La paisible arrivée de Maeve .

La fille semblait d'accord avec lui en ce qui concernait de Dragoport. Charles s'arrêta donc sur cette hypothèse.
Ils s'engagèrent un peu plus profondément dans la foret.
Charles trouvait cette fille térs calme et posée, il se sentait assez bien en sa présence, elle semblait comme dans une bulle, sans pour autant être fermée du monde. Il n'avait pas l'impression de devoir parler en sa présence, ou de devoir donner une bonne image de lui, si la jeune fille avait l'air mal à l'aise, Charles ne le percevait pas. Il la trouvait simplement calme, et cela lui allait, il n'aimait pas tellement perdre son temps avec des choses superficielles.

Elle était terro, mais dans quelle maison était il lui déjà ?

" Heu ma maison ? Je n'sais jamais... "
"Enfin j'oublis toujours comment elle s'appelle. Je sais que c'est celle de l'air mais je trouve pas son nom ... Aé quelque chose. "

Charles trouvait agaçant cette manie de devoir toujours se réfférer à sa maison, il avait l'impression qu'on le cataloguait d'office si il disait qu'il était dans telle ou telle maison.
Enfin, la nouvelle ne posait surement pas la question pour pouvoir mieux le cerner ou quoi que se soit, aprés tout elle ne connaissait surement pas encore les différentes particularités des maisons. Charles ne les connaissiat pas non plus, mais il savait qu'il y en avait, mais frenchement c'était pas son problème.
Les deux enfants marchaient presque côte à côte, avec un légé décalage, Charles était plus devant, car c'était lui le guide. Ni l'un ni l'autre n'aimaient parler, ou en tout cas ils n'étaient pas de grands bavards. le début de leur marche dans la foret fut donc trés calme, Charles regardait toujours la foret avec admiration, et il pensa que la fille ferait de même.

Il se rappela de son premier passage ici, il avait croisé un superbe animal, un animal qui avait aussi causé sa chute. Et ce jour là aussi, son oeil ne cessait d'être attiré par de nouveaux peulages ou plumages. Il y avait aussi des couleur et des formes déjà connus, mais cette foret était pour l'instant le lieux préféré de Charles dans les environs du château,

"C'est dingue, ici les animaux son tous magnifiques. "

Dit il a voix basse, à cet instant un petit oiseau passa devant eux, il ne volait pas trés vite, mais les deux enfants eurent à peine le temps de le voir.
Charles tourna sa tête vers Maeve qui le suivait et lui dit,

"Si tu aimes les animaux ici c'est bien. Il y a pleins d'espèces pas trop méchantes qui sortent vraiment de l'ordinaire. "

Il lui fit un légé sourir à faussettes, pour cloturer ses paroles.

" pas trop méchantes " Ca c'était un sacré euphémisme, digne de Charles. Lui-même avait pourtant il y quelque minutes à peine, coursé par un oiseau plutôt féroce, mais comme le reste, cette anecdote ne l'avait pas marqué puisque cet oiseau était moche, alors il ne s'en souvenait pas.
Charles aimait bien ce qui était beau, oui, il était trés sensible à la beauté.

Il pensa que peut être il serait judicieux de revenir par ici de temps en temps, la foret c'était un chouette coin.

C’était bon ! Les deux enfants étaient sur le chemin du manoir ! Maeve apprécia le fait de passer par la forêt. Elle aimait l’odeur du bois et de l’herbe légèrement détrempée, et, même si elle ne les entendait plus, elle se souvenait encore des bruits des animaux et du souffle du vent contre les feuilles des arbres. Cependant, Maeve regardait plus particulièrement Charles. Comme il se trouvait devant elle, la conversation n’allait pas être aisée, mais Maeve comptait aussi sur sa déduction si elle ne saisissait pas plusieurs mots dans une phrase. Et puis, il n’était que sur le côté, cela n’était pas impossible. La jeune fille comprit qu’ils n’étaient pas ensemble. Par contre, elle ignorait de quoi il parlait. Un des mots semblait coupé. Est-ce qu’il venait de dire sa maison ? Il n’était pas non plus très sûr de lui.

