Les achats continuent[terminé]

(Charles et moi venons de la boutique de Mr Selestin )

Après une expérience très intense avec sa baguette, Maeve se retrouvait donc à continuer ses achats avec Charles. Elle était contente qu’il soit là. Elle appréciait son calme, et sa présence avait été un peu son point d’encrage pour retourner à la réalité, lorsqu’elle avait été coupée du monde dans la boutique de Mr Selestin. En plus, il connaissait son handicap : pas besoin de paraître normale devant lui. Les deux élèves marchaient en silence pour se diriger vers l’échoppe du couturier. En effet, en réponse à la question de l’aéri, Maeve avait répondu : « Il me faudrait mon uniforme, ça me paraît le plus urgent ! »

La nouvelle terro avait surtout hâte de visiter l’animalerie, et, par la même occasion, de faire de son mieux pour guider le choix de Charles. Elle était heureuse qu’il lui ai proposé cela le jour de leur rencontre. Il faut dire que le renard en tube devait y être pour quelque chose : c’était peut-être lui qui avait décidé l’aéri à lui aussi se choisir un compagnon. En parlant de cela…

« Je n’ai toujours pas trouvé de nom au renard… J’aimerai que ça ai un rapport avec la magie puisqu’il a soi-disant un potentiel de pouvoir…. » Elle regarda Charles très sérieusement, comme si le sujet n’était pas aussi léger qu’il y paraissait. En effet, pour Maeve, baptiser un animal n’était pas un acte anodin. « Si tu as plusieurs idées dit-moi ! » Elle sourit « Même si tu va aussi devoir en trouver un pour ton propre animal ! »

Sur ces mots, la vitrine de La Cape Ella se dessina devant eux. Maeve proposa à Charles de ne pas perdre de temps et d’entrer. Les enfants firent tintinnabuler la cloche de la porte, et la jeune fille fit quelques bas en avant pour dégager le passage. Elle regarda tout autour d’elle en attente de la personne qui viendrait les servir.

Charles suivit Maeve pendant quelque pas, puis elle lui expliqua qu'ils allaient voir le couturier pour acheter un uniforme. Vu que c'était le plus urgent.
Charles lui, n'avait même pas pensé à s'acheter d'uniforme, et il lui sembla que ce n'était absolument pas le plus urgent, cela dit, pourquoi ne pas l'acheter aujourd'hui, ça devait être tout de même relativement important. Il hocha la tête en signe d'accord, et continua de suivre les pas de la demoiselle.
Elle s'adressa à lui à propos du renard en tube. Une fois de plus l'attention de Charles, qui observait déjà un chat batifolant sur un quelconque toit, fut sollicitée sur un sujet qui l'intéressait au plus haut point.
Le nom du renard ! Arrrf, quelle difficile affaire. Visiblement la demoiselle terro prenait ça très au sérieux, et Charles le respectait, bien qu'il doute de la véritable importance du prénom.

"Un truc en rapport avec la magie, oui c'est une bonne idée. Tu pourrais t'inspirer d'une langue étrangère. "

Lorsqu'il parlait avec Maeve, Charles évitait les paroles superflue, c'est pourquoi il en venait directement au sujet.
Puis en souriant elle lui dit qu'il pouvait proposer des noms, même si lui-même devrait trouver un nom pour son animal. Il arqua un sourcil, ça c'était embêtant, il n'avait qu'a lui trouver un prénom déjà existant. genre Lily ou un truc comme ça ...

" Je veux bien t'aider. Mais tu ne préfère pas des mots plus banaux ? "

Comme carton, spaghetti, édredon ou poudre ... Tiens, poudre c'est un sacré joli nom. Bon, peut être que sa chouette s'appellerait poudre ... Quoi que ça irait bien à se renard blanc et doux aussi.
Il se tourna vers Maeve avec cet air d'avoir trouvé un truc fabuleux,

"Et poudre ? C'est pas chouette poudre ? "

Si, chouette c'est poudre ... heu non ... Poudre c'est chouette. arf.
Ne connaissant pas la Cape Ella, Charles ne ralisa pas qu'ils étaient déjà devant, et suivit Maeve à l'intérieur, d'un air -avouons le - un peu perdu.

Ce jour là, Narcisse recevait pas mal de clients en même temps. Il y avait des jours comme ça... Une petite fille blonde coiffée d'anglaises, ronde comme une boule rose, était montée sur un escabeau tandis que le couturier s'affairait autour d'elle pour allonger la jupe rose et dentelée de sa robe à coup de baguette subtilement agitée, alors que la mère beaucoup plus ronde espionnait son travail par dessus son épaule.

