’avait pas pu réellement réfléchir, la seule chose qu’elle savait c’est que c’était ici qu’il fallait qu’elle soit :

« Oui je suis là. J’ai vu que la forêt était en vie. » .

Lâchant le regard d’Elisabeth, elle posa le sien par la fenêtre sur le ciel dominant le château, pour retrouver ensuite les yeux verts qu’elle venait de quitter.

« J’ai pu revenir, comme tu le sais, non sans peine et j’ai regretté mon geste plus d’une fois.
Je n’ai pas pu m'arreter de ruminer. J’ai pensé au passé, aux erreurs commises. Comme la dernières fois à vrai dire. J’ai même pensé à la vengeance. A détruire ce qui m’avait détruit, à nouveau. »

Elle regarda Elisabeth, plus ses yeux, son ami en elle-même.
Elle voulait lui parler du passé, mais elle ne savait si celle-ci était prête.
Elle désirait lui parler de magie et de pouvoir mais elle craignait qu’elle ne puisse lui répondre.
Elle brûlait d’impatience de se débarrasser enfin de ses démons.

* Cf Passé des Eidos.

Si la directrice avait encore des doutes sur la véritable présence de son amie en ces lieux ils disparurent dès qu'elle entendit sa voix. Ses mots tintaient de façon caverneuse, comme s'ils portaient encore l'ambiance des lieux d'où elle arrivait.

"Tu l'as sauvée..." dit-elle quand elle parla de la forêt.

Et c'était la pure vérité. Le sacrifice de Lalwende avait été ce qui avait tout rétabli. La chimère tombée, les gobelins n'étaient plus rien, juste des êtres idiots et effrayés, réalisant soudain leur rebellion folle et leurs grands risques à rester près de ces sorciers en colère.

"Il a fallut beaucoup de patience pour lui faire retrouver sa vraie santé, mais elle retrouve ses forces de jour en jour."

Parlait-elle vraiment de la forêt, ou ces mots pouvaient aussi directement concerner le professeur de potion?

Elle parla alors avec confiance de son "voyage", en fait comme si Elisabeth connaissait toute la vérité à ce sujet. La réalité n'était pas celle-là. Lord Eidos n'avait pas directement expliqué les choses à sa fille.
Elisabeth savait que son amie combattait aux côtés de celui qui lui manquait tant, portant le message pacifique avec lui, sans jamais le trahir.
Bien sûr, l'enfant qu'elle était à l'époque avait comprit que cette femme avait un pouvoir particulier, à demi mots, observant quelques échanges étranges entre son père et elle.
Ainsi la voyant revenir à l'heure actuelle en son bureau, elle ne s'était pas sentit tant étonnée mais ne l'attendait pas pour autant.

Elle savait aussi que Lalwende était présente le soir où le drame avait eu lieu.
Elle n'avait jamais osé, et en fait voulu, interroger Lalwende à ce sujet.
Tant de rumeurs avaient circulé sur ce combat, sur cette histoire, qu'Elisabeth en avait été écoeurée. On disait même que Lord Eidos s'était lui même jeté un sort interdit, trop egayé par le wiskey pur feu.
Bien sûr, une version dominait, celle qui rendait l'histoire particulièrement dramatique pour sa sphère familiale... celle qu'on n'avait pu contredire...

La directrice capta le regard de celle qui revenait et le soutint, cherchant à y lire encore des mots, cherchant à lui en transmettre.
L'atmosphère de la pièce était lourde, comme si les murs diffusaient la tension que provoquaient une futur conversation délicate.

Elisabeth ne parlerait pas la première, elle n'en avait pas la force et si Lalwende ne lâchait finalement aucun mot, elle s'en satisferait encore, comme c'était le cas depuis des années...

Les mots d’Elisabeth semblaient réchauffer le sang de Lalwende. Elle était heureuse sa voix, qu’elle connaissait, entre toutes ces voix qui ne cessaient de se faire entendre.

« La savoir tranquille me rassure, » répondit-t’elle en parlant de la forêt.

Il fallut un certains temps a Lalwende pour se rendre compte de la tension que la directrice, d’un simple regard, avait installé dans la pièce.
Les murs semblaient lui murmurer qu’elle devait se concentrer.
Ne pas penser a son retour pour l’instant. Il lui semblait qu’une certaine force devait se mettre en œuvre pour cela.
Les souvenirs se mélangeaient aux idées, noués aux désirs et aux regrets.
Elle ne savait pas par ou commencer. Que lui dire ?
Lui parler de la chimère qu’elle avait détruite ? De ses chimères agrafées dans sa poitrine ?
Le murs que ses lèvres formaient s’ouvrit a nouveau, laissant passer un souffle enfermé :

« Je peux m’asseoir ? Je crois que je suis un peu fatiguée. » Demanda t’elle simplement.