« Je ne connais pas trop les maisons… Comment sommes-nous répartis, je me demande. Les professeurs ne nous connaissent pas encore… »

Maeve réalisait que cela ne l’avait jamais choquée, mais c’était tout de même intriguant. Dans son esprit on était dans telle ou telle maison par goût. Pour elle qui adorait les animaux, c’était donc logique d’être avec ceux de la Terre. Mais étais-ce vraiment cela qui influençait le choix des maisons ? Comment l’école pouvait-elle connaître les attirances des futurs élèves ? De nature curieuse, et voulant toujours apprendre le plus de choses possible, la jeune fille exprima donc ses interrogations au garçon. Elle espérait qu’il lui en dirait plus. Elle ne s’imaginait pas encore qu’il y avait une telle compétition entre les maisons, et le fait que Charles ne soit pas terro ne l’ennuyait pas le moins du monde. Cela ne représentait pour elle qu’une différence de dortoirs !

La nouvelle élève remarqua que son guide profitait de l’instant en regardant les alentours. Elle fit donc de même, guettant un plumage ou un pelage qui se distinguerait parmi le vert de la forêt. Le renard en tube remuait sous sa chemise. Peut-être lui aussi sentait-il une présence dans ses bois ? Bien sûr, Maeve n’entendit pas la remarque de Charles sur les animaux, toute attentive qu’elle était aux moindres mouvements de feuilles. Un flash la frôla à un moment, et elle sursauta de surprise, rigolant presque. Cet endroit était vraiment vif et surprenant ! Après cette apparition, le jeune aeri la regarda, et elle sourit de sa remarque, contente également d’avoir comprit la totalité en lisant sur ses lèvres.

« Oui, j’adore les animaux. Mon père tient une animalerie, alors j’ai hâte de découvrir encore plus d’espèces ! »

Lorsqu’elle parlait des animaux, le visage de Maeve s’éclairait, même si ses yeux restaient nostalgiques. Elle n’y pouvait rien, désormais seule sa bouche souriait. Elle devenait aussi moins timide, et, à la dernière remarque de Charles, elle commença à parler un peu de ses chers amis.

« Oh, apparemment j’ai un protecteur ! Regarde ! » Elle passa sa main sous son chemisier, et agrippa le renard en tube, semblable à une longue hermine d’une blanc de nacre. Celui-ci restait collé sur son avant bras, posant ses yeux sur elle avec amour. « C’est un…euh… kitsune. Il paraît qu’il peut me protéger en cas de danger… J’en doute quand même ! Est-ce que tu connais ? » Naïvement, Maeve pensait que Charles avait déjà plus de connaissances qu’elle car il étudiait ici. Elle espérait qu’il lui en dirait plus, surtout que lui aussi semblait à l’aise parmi les animaux.

« J’ai aussi un chat. » conclua-t-elle, et se retenant de lui demander si il possédait un familier.

[ haha le renard en tube ! Je connais bien XXX Holic. ]

Si Maeve attendait quelque précisions sur le pourquoi du comment de la répartition, ce n'était pas Charles qui allait les lui donner, il était presque aussi nouveau qu'elle.
Il fut un peu surpris quand elle posa le problème, il n'y avait jamais pensé, mais c'était en effet une question trés intéressente.
Il tenta alors d'y répondre, par des hypothèses plus ou moins crédibles, cette fois il lui parlait en la regardant, mais levait de temps à autre la tête en signe de réflexion.

"Il y a plusieurs possibilités"
"Soit le choix n'est fait qu'au moment où l'élève touche la lettre, un charme qui permettrait de lire dans le passé serait attaché au papier... "
"Soit ... "

Charles du réfléchir un instant, pour trouver ses mots,

"... En général la révélation des pouvoirs se fait quelque années avant de recevoir la lettre non ? L'information et envoyé au ministère et puis ... C'est peut être une voyante ou un truc dans le genre qui fait tomber le verdict."

Les deux possibilités lui paraissaient plausibleS, mais il jeta un regard interrogateur sur Maeve pour lui demander ce qu'elle pensait de ses versions.
Aprés unes observation de la foret, et le passage de l'oiseau éclair, la terro expliqua à Charles qu'en effet elle aimait bien les animaux, son père tenait une animalerie, et donc elle s'y connaissait logiquement assez bien.
Charles ne comprenait pas trop pourquoi elle lui raconter tout ça, au fond se n'était pas ses oignons, mais comme c'était lui qui avait lancé le sujet, elle aurait raison de trouver ça impoli si il n'avait pas eu de réaction.
De plus, Charles nota que le visage de la nouvelle venue s'éclairait quelque peu en parlant des animaux.
La garçon pensa alors qu'écouter ses paroles étaient la moindre des choses quand on était en face de quelqun d'aussi passioné.