Le couturier sentait son souffle dans son cou et bien que la femme soit quand même un peu agée et de silhouette peu gracieuse, le vent chaud lui donnait bien quelques idées...

Heureusement pour lui - et surtout pour sa réputation - la clochette de l'entrée tintinnabula et Narcisse releva la tête pour voir entrer deux élèves d'Elémentia. Ils devraient un peu attendre, mais la diversion lui avait fait du bien : Il changea de coté et allongea le reste de la robe.

Pendant ce temps, Razboudine son elfe noire, s'occupait d'un jeune couple venu là pour convenir de costumes de mariage... Elle non plus ne pouvait s'occuper des enfants... Le couturier prit cependant le temps de poser ses épingles et s'approcha d'eux :

" - Bonjour, jeunes gens, je suis désolé... j'en ai pour quelques minutes encore... Cela ne vous gène pas d'attendre un peu ? Faites le tour de la boutique, ne vous gênez pas... " et il retourna à sa tâche, jetant un œil à la dame... * Ma foi... ça me changerait bien quelques formes pour chang...* Mais il ne termina pas sa pensée lubrique: Le mari de la dame venait de pousser la porte du magasin et s'enquit auprès de sa femme de la longueur de l'opération.

Le bonhomme n'avait pas l'air commode et cela refroidit les ardeurs du couturier de manière significative !

Alors que la discussion tournait toujours autour des prénoms, Maeve et Charles avait été abordé par un des couturiers de la boutique. La jeune fille avait sourit poliment, tout en montrant qu'ils n'étaient pas pressés. Ce qui, apparemment, n'étaient pas le cas de ce commerçant ! Il était débordé ! La nouvelle élève n'ayant besoin que de son uniforme, elle se tourna vers Charles et demanda :
"Toi tu veux faire un tour pour regarder ?", au cas où le garçon ait au contraire d'autres achats à effectuer. Puis, comme ils avaient du temps devant eux, elle rebondit sur les propos de l'aéri à propos du baptème du renard en tube.

"Une langue étrangère oui c'est bien ! Ou alors une formule magique..." Elle médita un instant sur cette phrase. La bibliothèque devait regorger de grimoires d'incantations , c'était une idée à creuser ! Puis elle ajouta "Hum... je sais pas si un mot plus banal lui irait, il est assez.. spécial ! Je voudrais un prénom qui reflète ça... Mais c'est vrai que Poudre c'était pas mal !" dit-elle sur un ton assez enjoué, avant de parraître préoccupée. Elle attrapa le concerné et le tint devant elle, ses yeux dans ceux, noirs profonds, du renard "Mais... c'est un garçon je pense... poudre c'est plutôt pour une femelle non ?"

Narcisse, pendant ce temps emballa les achats de ses clients et les entraina au comptoir. Là, il tapa sur les grosses touches de son énorme caisse enregistreuse et, leur note payée, il les raccompagna jusqu'à la sortie tout en sourires et politesses.

La porte fermée, il revint s'occuper des enfants qui attendaient en se frottant les mains : " - Bien ! A nous ! Que puis je pour vous, jeunes gens ?" Evidemment il se doutait que c'était pour un uniforme mais ignorait lequel des deux en avait besoin. D'un autre coté, il se disait qu'il n'avait encore jamais vu leur tête, ni à l'un, ni à l'autre... Peut-être qu'il allait leur vendre un uniforme à chacun ?

Quelle journée ! Il leur sourit et attendit tranquillement que l'un des deux lui explique la situation, espérant qu'au moins, il n'aurait pas droit à deux affreux garnements comme il en voyait trop souvent. Même avec les plus odieux, il arrivait à garder son calme, mais il espérait toujours que ce ne fut pas le cas : Narcisse aimait se lier avec les enfants. Lui-même était resté un grand enfant, on lui avait assez dit !

(sorry pour ce petit post... C'est le premier auquel j'avais répondu cet aprèm et mon MERVEILLEUX ordi n'a pas voulu afficher la page... ha ha !!! J'ai toujours pas digérer... )

Maeve était très attentive à ce que disait Charles. Elle aimait la pertinence du garçon, même si il semblait parfois un peu "détaché". En réalité, c'était quelque chose qui l'avait rassurée, ainsi il ne prenait pas son handicap trop au sérieux ! Et si la jeune fille appréciait quelque chose, c'était bien qu'on la traite comme les autres !
C'est donc d'un hochement de tête qu'elle acceuillit la proposition de l'aéri :

"Oui, on devrait trouver cela à la bibliothèque je pense !" dit-elle, ravie de cette perspective, et l'incluant tout naturellement dans ces futures recherches.