Elisabeth essaya de ne pas se laisser submerger par la lourdeur de l'atmosphère et remercia presque Lalwende de soudain briser le silence en demandant à s'asseoir.
Retrouvant la réalité avec soulagement elle eut un léger sourire.

"Evidement... Pardonne mon manque de savoir vivre..."

Elle comprennait que Lalwende pouvait être fatiguée!! Un voyage aller-retour jusqu'au continent des morts, il y avait de quoi manquer d'energie.
La directrice s'appuya de nouveau sur son siège, retrouvant de plus en plus distinctement ses esprits.
Levant sa baguette, elle proposa alors:

"Veux-tu une tasse de thé...?"

Elle fit appeler un elfe de maison, qui arriva prestement.
Elle demanda poliment thé et biscuits, et quelques minutes après, un breuvage brûlant attendait d'être servit dans une large théière en terre cuite rouge.

Elisabeth leva les yeux vers son amie pour guetter son envie.

Enfin Lalwende s’assit, fatiguée. Ce siège marqua inconsciemment la fin du périple.
Elisabeth proposa du thé. Pendant que l'eau chauffait, dans des manières loin d’être digne de la directrice elle englouti un biscuit, puis deux.
Trop sec pour la réconforter, mais qui pouvait remplir son estomac, habitué désormais à sonner creux.
Le thé fut alors versé, dans une petite tasse rouge, en harmonie avec la théière de glaise.
Elle posa ses mains autour et ce fut une des premières chaleurs bienfaisantes de sa journée. Car elle s’était méfiée même de celle du château.
Habituée aux infusions de ciguë, ici la question ne se posa même pas et elle bu son thé lentement.

« Tu ne sembles pas surprise de ma visite Elisabeth. »

Le goût de miel laissait place au jasmin et la terre rouge entrechoqua l’Ebène noir.

«Ton père t'as donc parlé de tout cela . Cela doit être normal, tu es sa fille après tout, il ne pouvait pas garder touts ces petits secrets.
Tu savais alors que je pouvais en revenir.

Tes frères l’avait appris, je ne sais comment, peut-être était-ce aussi ton père qui avait révélé mes capacité.
Et alors ils me l'ont demandé.»

Elle détourna le regard et se demanda jusqu’où avaient pu aller les trahisons et les erreurs du passé.
Pour ajouter à son fardeau elle découvrait que Lord Eidos avait trahi sa promesse en révélant son secret.

Elisabeth se servit du thé mais n'en bu pas. Elle se contenta, elle, du côté réchauffant de sa tasse et du fumet parfumé de la boisson. Elle avait la gorge serrée et ne pouvait rien avaler. Elle regarda son amie manger deux biscuits, tentant elle d'avaler la boule d'angoisse qui s'était formée dans son cou. Elle savait que cette conversation placerait un peu de lumière sur la mort de son père, et les actes de ses frères. Elle ne voulait pas savoir, en surface du moins car rien, pas même un mouvement ne fit taire Lalwende.

Elle la laissa parler, et ne comprit pas.

"Je ne semble pas surprise, en effet...je le suis pourtant."

Un peu gênée de constater cela, elle baissa les yeux, humant plus profondément le liquide doré de sa tasse.

"Je ne le savais pas. On ne m'a parlé de rien. J'aimerai maintenant que tu m'expliques tout cela. Si je ne parais pas surprise, c'est que la magie m'en apprend chaque jour. Parle-moi franchement Lalwende..."

Elle voulait évidement percer ce mystère, mais surtout approfondir ces paroles de Lalwende concernant ses frères...

(j’aime beaucoup répondre à ce sujet ! Même si je suis plus que lente à ce jeu.)

Une surprise ? C’était dont une réelle surprise pour Elisabeth ?La main de Lalwen, se posa calmement sur le bureau. Le sourcil noir qui ornait son œil droit se haussa. Discrètement, il tressailli.
Lui, lui, jamais il n’avait failli. Un instant, depuis son arrivée dans se bureau a vrai dire, elle avait mis en doute la confiance qu’elle avait accordé à son ancien professeur.
Sa foi s’était ébranlé, se fracassant avec son repos, depuis longtemps tombé à terre lui aussi.
Mais ce « Je le suis pourtant » avait rallumé la confiance que Lal accordait au père de Lisebeth.

Assise en face de son amie, la salle lui sembla plus étroite, plus intimiste. Les murs semblaient avoir clos leurs oreilles, les tableaux paraissaient vides de leurs habitants aux regards inquisiteurs et cette tasse de thé devenait plus qu’un simple réconfort, une vraie liaison entre ces deux femmes.