Elle passa alors sa main sous son chemisier, et là Charles fut quand même sacrément surpris.
Quand elle sortit la sorte d'hermine sans pattes, il s'y intéressa instantanément, les proppos de la demoiselle suicitèrent toute son attention, et son visage pris un air plus concentré.
Il cherchait en fait à savoir s'il avait déjà vu quelque chose de la sorte ou pas. Et en fait non, le renard en tube ne faisait pas partit de son encyclopédie interne, en tout cas il trouvait se nom un peu barbarre, mettre un renard dans un tube, si c'était un truc violent ça.

Malgré son air surpris et curieux, la fille lui demanda si il connaissait, il releva les yeux vers elle,

"Ah non, je ne connais pas ... "
" Mais je ne doute pas qu'il puisse te protéger, sa fait penser à une sorte de porte bonheur. "

Il avait irrésistiblement envie de toucher l'animal, mais il se retint et questionna simplement sa propriétaire,

"Je peux le caresser ? "

Il hocha la tête quand elle lui dit qu'elle avait un chat. Super un chat, mais bon les chats pas de quoi en perdre son latin, cela dit c'était une compagnon trés apprécié chez les sorciers.
Et charles lui-me^me aimait bien cet animal, discret, calme et apaisant;

[^^Hi hi je le trouve craquant en version mini !]

Charles semblait intrigué par les interrogations de Maeve. Pourtant, il avait son opinion là-dessus. La jeune fille l’écouta, tout en réfléchissant à sa propre expérience.

*Un charme ? Hum… Cela collerait bien avec l’école, mais ce n’est même pas sûr que se soit l’élève qui ouvre l’enveloppe directement… Et puis se serait inscrit automatiquement ? *

La deuxième hypothèse de l’aéri parut plus plausible à la jeune fille, car pour elle, il existait une multitude de talents pus au moins reconnus. Il n’était donc pas impossible qu’une voyante travaille pour le ministère. D’ailleurs, elle-même espérait secrètement détenir un don qui la rendrait unique et indispensable. Elle avait entendu dire que certaines baguettes pouvaient développer ces particularités, et elle avait hâte d’avoir la sienne pour savoir en quoi elle pouvait l’aider.

*Si seulement je pouvais me transformer en différents animaux !*

C’est vrai que Maeve aurait aimé posséder un tel don, mais elle ignorait que les animagus étaient rares. Mais, si elle avait été capable de se transformer, cela aurait sûrement été en louve, indépendante et fière.

« C’est intéressant. Je n’ai pas trop eu le temps d’y réfléchir moi-même, mais je suis d’accord avec ta deuxième solution. »

Y avait-il un moyen de savoir comment se passait la répartition ? Intérieurement, Maeve se promit de demander aux anciens élèves. Un défi à relever pour cette jeune fille curieuse ! Et puis elle en apprendrait beaucoup plus sur Elementia de cette manière.

Quand la conversation tourna vers les animaux, Charles s’intéressa au renard en tube. Il est vrai qu’il était très étrange, avec ses yeux béas et son corps fin et long. Maeve sourit quand il lui parla de porte-bonheur. Cela lui convenait mieux que protecteur. Mais il lui réservait peut-être des surprises ! Après tout, son père avait dit que c’était un animal magique !

« Mais oui, vas-y ! » répondit-elle quand il lui demanda si il pouvait le caresser.

Elle joignit le geste à la parole en tendant son bras devant elle. La créature glissa doucement le long de son avant-bras pour finalement poser sa tête sur la main de la nouvelle terro. Il regardait Charles avec curiosité, et semblait avoir comprit qu’il s’intéressait à lui.

« Personne ne l'a caressé pour le moment, mais je ne crois pas qu’il puisse te faire grand chose… » rajouta-t-elle, en pensant qu’une créature si mignonne ne pouvait pas être méchante !

En effet, le renard en tube ne montrait pas d’agressivité, et attendait simplement que le garçon bouge. Aucun doute qu’il voyait à qui il avait à faire et qu’il se laisserait atteindre sans protester. Maeve était confiante, et l’animal "ronronnait" doucement, tranquille.