Mais les deux élèves n'eurent pas le temps de plus papoter sur leurs animaux, car le couturier se décidait à les servir. Maeve décida de parler en premier, ne souhaitant pas présenter Charles ni ses propres intentions. Cela aurait été mal venu de parler à sa place... Son discours fut donc court :

"Bonjour. Je m'appelle Maeve Vilin et je suis en première année chez la maison Terro. Je viens pour un uniforme..." Puis elle se déplaça en regardant Charles, puisqu'elle lui laissait le soin de sa présentation.

( Oh, tu vois, je fais pas de grande narration non plus ! )

Charles n'avait pas vraiment noté le fait qu'il soit impliqué par Maeve dans la recherche du nom de l'animal, mais de la même manière qu'elle, cela lui paraissait évident. Il cessèrent leur conversation à l'arrivée du commerçant. Il laissa, en jeune homme galant, l'honneur à Maeve de se présenter en premier, puis il s'adressa à l'adulte à son tour,

" Et moi je me nomme Charles Volepiaire, je suis en première année chez les Aéré... Non ... dans la maison AERI et je viens aussi pour un uniforme. "

Tsss, décidément ça ne rentrait pas! Charles était incapable de trouver spontanément le sa maison, et cela le chagriné, d'autant plus qu'il c'était fait réprimander par la directrice en cours d'Elémentarisation. Cela le préoccupait même plus que l'homme qui était en face de lui et à qui il venait acheter un uniforme, il était encore repartit dans des questionnements sans but ni intérêt, affichant son air ennuyé qui témoigné du désintérêt qu'il portait à la situation présente.

Charles se fichait pas mal de la manière dont il pouvait s'habiller, ça c'était les préoccupations de sa mère, de sa soeur et à la rigueur de son père, lui c'était toujours laissé habillé avec ce qu'on voulait bien lui mettre dessus. D'ailleurs, la manière dont lui-même s'habillait habituellement était assez représentative de cet état d'esprit.

Narcisse avait deviné juste : On lui demandait deux uniformes : Un terro et un aéri. " - Très bien mademoiselle Vilin et monsieur Volepiaire. Si vous voulez bien me suivre... " Déjà, son oeil expérimenté - ça commençait oui... - avait déjà enregistrer que le jeune garçon aurait besoin de retouche alors que la jeune fille elle entrait parfaitement dans les mesures de la taille 2.

Il les conduisit dans le rayon des uniformes. Autour d'eux ce n'était plus que symphonie de bleus, d'argent, de rouge, de noir, d'orange et de brun.

" - Je vends mes uniformes par kit. C'est à dire que je vous vends un lot complet pour l'été et l'hiver composé de tout ce dont vous auriez besoin. Cependant, s'il vous fallait des éléments en plus, nous pourrons nous arranger."

Il leur montra les deux capes : Celle longue et douillette de l'hiver et celle courte et légère de l'été. Puis, il leur montra les chapeaux, les pulls et la veste masculins et celle féminine avec ses longs pans seyants, les chemises et les pantalons, les bermudas et les robes, les jupes, les blouses, les collants, les chaussettes et les paires de chaussures. Il exposa tout ça, selon leur couleurs et leurs destinataires.

" - A présent, je vais prendre vos mesures... ça ne fait pas mal... qui veut commencer ?" Il agita sa baguette ensuite sur le volontaire et prononça la formule : "Conficidiam Metiri !" Aussitôt, les paillettes envelopèrent l'enfant comme un rideau de lumière multicolore et Narcisse put enregistrer les mensuration du premier. Ensuite, il fit de même pour le second.

Il ne s'était pas trompé. Bientôt, quand il se sentirait plus sûr de lui, peut-être se passerait il de ce sort de prises de mesures...

" - Je vais chercher vos kit... " dit il en laissant là, admirer les uniformes qui seraient bientôt leur...

Les essayages se passaient plutôt bien du point de vue de Narcisse. La jeune fille s'était portée volontaire pour passer la première et ses mesures avait donnée la confirmation qu'attendait Narcisse : La taille deux était faite pour elle !

