Chango Alheri Comores

*Pour les gens pressé voir plus bas*

Histoire :

Chango Alheri Comores, 11ans.

L’archipel des Comores se situe entre la Tanzanie et Madagascar. Alheri est un prénom Africain, Chango aussi. Lui est un Anglais de souche, le nom qu’il porte est une énigme depuis qu’il est en âge de se poser des questions, pourtant, il n’a jamais réussi à soutirer à ses parents une réponse plus convaincante que « c’était jolie ». Des questions, Chango s’en pose beaucoup. C’est la solitude qui fait ça. Sans doute. La solitude fait réfléchir ; réfléchir fait grandir. Trop vite peut-être.

Souvent seul, pas parce qu’il aime ça, mais parce qu’il s’en accommode, il n’aime pas aller vers les gens, et il le lui rendent bien : on le dit bizarre, et intimidant. C’est son regard qui fait ça. Chango n’est pas grand, c’est un garçon svelte au visage fin et aux traits réguliers qui contrastent avec une énorme quantité de cheveux bruns et mal coiffés, et des fringues qu’ils aime négligé. Mais ces détailles importent peu, seul son regard compte. Profond, déroutant, presque en envoûtant, toutes les émotions s’y confondent. Et puis il y a cette chose d’indéfinissable et de lointain qui lui donne l’air absent, comme si sa vie n’était pas là, comme s’il appartenait à un autre monde, un monde sauvage et silencieux, un monde perdu, chaud et immobile. Mais somptueux. Son regard jure avec son visage, impassible, parfois orné d’un sourire en coin dont on ne sais pas s’il est ironique ou non, et donne à son expression quelque chose de surnaturelle. Pas repoussante, bien au contraire, mais dérangeante. Son regard est sa solitude.

En fait, hormis sa mère, seules deux personnes se sont vraiment intéressées à lui. Malie était une petite fille étonnante, elle et lui se tenaient souvent à l’écart des autres enfants de la crèche. Elle était différente. Les autres pleuraient quand ils voyaient Chango, à peine croisaient ils son regard qu’ils paraissaient perdus, terrorisés. Si bien qu’il ne resta que cinq jours dans l'établissemnt, cinq jours qui avait suffis à Malie pour s’inscrire profondément dans sa mémoire : elle avait compris cette chose 'bizarre', que lui-même a encore du mal à saisir. Il en était sûr.

Chango passa le reste de sa petite enfance chez lui. Sa mère dû s’arrêter de travailler quelques temps pour s’occuper de lui. Il est le quatrième enfant d’une famille de sept sorciers. Entouré de personnes aimantes, pleines de joie, intelligentes et amusantes, il aurait dût avoir une vie plus qu’heureuse, mais la relation particulière qu’il entretenait avec sa mère l’éloigna des trois aînés, quant au petit dernier, lui aussi, pleurait beaucoup trop.

Lorsqu’il entra à l’école, quelques années plus tard, le problème n’avait pas changé. Alors Chango appris à baisser les yeux, son regard devint fuyant et mettait mal à l’aise ses camarades qui peu à peu s’éloignèrent de lui. Chango se refermais de plus en plus sur lui-même, refusant bientôt tout contact avec le monde extérieur.

Il fut contraint de consulter un certain Mr Griffith, spécialiste en légilimencie, qu’il revit trois fois par semaine pendant quatre mois. Chaque séance était vécue par Chango comme une terrible humiliation. On volait ses pensées, on envahissait son crâne, on dénudait ses sentiments, on notait, écrivait, classait son âme, on l’a rangeait dans de vieux grimoires qui renfermaient les secrets les plus intimes de centaines de personnes. Chango y mis le feu. C’était un mardi, il ne faisait pas bien beau, Chango était en avance. Seul devant ces immenses étagères, il ne pût s’en empêcher, il les embrasas. Une vie entière de travaille détruite d’un seul coup, la rage de Mr Griffith fut immense. Il empoigna Chango, l’attacha sur une chaise et, au beau milieu des flammes, le questionna. Chango n’avoua rien, il n’écoutait pas, il criait, non par peur, mais pour couvrir la voix de Mr Griffith, d’un coup devenue trop puissante. Impuissant et pressé par l’incendie, Mr Griffith devint fou, il voulu pénétrer dans l’esprit du garçon. Mais Chango résista, il était loin, comme perdu dans les flammes, dans la chaleur de ce pays inconnu. Loin, très loin.

Cette disposition pour l’occlumencie, étonnante pour un enfant de cet âge, était le seul don que Chango se connaissait : il n’était pas particulièrement doué et s’en foutait pas mal. Contrairement à beaucoup d’autres, la découverte de ses pouvoirs n’eut pour lui rien d’extraordinaire. Il était un sorcier issu d’une famille sorcier, point.

L’expérience qu’il vécu fut pour lui bénéfique : Chango se remit à parler, et s’intégra tant bien que mal dans sa nouvelle école, même s’il garda l’habitude de s’isoler : toujours ce regard, qui l’empêchait d’être lui-même, et le rendait si différent. Pourtant, depuis l’incident, Chango le sentait moins pesant, Il était sûr de pouvoir le contrôler, un jour il saurait comment.

La deuxième personne qui partagea un peu de temps avec Chango s’appelait Victor. C’était un beau garçon qui plaisait beaucoup aux filles de l’école, mais il était méchant. En surface du moins. Victor avait un an de plus que lui. Pendant deux années, ils se retrouvaient à chaque récréation sur le même banc, au fond de la cour. Ils parlaient peu, ils regardaient, ils attendaient. Cela peut paraître étrange, mais Chango le regratta beaucoup quand il parti. Il n’a pourtant jamais cherché à le revoir. La vie est ainsi faite, les gens passent, s’attacher est inutile. Chango passa sa dernière année de primaire seul, sur son banc, attendant sans y penser son entrée à Elémentia.

La réception de la lettre de l’école ne fut une surprise pour personne: tout le monde dans sa famille y avaient fait leurs études. Ses trois aînés ont été à Aqua, son père à Terro. Tous avaient été de bons élèves même si Edwin, le plus grand de ses frères, eut quelques problèmes de discipline en son temps. Chango pense qu’il ira à Aéri, cela ne fait aucun doute : son nom même semble l’y destiner : Chango « Alheri » Comores

Pour faire vite :

Nom complet : Chango Alheri Comores

Age : 11 ans

Caractère : C’est un garçon solitaire, réfléchit et nostalgique qui s’attache très facilement aux peu de gens qui se soucient de lui, mais qui manque terriblement de confiance en lui ; il ne se trouve ni drôle, ni intéressant, alors il fuit les gens pour qu'ils n'aient pas à la faire. Il adore le dessin et la musique, mais n’en fait pas, il préfère regarder, écouter.

Physique : Chango n’est pas grand, c’est un garçon svelte au visage fin et aux traits réguliers qui contrastent avec une énorme quantité de cheveux bruns et mal coiffés, et des fringues qu’ils aime négligé. Son regard jure avec son visage, impassible, parfois orné d’un sourire en coin dont on ne sais pas s’il est ironique ou non, et donne à son expression quelque chose de surnaturelle. Pas repoussante, bien au contraire, mais dérangeante.

Particularité : Son regard est profond, déroutant, presque en envoûtant, toutes les émotions s’y mélangent. Et puis il y a cette chose d’indéfinissable et de lointain qui lui donne l’air absent, comme si sa vie n’était pas là, comme s’il appartenait à un autre monde, un monde sauvage et silencieux, un monde perdu, chaud et immobile. Mais somptueux.
Il montre d’étonnante disposition pour l’occlumentie.