( désolé d'être en retard ... )

Charles approcha une main tremblente vers l'animal pourtant paisible, et même sympatique.
Son doigt effleura les poils doux et blancs de l'animal avec douceur, il le repassa une deuxième fois dans une caresse plus frenche, puis reposa lentement sa main de long de son corp.
Il observa le renard en tube de son regard gris pâle.
Un peu comme hypnotisé, puis il ferma légèrement les yeux, et releva calmement la tête vers la jeune fille,

"C'est un superbe animal, tu en as de la chance. "

Il était vraiment émerveillé, lui n'avait jamais eu d'animal chez lui. Et jamais il n'en avait ressentit le besoins, comme pour tout il s'était habitué.
Mais devant un animal aussi extraordinaire, et à porté de main il restait admiratif.
La présence d'un animal chez lui aurait surement un peu comblé l'ambiance studieuse et peu chaleureuse.

"Ce doit être gaie une maison avec des animaux partout. Mes parents ne voulaient pas en acheter ... "

*En même temps y'avait déjà ma soeur ... *

Pensa-t-il avec tendresse et amusement.
En effet la famille de Charles était plutôt ordonnée et rangée, pas du genre à s'encombrer d'un animal.
Il eu alors envie de s'acheter un familier, il ne savait pas du tout lequel mais il lui en fallait un ,

"Tu pense quoi des Hiboux ? "

Questionna-t-il Maeve, en pensant qu'elle s'y connaissait surement beaucoup dans le domaine des animaux.

[Pas de problème, c'était tout de même Noël !]

Charles était entrain de caresser le renard quand Maeve comprit que son pouvoir n’était pas forcément celui que ses parents pensaient. Il attirait la sympathie facilement et n’était pas capable de provoquer de la haine chez quelqu’un. Comment une si petite créature pourrait elle faire autre chose que se faire câliner et aimer des humains ? La jeune fille sourit quand il lui dit qu’elle avait de la chance. Parfois, elle aurait aimée avoir un frère ou une sœur avec qui s’amuser, mais ses parents avaient comblé ce manque par des animaux plus ou moins magiques.

D’ailleurs, l’aeri faisait mention de son foyer et de celui de Maeve. Il n’en paraissait pas triste, mais Maeve ne pouvait pas savoir s’il l’était réellement car elle ne jugeait plus sur l’intention de la voix. Elle garda son sourire, et expliqua un peu sa vie. Elle ne détailla cependant pas trop car elle ne voulait pas que Charles l’envie alors qu’elle n’avait pas eu une vie tout rose.

« C’était animé c’est vrai ! Mais j’aurais bien aimé avoir un frère ou une sœur pour partager tout cela. »

Maeve n’était pas triste ou nostalgique, car elle avait eu beaucoup de joie dans sa maison, mais elle avouait que chaque mode de vie avait ses avantages et ses inconvénients. Elle acceptait son passé et ce que lui avait apporté l’existence. Et puis aujourd’hui, elle allait avoir l’occasion de côtoyer des enfants de son âge, et cela la changerait de son quotidien !

« Et puis ces animaux appartenaient à mes parents, c’est différent d’avoir son propre animal de compagnie ! »

En disant cela, elle pensait à Mairo, qui avait été un grand réconfort lors de son séjour à l’hôpital. Une relation exceptionnelle se tissa entre le chat et la fillette, qui continue encore à se développer. Elle devait maintenant faire de ce renard en tube un aussi fidèle compagnon… et lui trouver un nom ! Charles parla alors des hiboux. Maeve n’était pas trop attirée par ces animaux en tant que compagnons, mais son père les affectionnait particulièrement, et en vendait beaucoup. La fillette les trouvait cependant très nobles dans leur attitude et elle aimait regarder un oiseau voler.

« Hum… Selon moi on ne peut pas s’attendre à une relation trop approfondie avec un hibou, mais mon père disait qu’ils étaient loyaux envers leur maître, et qu’il n’y avait que cet humain qu’ils respecteraient toujours. Certaines races sont très intelligentes en plus ! »

Charles écoutait la jeune fille avec interret, ce qui était un réel privilège, car il était plutôt dans sa nature de rêvasser.
Mais elle semblait avoir des choses a dire, elle était intéressente, lui savait que c'était rare, les gens parlaient souvant pour ne rien dire, et il l'avait appris bien assez tôt.
Il n'avait jamais vraiment prété d'attention qu'aux membres de sa famille, surtout son père qui était un verritable exemple.

Alors que Charles prenait conscience des avantages d'un animal de compagnie, Maeve lui expliqua qu'elle n'avait jamais eu ni frères ni soeurs. Charles ouvrit ses yeux trés grands, et eu ce regard effaré qui lui donnait un air si candide.
Il se repris quelque seconde plus tard, tout a coup conscient du ridicule de son expression, et de sa réaction.
Il se gratta la gorge puis parla,

"C'est important d'avoir des frères et soeur... Enfin moi je pense que c'est important."