Le couturier avait donc apporté, en même temps que le futur kit de Charles, un kit de taille deux. Il avait claqué des doigts et le grand psyché était apparut devant Maeve. Il avait alors usé de sa baguette pour essayer quelques unes des tenues à Maeve : " - Habillus Testus !" incantait il entre deux tenues tout en marmonnant des " - très bien... très bien... " devant le résultat. Il sourit à Maeve alors qu'elle retrouvait ses habits habituels et rangea l'uniforme dans une belle boîte blanche.

Il décida d'expliquer les particularités des capes une fois que les kits seraient à la taille de chacun et s'occupa donc à présent de Charles.

" - Vous, jeune homme, vous allez devoir être un tout petit peu plus patient... J'ai quelques retouches à faire. Si vous voulez bien venir ici... " Dès que Charles fut à sa portée, il usa du même sortilège pour changer de vêtement et Charles se retrouva dans la première tenue de son uniforme qui flottait autour de lui. Déjà, Narcisse, les aiguilles dans la bouche, pliait, épinglait les étoffes entres elles afin que le vêtement soit plus ajusté au corps fluet de l'enfant...

Une fois que les retouches à faire furent marquées ainsi, le couturier appela d'un claquement de doigt le grand psyché dans lequel Maeve avait put se contempler jusque là et il vint se mettre devant Charles. " - Cela vous convient ?" demanda Narcisse au jeune homme.

Les choses se passèrentplutôt bien pour Maeve. effectivement, tout lui allait, et Charles regarda avec amusement les habits défiler sur la jeune fille, et tomber sur son corp avec une parfaite justesse.
Charles était habitué à ce qu'on fasse des retouches sur ses habits. C'est pourquoi, après que l'essayage sans encombre de Maeve soit passé, il ne fut même pas surpris d'entendre le couturier lui annoncé, que dans son cas, des etouches seraient nécessaires.
Il en était toujours ainsi, et sa mère avait passé beaucoup de temps à s'en plaindre, comme quoi il coûtait passablement cher en habits. Ca Charles, ne pouvait pas le nier, mais il n'avait jamais demandé à ce qu'on l'habille parfaitement à sa taille!
Pourtant, la famille avait tenu à ce que tout ses vêtements soient fait sur mesure, d'une part, parce qu'ils en avaient les moyens, et d'autres par car, en tant que Volepiaire, le garçon se devait d'avoir une classe cpnstante, ce qui beinsur n'était pas possible avec des vêtements trop grands. A l'inverse, Juliette était une véritable poupée qui pouvait enfiler tout ce qu'elle voulait, sans jamais rien perdre de son charme.

Le voila donc qui de son air le plus blasé possible, laissait sans broncher le couturier faire des retouche sur les habits qui recouvraient son corp. D'ailleurs, plus que blasant, il trouvait cela passablement agaçant.

Finalement, une espèce de grande glace vint se poster devant le garçon, il regarda dedans, perplexe, il s'y voyait lui. Il se regarda de haut en bas, sans faire apparaitre la moindre émotion sur le visage,

* 'Peut bien me mettre ce qu'il veut.*

Pensa-t-il, ne pouvant s'empêcher de trouver tout ceci un peu superflux. mais voyant que la marchand attendait son verdict, il le lui donna, d'un ton nomchalant,

" Oui, ça va. Il détourna son regard de son reflet, pour tourner la tête vers le couturier. Mais la cape, tout à l'heure je l'ai regardé d 'un peu plus près, et elle est bizarre. "

Se contenta-t-il de dire sans vouloir trop s'avancer, de peur de s'être trompé.

Narcisse faisait défiler les tenues différentes du kit uniforme aéri sur le jeune Charles sans lui arracher le moindre rictus d'admiration ou même de contentement. Le couturier sentait son humeur plonger peu à peu dans les méandres de sa tristesse chronique. Lui qui avait trouvé un remède près des enfants savait pourtant que tous n'étaient pas "rafraichissants".

La plupart de ceux qu'il n'aimait pas trop faisaient partis de la maison Flammen, mais pour une fois, le garçon apathique qu'il s'acharnait à rendre présentable n'était pas de cette maison à la réputation sulfureuse mais de chez les aéri. Le résultat en était encore plus frappant : Narcisse souriait encore, mais il se forçait.