« Je peux en revenir c’est tout. Tu connais mes pouvoirs, tu connais mes potions. Je l’ai fait cette fois-ci pour la troisième fois.
J’ai cru la première fois pouvoir faire cela indéfiniment, être un oiseau, me désincarner, et revenir. J’ai été naïve. J’ai bu pour rien, pour m’essayer.
J’ai mis quelques mois à revenir.
Ton père au courant de mes essais me surveillait et m’excusais auprès de l’école. »

Le thé qu’elle buvait, lui semblait être le meilleur remède qu’elle ait avalé, la plus apaisante des infusions. Elle savait que cette sensation d’être miraculé s’en irait, que ce thé dans quelques jours lui serait banal.

« La deuxième fois, tes frères avaient pris connaissance de cette capacité, erreur de ton père ou autre, je ne le saurais jamais. Je n’avais pas conscience que mon retour serait plus pénible alors.
Mais le plus difficile fut l’arrivée.
J’ai découvert ce jour là, qu’ils n’étaient plus des nôtres et avaient abusé de mes pouvoirs. »

Elle savait que cette sensation de pouvoir perdre tout d’un instant à l’autre la quitterait.
Que celle-ci laisserait place à une sensation brève d’invincibilité, d’immortalité, dut à son retour. Qui ensuite se métamorphoserait en une nouvelle peur et qu’aucune tasse de thé ne pourra l’apaiser.

« La troisième fois, c’était pour notre forêt, et je crois que je ne le ferai jamais plus. »

La tasse de thé à ses lèvres se vida, de la même manière qu’elle avait vidé son sac, plein de sortilèges du passé, de flacons d’omissions et d’élixir de vérité.

Elisabeth n'avait rien à faire de son thé, elle n'aurait rien pu avaler, la gorge serrée et les mains crispées sur sa tasse. Seule l'odeur apaisante lui permettait d'afficher un calme net malgré les nombreuses interrogations angoissées qui passaient en son être.
Lalwende parla, s'expliqua et comme elle ne buvait pas son thé, Elisabeth en revanche bu ses paroles.
Elle pouvait "en" revenir? Comme cette phrase atteignait son être! Il lui semblait que cette phrase seule tonnait encore en son crâne. Elle pouvait "en" revenir..."en" revenir...elle pouvait! Une sorte de rage prit Elisabeth. Une rage contre la magie qui n'avait pas donné ce don là à son père. Une rage furtive qui ne changea ni son expression ni son comportement mais qui s'enfonça en elle comme une nouvelle douleur.
Elle regarda Lalwende avec une admiration détonnante dans les yeux. De plus, entendre la complicité qu'elle avait avec son père lui plaisait. Elle avait l'impression qu'il était là, un peu parmis elles deux qui l'avait tant respecté et aimé.

Elisabeth serra plus fort sa tasse quand elle parla de ses frères. Que voulait-elle dire par l'idée qu'ils avaient abusé de ses pouvoirs?
La directrice d'Elementia sentit une folle et étrange exitation l'envahir. Elle qui était si loin encore dans l'éclaircissement du mystère de la mort de son père et de la disparission de ses frères, il lui semblait mettre le doigt sur un évènement qui lui en dirait plus.
Elle repoussa franchement sa tasse, n'ayant même plus envie de respirer l'odeur du thé. Elle ne voulait qu'en savoir plus et devait lutter pour que les questions ne fusent pas et ne viennent pas oppresser Lalwende.

"Je n'avais entendu que des rumeurs sur une telle magie. Personne n'osait confirmer la possibilité... C'est quelque chose qu'il ne faut absolument pas dévoiler... il faut que ça reste une rumeur uniquement."

Elle appuya ses dires par un regard qui en disait long. Une telle nouvelle propagée dans le monde sorcier serait la voie directe vers la guerre et la folie...

"Est-ce que la forêt méritait un tel sacrifice..? Je ne saurais jamais te remercier assez...En sauvant la forêt tu as laissé l'école sauve également..."

Maintenant que ceci était dit, elle voulait revenir sur les choses qui la concernait plus directement.

" Il y a longtemps que je cherche des renseignements...des indices... Comment mes frères ont-ils abusés de tes pouvoirs... qu'entends-tu par là?"

Elle n'avait l'air que d'une gamine avide de réponses sur un sujet interdit, mais elle ne pouvait faire autrement que de laisser enfin sortir ces requêtes, cela aurait été trop douloureux d'être si proche d'un indice sans le gratter un peu.

» N'y voir que du feu.
» N'y voir que du feu.
» N'y voir que du feu.
» Priscilla va voir la directrice
» Vous voulliez me voir ?