Il ne savait trop comment s'exprimer, il faisait rarement part de ses sentiments, ou de ses opinions, pas quand elles étaient aussi profonde en tout cas.Il n'aurait pas su dire pourquoi, mais au fond il avait bien conscience que sa soeur l'avait aidé, elle avait ammené quelque chose dans cette maison trop calme, et trop droite.
Elle lui avait apporté ce qu'il n'avait jamais su décrire, un peu de liberté peut être. Il se souvenait avec nostalgie des aprés midi qu'ils avaient passé à jouer ensemble, et il avait trouvé ça réellement différent des activités qu'il faisait avec sa mère.
A cette pensée il eu un large sourire trés tendre et aussi un peu mélancolique,

"Moi j'ai une petite soeur, elle s'appelle Juliette. "

Son sourire tomba alors doucement, sans pour autant lui donner une mine triste, mais il n'était simplement pas du genre a sourire bêtement pendant une demi heure.
Il ne se rendait pas compte que ses paroles auraient pu blaisser Maeve, il ne se posait aucune question sur le passé qu'elle aurait pu avoir, et une fois de plus il manquait de tact.
Et puis aprés tout, ils étaient quittes ! Lui n'avait jamais eu d'animaux.

Pourtant, elle lui epxliqua que malgré la présence de beaucoup d'animaux, aucuns ne lui avait jamais vraiment appartenu, que c'était différent.

"Mais c'est pareil que des frères et soeurs en fait, puisqu'ils ne t'appartiennent pas non plus. Tout ce que tu peu faire c'est t'amuser avec eux, et essayer de passer le plus de moments agréable."

Non bien sur que Charles ne se rendait pas compte de l'énormité de sa comparaison. Ce n'était pas qu'il concidérait sa soeur comme un animal de compagnie, dans son cas il sagissait plus d'une surestimation de la valeur sociale de ses derniers. Pour simplifier, du point de vu de Charles, les animaux étaient aussi importants que les membres d'une famille, et leur conscience était aussi élevée que celle des hommes.
Enfin bon, il n'avait pas vraiment d'opinion la dessus, en tout cas rien d'argumentable, c'était simplement comme cela que les choses lui apparaissaient.

Il écouta avec une oreille toujours plus attentive la rapide description des qualité des des défauts de la chouette.
Un animal pas trop emcombrant, mais qui restait fidèle malgré tout, le genre d'être sur lequel on pouvait compter, en somme.

Lorsque la jeune fille parlait, il tournait la tête vers elle, et faisait de même lorqu'il s'adressait à elle. Ainsi malgré la surdité de Maeve, dont Charly n'avait absolument pas conscience, les deux enfants pouvaient facilement communiquer.
Et il lui répondit ainsi, avec un ton qui trahissait de son contentement,

" Alors il faudra que j'aille en acheter une ! "
" La chouette c'est parfait, inutile de s'emcombrer avec un animal qui me suivrait partout."

Il reposa encore une fois son regard presque blanc sur le pelage de même couleur du renard en tube. Son interret pour l'animal n'avait que trés peu décrut, voir pas du tout, et il ne pu s'empêcher de poser une fois de plus à son sujet,

" Tu lui a donné un nom a ton renard? "

Apparemment, le jeune garçon prenait plaisir à la conversation, autant que Maeve prenait plaisir à discuter d’animaux. Il parut surpris quand la jeune fille annonça qu’elle était fille unique. Pourtant, ce n’était pas un fait si exceptionnel !
Charles expliqua à Maeve sa vision des choses. L’élève terro était bien d’accord avec lui. Avoir des frères et sœurs lui aurait sûrement apprit beaucoup de choses. Certes elle n’était pas du genre égoïste, mais elle ne cachait pas sa peur du regard des autres et une soeur l’aurait probablement aidé à être plus à l’aise en société.
Tout du moins, c’est ainsi qu’elle s’imaginait la vie d’une famille avec plusieurs enfants.

« Peut-être qu’un jour mes parents auront un autre enfant… En tout cas je ne désespère pas ! »

Non, ce n’était pas du tout le genre de Maeve de s’inquiéter d’une situation. Elle avait appris à garder espoir depuis son accident… depuis qu’elle avait remonté la pente malgré son épreuve. Et puis elle avait coutume de dire que l’avenir réservait bien des surprises !