Enfin, à la fin des retouches, qu'il avait dut faire sur chaque élément tant le garçon sortait de la norme, Charles sembla s'éveiller soudain et posa une question sur la cape. La silouette de Narcisse sembla se redresser, son sourire prit un coup de fouet et le couturier se sentit à nouveau dans son élément :

" - Oh oh ! Monsieur est connaisseur !" s'exclama t-il heureux d'aborder le sujet. Narcisse regarda vite fait vers Maeve... Celle ci semblait visiter les lieux alors il se permit de dévoiler à l'enfant en chuchotant :

" - Les capes aéri renferment un secret, tenez ! Prenez là !" dit il en donnant à l'enfant l'étoffe moelleuse et légère de la cape d'hiver.
" - Sentez vous la chaleur qu'elle dégage ? Et comme elle est moelleuse et si légère pourtant ? C'est qu'elle est garnie de plumes de poussins de phoenix ! Avec ça, vous n'aurez jamais froid !" Jetant un oeil à Maeve encore une fois, il ajouta : " - Mais ce n'est pas tout... " Il prit des ciseaux et coupa un gros bout de carton pour montrer qu'ils coupaient bien, puis les donna à Charles : " - Allez y ! Essayez de la couper ! N'hésitez pas, celle ci est un prototype !"

Et il observa le garçon, croisant les doigts dans son dos pour que cette fois il n'y ait pas d'incident facheux.... *Aaaah ! Ces aéri !* Bien sûr, Charles n'avait aucune chance de réussir à faire, ne serait ce qu'un accroc à la cape magique tissée de mithryl, et c'était bien là le but de l'expérience...

En vérité, Charles se fichait complètement d'être la cause de la réaparition d'une sorte de déprime chronique chez le couturier, lui tout ce qu'il voulait c'était faire ses achats et se trouver une chouette sympa pour pouvoir envoyer des lettres à sa chère soeur qu'il avait laissé bien loin avec leur aigrie de mère.

Pourtant cela ne l'empêchait pas d'être curieux, et il questionna tout de même le le commerçant qui sembla s'illuminer d'un nouveau jour. Charles observa alors le tissu que lui présentait Narcisse avec un interret qui marquait son visage de toutes parts.
Il toucha la cape du bout des doigts et sentit la chaleur les chatouiller. Il était suffisament surpris de découvrir cette parrticularité et le fut encore plus en apprenant qu'il y en avait une seconde. Il regarda l'homme saisir des ciseaux et couper un gros bout de carton avec sans trop comprendre où il voulait en venir. Mais il fut vite éclairer sur le sujet et attrappa les ciseaux sans empressement ni même hésitation, d'un geste presque lassif, mais ses yeux ne mentaient pas sur l'intéret qu'il portait à la chose.
Avec l'index et le pouce il écarta les deux lames des ciseaux et avec délicatesse passa le tissu entre les deux. Prototype ou pas, il n'hésita pas une seconde et d'un geste ferme et précis il referma les ciseaux sur le tissu.

Et une des lames des ciseaux s'ébrécha. Un petit morceau de métal s'envola sous les yeux de Charles. Par contre, la cape... Elle n'avait rien ! Pas une trace du traitement qu'elle venait de subir. Le tissu magique s'écoula entre les doigts du garçon, douce et souple, brillante et aérienne...

Le couturier avait laissé le temps filer quelques secondes avant d'intervenir de nouveau. Il s'approcha de l'aéri et chuchota : " - La cape d'hiver des aéri est magique... elle... " et il tourna la tête pour voir si la terro était assez loin... Qu'elle ne fut pas sa surprise de la voir tout près d'eux à les écouter... " - Ahem... " dit il en se redressant vivement, visiblement embarrassé... " - Mlle Vilin ! Quel plaisir hum... C'est à dire que... Ha ha ha, j'ai une petit chose à vous dire... En privé, voyez vous ? Pourriez vous m'attendre un instant près du comptoir là bas... Ah ah ah... Je finis avec Monsieur Volepiaire et je suis à vous... D'accord ?" lui demanda t-il avec un grand sourire crispé...

(Quoi ? quoi ? je gêne c'est ça ??? XD )

Les yeux de Maeve était restés fixés sur l'acte de Charles, qui avait agi rapidement, sans douté une seconde. Elle eut un instant envie de pousser un "Ooh" d'étonnement quand elle remarqua que le joli tissu de la cape n'avait pas souffert de cette attaque, contrairement à la paire de ciseaux...
Cependant, le couturier ne semblait pas très chaud pour parler de cet exploit devant la jeune fille. Maeve fronça les sourcils quand elle lu sur ses lèvres qu'il lui demandait gentiment de s'éclipser. Ne voulant pas faire de vagues, mais prévoyant déjà un plan de secours dans sa tête, elle émit un simple :

"Ah... euh.. d'accord..." tout en se détournant pour effectivement rejoindre l'endroit indiqué. De là, elle regarda la scène, observant en plissant un peu son regard les mouvements de lèvres de Mr Chanterune. Ce n'était peut-être pas très honnête de sa part, mais sa curiosité avait prit le dessus. Le marchand se croyait peut-être à l'abri des oreilles mais il ne l'était pas de yeux !

Charles Volepiaire a écrit:

"Elle quoi ? "

Demanda le garçon les yeux pétillant d'intérêt... Narcisse le regarda et lui fit un grand sourire. S'assurant que la terro s'était bien mise à l'écart, il chuchota pour l'aéri :

" - Elle a été tissée de fils de mithryl. Un métal d'une solidité incroyable et léger avec ça... Cette cape ne peut ni se déchirer, ni se froisser et elle est capable d'absorber énormément de coups... C'est une armure invisible... " dit il avec un sourire de fierté. Il fit un clin d'oeil à Charles puis lui dit : " - Je vous laisse... J'ai un petit détail à voir avec votre amie... ".

Il s'éloigna donc de Charles assez content de lui et s'approcha de Maeve... Il l'entraina vers un rayon afin que l'aéri cette fois ne les voient pas.

" - Par ici, mlle Vilin... J'ai une petite chose à vous apprendre... Votre cape d'hiver a quelques propriétés magiques... D'abord, regardez... touchez là... " Et il lui tendit la cape d'hiver pour qu'elle sente la légèreté de l'encombrante cape, mais surtout la douce chaleur qui s'en dégageait... " - Vous sentez ? Elle est garnie de plumes de poussins de phoenix... "

" - Mais elle a une autre particularité... Vous permettez ?" Il reprit la cape mais avant toute autre chose, regarda bien autour de lui pour être sûr que Charles s'occupait d'autre chose....

Le chuchotement du couturier ne sauva pas le secret qu'il voulait dissimuler. Maeve eut du mal à tout discerner, ne voulant pas se faire remarquer en clignant fortement des yeux, mais un mot l'interloqua "mithril". Tiens, cela lui disait quelque chose ! Dans un livre peut-être... Dans tous les cas, elle se promit de mener sa petite enquête. Toute l'attitude du marchand prouvait que c'était important, elle ne pouvait décemment pas passer à côté de cela !
Mais bientôt, se fut à son tour d'être apostrophée par Mr Chanterune, et elle le suivit sans rechigner là où il l'entraînait. Littéralement scotchée à ses lèvres, Maeve buvait ses paroles, tout en touchant cette cape chaude et moelleuse.

"C'est vraiment agréable !" ne put-elle s'empêcher de noter à voix haute. Puis elle ajouta, désireuse d'en savoir plus : "Oui, oui allez-y ! ", très excitée et enthousiaste.

Parfait... Le petit aéri flânait plus loin... Narcisse revint à sa jeune cliente très enthousiaste. Il lui fit un petit sourire espiègle, fit voler la cape au dessus de sa tête et s'aplatit au sol. Dès que la cape eut atteint elle aussi le sol, on aurait dit qu'un rocher était apparu. Sans bouger sous sa cape, le couturier était totalement invisible, caché par l'apparent rocher qui avait prit sa place. Il devinait l'air ébahi de Maeve !

Enfin, il se redressa et tout rentra dans l'ordre aussitôt : " - Très pratique en milieu naturel... " chuchota t-il content de lui... Il jeta un regard vers Charles et poursuivit plus haut.

" - Très bien, tout est réglé ! Il ne me reste plus qu'à vous demander à tous les deux si vous souhaitez être livrés... C'est un service offert par la maison... " ajouta t-il avec un grand sourire.

Il se dirigea vers le comptoir et demanda : " - Au fait ? Ce sera tout ?"

Le regard fixé sur le couturier, Maeve n'avait rien manqué de son acte. Ses yeux s'étaient alors écarquillés de surprise. Sa bouche s'ouvrit sans qu'aucun son ne puisse en sortir. C'était surprenant et... époustouflant ! Elle tenta tout de même de bafouiller son contentement, mais finalement, entre les "wah ! et autres "euh... wah", la seule chose qui parvint clairement au bord de ses lèvres fut :

"Vous êtes vraiment doué comme couturier dites ! C'est super !", qu'elle accompagna d'un sourire emballé et d'un air très enthousiaste. Puis, elle répondit en rejoignant Charles. "Je veux bien être livrée, merci." Puis, la jeune fille attendit la réponse de son camarade, à qui elle mourrait d'envie de raconter les exploits de son uniforme (et d'en apprendre plus sur le sien), tout en sortant sa bourse pour payer.