Le garçon parla lui aussi de sa vie, vaguement, sous la forme de sa petite sœur. Maeve n’était pas envieuse de cette vie, mais elle sourit nostalgiquement, car Charles possédait sûrement des souvenirs merveilleux avec Juliette.
Elle n’osa pas émettre de jugement, car d’extérieur la vie des autres paraissait plus rose qu’elle ne l’était réellement pour ceux qui la vivaient. Et puis, Charles semblait plongé dans sa mémoire, hors du temps. Maeve se contenta donc de sourire gaiement à cette annonce.

Puis, l’aeri exprima son opinion sur les frères et sœurs. Maeve fronça un sourcil en essayant de comprendre cette phrase plutôt étrange :

Citation :

"Mais c'est pareil que des frères et soeurs en fait, puisqu'ils ne t'appartiennent pas non plus…"

Ce n’était pas quelque chose qu’on avait l’habitude d’entendre, et la jeune en était abasourdie, dans le bon sens du terme. En fait, cela la faisait rire intérieurement d’avoir rencontré un enfant qui compare les frères et sœur à des animaux de compagnie. Au moins il n’était pas comme les autres et ne suivait pas le mouvement !
Maeve faillit rigoler, mais cela n’aurait pas été de Charles, mais de l’étrangeté de sa pensée. Néanmoins, la jeune fille avait tendance à toujours méditer sur les paroles des autres, comme si elle pouvait en tirer une leçon de vie.

« Tu n’as pas tord. Finalement, nous ne pouvons jamais être totalement maître des autres, qu’ils soit humains ou animaux »

Maeve estima que Charles avait un esprit aussi curieux et ouvert que le sien. De plus, il devait sûrement aimer les animaux, car déjà il s’imaginait en adopter un. Elle lui aurait bien conseillé le magasin de son père, mais il était bien trop éloigné d’Elementia.
Contente que la conversation se déroule sans problème de compréhension de sa part, Maeve répondit au garçon, quand il lui parla de son futur familier.

« C’est vrai que si tu veux un animal indépendant un oiseau est une bonne idée. Et puis la chouette est très pratique pour communiquer »

Bien sûr, Maeve ignorait qu’il y avait une volière a disposition des élèves dans le château. En fait, elle ne connaissait pas grand-chose de la vie dans une école de magie, et pour une fois, elle n’avait pas voulu faire de recherches pour pouvoir avoir la surprise de son nouveau quotidien. Son excitation était d’ailleurs visible, car, sans le vouloir, elle cherchait le château à travers les feuilles des arbres.
La jeune fille ne se détournait pourtant pas longtemps de son interlocuteur, de peur de manquer une phrase. De cette manière, elle put répondre à Charles.

« Non pas encore. J’avoue que je manque d’inspiration…» avoua-t-elle comme si c'était un crime de ne pas avoir encore baptiser cette créature.

Maeve espérai avoir un petit frère ou unepetite soeur. Et Charles sourit légèrement à cette révélation, c'ets vrai que c'était bein d'avoir quelqun avec qui partager des moments, complices ou pas.

Visiblement sa comparaison entre frères, soeurs et animaux donna un instant de réflexion à la jeune fille.
Charles la regarda, elle avait l'air de vouloir dire quelque chose, et il attendit qu'elle le fasse. Il ne comprenait pas en quoi cette phrase pouvait poser une quelquonque interrogation.
Dans son cerveau visiblement c'était trés logique.

Elle finit par dire qu'elle était d'accord avce lui. Il hocha la tête, satisfait par la synthèse qu'elle avait faite.
C'était un peu ça, tant que l'on était pas seul, que la compagnie soit humaine ou animale, cela était suffisant.

"Ben oué c'est exactement ça."

Dit il sans trop savoir pourquoi.
Le choix de la chouette comme animal de compagnie devint de plus en plus évident aux yeux du garçon.
la chouette c'était son animal par exellence, au dire de Maeve en tout cas. Biensur, lui non plus n'était pas au courant de la volière. Sa mère lui avait bien laissé entendre que de son temps elle envoyait des hiboux à sa famille, mais Charles ne s'était jamais posé la question de savoir comment elle s'en était procurée une. Sûrement un prêt.

Charles vit qu'elle chercher quelque chose à travers les feuilles de temps en autres, il pensa qu'elle avait vu un animal particulièrement beau, et il jeta lui aussi unregard. Mais il ne vit rien, à part les toits du château, pas même une petite tâche de couleur.
Il baissa la tête en se demandant ce qui pouvait tant la fasciner.