Narcisse était déjà passé derrière son gros comptoir et commençait à taper la note sur les énormes touches mécaniques de son imposante caisse enregistreuse tout droit sortie d'un western moldu. Charles demanda à voir en plus les sacs que Narcisse proposait. Le couturier releva la tête et lui indiqua un rayon où diverses pièces de maroquineries étaient exposées.

" - Regardez dans ce rayon vous devriez trouver votre bonheur... "

Et il se reconcentra sur la note de Maeve. Très peu de temps après, avec des grincements et des bruits métalliques abominables, la machine cracha un ticket qu'il lui tendit :

Citation :

1xkituniforme.........................50 Ma
_______________________________
Total....................................50 Ma

Les enfants suivirent le commerçant jusqu'au comptoire, où celui-ci s'occupa de la note. Maeve sortit quelques pièces, tout en écoutant la demande de Charles. Elle sourit, se disant que le garçon était décidémment bien tête en l'air. Puis, elle s'occupa de payer Narcisse en lui tendant les 50 Ma demandés.

"Merci encore Mr Chanterune !" dit-elle poliment, un sourire discret sur les lèvres. Puis, s'inquiétant de l'endroit de la livraison elle demanda : "Mais... on va être livré directement dans notre tour ?"

Etait-il possible qu'une personne extérieure puisse pénétrer chez les terros sans le mot de passe ?

[ je vais faire un post pour retirer de l'argent qui se passe avant. ]

Charles se rendit au fameux rayon et observa les divers sacs qui étaient en vente. Le moins cher était quand mêmeà 3MO ... Charles resta perplexe, il avait peur de ne pas avoir assez d'argent pour acheter l'uniforme et sa superbe chouette en plus.
Cependant il attrapa le sac le plus simple. C'était un cartable, qui faisait très serieux, mais surtout qui permettait de garder ses affaires de cours en bon état, car rangé comme il était, Charly avait vraiment besoins d'un sac qui fasse les choses à sa place.

Il revint vers les deux autres, et posa le sac sur la table. Le tout faisait 8MO. La Charles se trouva très mal. Il n'avait vraiment pas envie de demander une avance au Commerçant, et pas non plus à Maeve. Il sortit son argent, et présenta les quelques 79 et 75 MC qu'il lui restait. Il souffla un coup et se tourna vers maeve, en se passant la main dans les cheveux, il lui parla doucement,

"Dit je... Il me manque 25 Mc ... Je te les rembourserais, dès que possible, mais vu que je sais pas encore combien va me coûter a chouette tu comprend, j'ai besoins d'en garder un peu . "

Il se racla la gorge, visiblement très très mal alaise devant une telle demande. C'était même plus qu'un mal aise, il avait réellement honte, et avait l'impression de trahir sa famille et de la déshonnorer.

" Se sera tout dit il finalement au marchand, pour conclure rapidement."

Narcisse encaissa l'argent de Maeve et regarda Charles choisir son sac. Il en prit un qui avait été vieilli pour lui donner un air ancien, en plus de sa coupe vieillotte. Mais malgré ses allures d'antiquité, il était de très bonne qualité... A ce prix là, Narcisse ne vendait pas de la pacotille ! Il était même signé Chris Lecroissant, un fameux tailleur sorcier...

Charles le posa sur le comptoir et demanda à Maeve de lui préter quelques pièces de cuivre afin de faire un compte rond. Il avait sacrément l'air embêté l'aéri...

Narcisse hésita et puis il osa : " - Ah oui ! Mais non ! Ce sac a un problème. Je vous le laisse pour 25 Ma, d'accord ?" Et il commença à frapper sur sa machine sans expliquer ce que le sac pouvait bien avoir comme problème. Il se donnait le temps de faire le ticket pour trouver justement une idée... Il détesterait que ses clients pensent qu'il leur faisait charité, surtout quand le client en question faisait une moue aussi dramatique pour quelques pièces de cuivre...

Le ticket enfin s'édita et Narcisse l'arracha d'un geste précis avant de le tendre à Charles. Il avait une idée...

Citation :

1xkituniforme.......................50 Ma
Sac.....................................25 Ma
______________________________
Total..................................75 Ma

" - Voyez vous tous les sacs que je vends sont magiques bien sûr... Il y a les sacs sans fonds là bas, très pratiques... Et les autres à 30 Ma qui sont sensés apparaître chaque fois que vous les appelez.... D'ailleurs vous trouverez son nom au fond. Mais celui là ne répond pas toujours. Il faut parfois l'appeler trois ou quatre fois avant qu'il apparaisse... Un peu comme s'il était dur d'oreille... Vous pouvez l'essayer si vous voulez... "

Un mensonge bien sûr ! Le sac était parfaitement enchanté et il répondrait toujours, mais Charles mettrait ça sur des débuts difficiles qui avec l'usage s'étaient améliorés...

(hj : Je te laisse lui donner le nom que tu veux.)

[ allé hophophop ... Faut qu'ça bouge. Merci Narcissou ... =) ]

Charles était vraiment très embêté par ce qui lui tombait dessus.

*Tsss ... Quel nouille, je dois avoir l'air d'un pauvre garçon qui n'a même pas de quoi s'acheter un sac ! Ma pauvre mère, si tu voyais ça ... *

S'affoler pour une si banale situation peu paraitre excessif, la vérité c'est que la plus grande peur de la famille de Charles c'est le manque d'argent, la faillite, et surtout que ça se voit. Le garçon a donc toujours était éduqué de manière à ne pas mettre son argent en avant, mais toujours à ne pas avoir l'air necessiteux.
Il est facile d'imaginer que si les affaires de la famille étaient réellement à leur paroxisme, cette question ne se poserait même. Heureusement pour le garçon, il s'avéra que le sac était légèrement défectueux.
Un éclair de soulagement profond passa dans ses yeux. Il le refoula immédiatement, et se tourna calmement vers Maeve,

"Dans ce cas ... je te remercie, mais j'aurais certainement assez. "

Il hochat la tête, et fit bien attention à ne pas trop marquer son visage par la joie, il n'avait pas à être heureux de pouvoir s'acheter un tel sac, il devait rester placide. Au fond il était bigrement content !
Il se tourna alors vers le vendeur, avec un air très serieux, et sur de lui qui contrastait beaucoup avec son attitude précédente,

"Bien, c'est parfait alors. Un tel disfonctionnement n'a pas grande importance. "

Il réalisa alors qu'il fallait lui donner un nom. cette préocupation lui fit oublier la première, et lui permis de revenir à son attitude habituelle. Soit toujours relativement serieuse, mais vaguement mon stressée.

" Un nom ? Et bien ... Hum ... Disons ... Emile. "

Ca sonnait très bien Emile, et quelque par ça flattait parfaitement l'égo de Charles. il se voyait très bien hurler "Emiiiile", à travers les couloirs du château, les gens auraient très certainement l'impression qu'il s'agissait d'un majordome ou d'un truc comme ça. Charles n'avait pas l'habitude de se donner en spectacle, et il éviterait certainement de crier aussi fort à l'avenir. La vérité c'est que c'était très plaisant à imaginer. Bref, Emile c'était très chouette.
Il retira 4,75 MA du contoir, et tomba ainsi la somme exacte de 75 MA. Après quoi il attrapa le sac, qu'il trouvait merveilleux à présent (en vérité sa petite déformation était une particularité qui rajoutait beaucoup de valeur à l'objet aux yeux de Charles).

" Nous attendrons donc la livraison, merci beaucoup Monsieur, ce sac est vraiment parfait. Passez une bonne journée. "

Finit-il sur un ton teinté de joie, et de plaisir. Et il se drigea vers la porte de la boutique.

(petit post pour enfin cloturer Je te laisse continuer où tu veux : animalerie, librairie, etc.)

Lorsque Charles lui avait demandé, un peu gêné, si elle pouvait lui prêter de l'argent, Maeve avait sourit d'un air entendu, ne trouvant rien à redire. Elle n'était pas du genre à se préocuper des choses matériels ! Mais surtout, elle appréciait suffisemment le garçon pour lui faire confiance. C'est donc avec plaisir qu'elle commença à sortir sa bourse, tout en lui disant :

"Aucun sou..."

Le commerçant proposa alors ce que Maeve comprit comme une ristourne tacite. Souriant à nouveau, elle assista à la scène sans intervenir, puis se prépara à suivre l'aéri à l'extérieur. Elle salua une dernière fois Narcisse avec un clin d'oeil discret :

"Au revoir Monsieur Chanterune !"

Puis les deux enfants partirent sans se retourner, vers la suite de leurs achats !