Quand l'attention fut repporter sur le renard en tube, et que la jeune fille annonça qu'elle n'avait pas trouvé de nom, Charles fronça un peu les sourcils. cela pouvit donner l'impression qu'il trouvait cela dommage, mais ne fait, il se demandait surtout comment trouver ce fameux nom. Il en conclu qu'effectivement,

"C'est difficile de lui donner un nom maintenant. Tu ne le connais pas beaucoup encore non ? "
"Enfin, déjà, on sait que c'est un animal trés ... calin."

Dit il en voyant l'animal se lové autour du cou de sa propriétaire, cependant aucune expression ne se forma sur son visage.

Contente d’avoir trouvé une personne avec qui débattre de différentes choses, Maeve laissa Charles clôturer le sujet de la famille. Cela ne l’empêcha pourtant pas de réfléchir intérieurement. Est-ce que ses parents avaient vraiment l’envie de refaire un enfant ? Après tout ils couvaient énormément Maeve, peut-être trop pour qu’il y ai de la place pour une autre petite fille. Oui, la nouvelle terro préférait avoir une sœur, même si elle ne pouvait bien évidemment pas choisir !

*Une sœur c’est plus de points communs et donc plus de complicité !* pensa-t-elle sans rien laisser paraître sur son visage.

Elle était sûrement moins "intérieure" que Charles, mais elle savait réfléchir en parfaite discrétion. Elle put donc décider en son foi qu’elle dirait sûrement au garçon qu’elle avait un problème d’audition. Maeve n’avait pas l’intention de le cacher, mais elle voulait le dire à des personnes quelle sentait aussi discrète qu’elle.

Comme elle s’était mise à regarder le château, elle en profita pour regarder l’aéri et lui dire :

« Vu qu’on va sûrement refaire un bout de marche ensemble, il faut que je te dise que je n’entend pas très bien… enfin… pas du tout même… » Sur ces mots, Maeve tenta un rire détendu qui en fait sonnait triste, comme si elle ne voulait pas paraître gênée mais que sa voix ne puisse pas jouer le jeu. Mine de rien, elle avait toujours un peu de honte et c’est pour cela qu’elle ne disait pratiquement jamais qu’elle était sourde, un mot beaucoup trop abrupt.

La jeune fille se rattrapa tant bien que mal en tortillant ses doigts : « Mais surtout ne t’apitoie pas sur moi hein !, je lie sur les lèvres… C’est juste que… Je ne peux pas aussi bien suivre une conversation en marchant que quand la personne est en face de moi. »
Maeve regarda à nouveau le château, et elle sourit sincèrement, même si cette simple esquisse dégageait beaucoup de nostalgie. Puis elle se tourna à nouveau vers Charles en caressant son renard si doux et réconfortant.

« C’est vrai je viens à peine de l’avoir, j’aurais bien le temps de lui trouver un nom durant mes études ! Et puis tu me souffleras des idées ! »

Au fond de sa gorge, elle sentait que sa voix prenait le ton qu’elle souhaitait : calme et gai. Finalement, ce n’avait pas été si terrible que cela d’avouer son handicap. Et, maintenant, elle pouvait se consacrer à tout autre chose !

Sur ce qui sembla à Charles être un coup de tête, et alors qu'ils marchaient tout les deux très tranquillement, observant chacun quelque chose qu'il pensait être la même, pourtant ce n'était pas du tout le cas, Maeve s'adressa à Charles avec un ton quelque peu hésitant.

Mais Charles ne le nota pas vraiment, les autres enfants l'avaient toujours abordé avec une pointe d'hésitation, lui qui paraissait tellement loin. D'un autre côté, Maeve lui avait parlé tout à fait normalement dés le début, donc il en déduit justement qu'elle avait quelque chose d'important à lui dire.
Il décolla alors son regard de la cime des arbres, et comme on lui avait appris à faire, il pris un air très intéressé.
Mais bien vite l'expression devint très naturelle, car la jeune fille venait de lui annoncer qu'elle n'entendait pas du tout.

Donc elle était sourde, mais Charles n'en était pas sur. Il faut dire que les paroles de la jeune fille n'étaient pas des plus claires. Il se contenta donc d'hocher la tête. Son visage montrait un intérêt désormais vraiment sincère, parce que Charles jugeait l'information importante, par contre il est vrai qu'il ne mesurait pas vraiment la gravité.
Quand elle finit par lui demander de ne pas s'apitoyer sur elle, il garda sa tête face elle, et lui répondit simplement,

" Ca va si je te parles de face comme ça non ? "
" Alors y'a pas de problèmes. "

Il conclue ses paroles en un léger sourire. Charles n'était pas un garçon qui était très porté sur les sentiments des autres, ni même sur les sentiments en général, spontanément il ne pensait pas à la réconforter, mais son manque de considération était peut être la meilleure des réaction.

La jeune fille avait de son côté tenté d'annoncer cela de la manière la plus légère possible en souriant. N'importe qui aurait noté la nostalgie et la tristesse qui se dégageaient de son expression; pas Charles évidemment. Il fut d'ailleurs bien content qu'elle ne fasse pas de trop grande démonstration émotionnelles, car il aurait été bien en mal de la consoler.

Une gamine idiote une fois, avait pensé l'attendrir en pleurant devant lui parce qu'elle c'était coupé le pouce, il lui avait simplement dit de mettre un pansement et il avait repris sa lecture. Par la suite elle ne lui parla plus, il n'a pas encore compris pourquoi.

Bref les deux nouveaux élèves s'entendaient assez bien, et la fille proposa même à Charles de l'aider pour trouver le nom de son renard en tube.

"Bien sur. "

Répondit il en pensant à quelque chose:

"Toi tu m'aideras à choisir ma chouette. "

Une proposition qu'il oublierait sûrement par la suite, mais peu importe.

On aurait pu croire que Maeve était tranquille, alors qu’elle attendait une réaction de Charles, mais elle était en fait assez stressée. La jeune fille avait une grande force en elle, mais elle avait toujours craint le jugement des autres. Elle avait toujours eu peur du rejet, car la solitude était quelque chose qu’elle ne voulait jamais vivre.

Car si Maeve s’était habituée au silence, elle ne pourrait sans doute jamais se faire au fait de ne pas parler aux autres et de ne pas voir de réaction sur leurs visages.
D’ailleurs, elle avait bien du mal à lire quelque chose sur le visage de Charles. Il était toujours très calme, et même si ses yeux prouvaient qu’il l’écoutait sans penser à autre chose, du moins le croyait-elle, Maeve ignora tout de ce sa cogitation intérieure jusqu’à ce qu’il lui donne sa réponse.

Apparemment il n’était ni choqué ni réellement perturbé par cette annonce. Il ne prononça aucune parole qui aurait pu montrer qu’il avait pitié d’elle, et la jeune terro en était bien heureuse, car elle ne supportait pas un tel sentiment à son égard. Quand on la plaignait elle avait alors totalement l’impression d’avoir une tare, une maladie qui la condamnait au yeux des autres.

« Oui, si je vois bien tes lèvres je peux parler avec toi sans problèmes » lui répondit-elle, les yeux pétillants de voir un sourire au coin de la bouche de son interlocuteur.

Maeve était satisfaite d’avoir trouver quelqu’un qui se comportait avec elle normalement, sans grande compassion ou questions auxquelles elle n’aimait pas trop répondre. Elle préférait vivre sans trop y penser, même si chaque matin, en imaginant le chant des oiseaux, elle se rendait compte que sa surdité n’était pas un cauchemar.
Finalement, la meilleure réaction qu’on pouvait lui témoigner était de la sympathie. Qu’ils soient naturels et spontanés envers elle, s’était tout ce qu’elle espérait des élèves d’Elementia.

« Tu penses que ça ira à l’école ? Je veux dire… toi qui a déjà un peu vu l’intérieur, les gens ne se jugent pas trop entre eux ? »

Maeve bien sûr ne pouvait pas se douter qu’il existait, comme dans tout autre école, une espèce de guerre des gangs, illustré par les quatre maisons. La jeune fille était d’une gentillesse si sincère qu’elle était, elle, incapable de juger quelqu’un sur son physique ou son appartenance à un quelconque clan.
Elle en revint tout de même à la chouette avec un bref hochement de tête. Puis elle conclu avec :

« D’accord on ira dans une animalerie ensemble quand tu te sentiras prêt à accueillir ton compagnon! », Charles n’ayant pas précisé dans combien de temps il désirait effectuer cet achat.

Et sur ce, toute excitée par la perspective de découvrir le château avec l’aeri, Maeve continua à marcher tranquillement à la suite de son guide.

( Par là madmoiselle ! )