Sirène perdue cherche son chemin...

Irène ne comptait plus le nombre de jour qui s’écoulaient depuis la mort de son ami le vieux sorcier. Elle avait suivit son conseil sans se poser de question et sans se retourner. Les yeux perdus dans le ciel, elle était parvenue à différencier les oiseaux des dragons et les avaient suivit. Elle s’était déplacée tantôt sur deux jambes, tantôt sous la forme d’une simple flaque d’eau ruisselant le long du paysage quand le soleil brillait trop fort.

Lorsque ses yeux bleus virent un rassemblement de dragons, Irène su qu’elle était arrivée à destination. Enfin presque…Elle franchit les grilles du domaine d’Elementia et se retrouva dans un lieu étrange, entourée de dragons. Elle regarda le paysage émerveillée mais ses yeux exprimèrent aussi l’expression de l’animal en perdition. Maintenant elle faisait quoi ?

Antoine lui avait dit qu’il avait averti la directrice de sa venue mais cette lettre datait de cinq ans. Cinq longues années…Et si la directrice avait oubliée ou si elle n’avait pas prit la lettre au sérieux. Un type qui vous écrit pour vous annoncer qu’à sa mort, il vous enverra quelqu’un, cela ne doit pas courir les rues des villes sorcières. Heureusement qu’il n’avait pas précisé dans sa lettre la petite particularité d’Irène, cela aurait parut encore plus irréel et farfelu. Seulement, c’était à Irène que revenait maintenant la lourde tache d’annoncer sa venue avec sa jolie queue de poisson. Sur qu’elle fera sensation dans le bureau de la directrice avec sa nageoire. En faite, il lui semblait qu’en ce moment elle ressemblait plus à un boulet qu’à une sirène. Débarquée cinq années après l’envoie de la lettre en annonçant mon protecteur est mort à vous de vous occuper de moi, cela risquait d’être un peu compliquer à expliquer.

« Oh ! Antoine…mais qu’est ce que je fais là ! » S’exclama-t-elle les larmes aux bords de yeux. Elle voyait le château de loin mais ignorait comment arriver jusque là. Quant à revenir en arrière, impossible. Elle ne savait pas les chemins qu’elle avait empruntés pour arriver jusqu’ici. Alors qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait bien pouvoir faire, un dragon la sortit de ses pensées. L’animal en question éternua subitement, du moins si le bruit qu’il fit en éclaboussant le sol pouvait être appelé ainsi. Surprise, Irène fut déséquilibrée et tomba sur la terre humide, les fesses dans dix centimètres d’eau. Il avait plut récemment et l’herbe n’avait pas encore absorbée toute l’eau tombée du ciel.

Elle caressa ses longues jambes humaines qui lui donnaient l’allure d’une femme normale et regretta sa vie d’avant, nageant entre les algues et les coquillages. Il lui faudrait expliquer cela aussi. Même si elle était une sirène, née avec une jolie queue de poisson, elle avait la possibilité de marcher avec des pieds humains. Pratique certes, mais pas toujours efficace pour Irène qui chutait de temps à autre. Elle soupira puis enfuit son visage dans ses mains et déversa un flot de larmes.

« Bouhou ! Je suis perdue sniiif et je suis toute seule. Bouhouhou »

Les dragons regardèrent avec étonnement la jeune femme, aux très longs cheveux, pleurée sur son sort. Elle n’avait même pas cherchée à se relevé et elle était toujours assise dans dix centimètres d’eau. Etant un être aquatique et vivant, à la base, principalement dans l’eau, cela ne la dérangeait pas plus que cela. En faite, ça ne la dérangeait pas du tout mais cela donnait un étrange aspect à la scène. On aurait pu croire qu’elle était assise dans ses propres larmes. Chose qui ne saurait tarder vu le nombre de larmes qu’elle versait à la seconde. Heureusement pour elle, ses pleures et ses gémissement ne saurait tarder à attirer une quelconque personne susceptible de la guider jusqu'au château.

Il se trouvais justeent que non loin de la se trouvais Julia, a la recherche d'objets interessants que elle pourais ramasser dans la foret. Soit des objets qui pourraient lui servir dans le cadre de ses cours de magie -elle avais par exemple trouve deux autres morceaux de quartz rose qui serviraient a la creation de son jeu de runes- ou tout simplement comme objets decoratifs.

Elle ramassa un belle plume noire comme la nuit et assez longue, elle avais sans doute appartenu a un corbeau avant de decider de croiser le chemin de la grande Aqua.
Soudain, elle s'aretta dans son mouvement.... elle venait d'entendre des sanglots non loin de la. Et il semblaient etre humains

*Quelqu'un s'est perdu?*
*Pourtant, nous ne sommes pas loin du dracoport? ca ne devrais pas etre dur de trouver le chemin....*

Elle se fraya un chemin au travers des buisson qui la separaient de la source des sanglots et s'aretta un moment en regardant la personne qui pleurais. C'etais sans doute la plus belle femme que elle aies jamais vue, le genre de femme pour qui des gens pouvaient ecrires des odes a l'amour ou bien declarer des guerres.
L'espace d'un instant, Julia eut l'impression que cette femme etais une nymphe ou une elfe, mais elle se rapella que certains sorciers faisaient appel a une forme magique de chirurgie estique pour etre plus attrayants aux yeux des autres. Sans doute que le femme devais etre de ces personnes

Elle etais assise dans une flaque d'eau ou elle pleurais doucement et quelques dragons la regardaient avec une expression que Julia ne savais dechiffrer -les creatures magiques de plusieurs tonnes et carnivores n'etaient pas trop sa tasse de the-

"Mademoiselle?" demanda t'elle a l'adresse de la jeune femme, ne sachant trop que lui dire ni comment l'aborder.... Julia avais une apparence tres masculine et compare a la femme, elle paraissait plutot insignifiante et ca l'intimidais un peu.

"Vous... vous allez bien?" demanda t'elle apres un moment de flottement

« Hiip ! » Fut le cri de surprise qui s’échappa de la bouche d’Irène lorsqu’elle entendit une voix l’appeler. Trop occuper à pleurer sur son sort, Irène n’avait pas entendu que quelqu’un s’était rapproché d’elle. Elle redressa la tête vers l’inconnue qui l’avait surprise et la dévisagea de ses yeux bleus. Un large sourire étira ses lèvres lorsqu’elle constata qu’il s’agissait probablement d’une élève de l’école.

L’inconnue était assez grande pour une enfant et un peu masculine, mais cela n’avait pas d’importance pour Irène. Elle aimait tout les enfants, surtout lorsque ceux-ci semblaient gentil. La sirène se redressa sur ses longues jambes humaines et frotta rapidement sa courte jupe trempée, pour en chasser l’herbe restée accrocher. Elle avait prit l’habitude de s’habiller avec des vêtements court car Irène était très fière de ses jambes, qu’elle trouvait aussi jolie que sa queue de poison. Que ses vêtements soit mouillés ne la déranger nullement, elle préférait d’ailleurs marcher sous la pluie plutôt que sous le soleil. Rien de plus normale pour un être aquatique…

Après avoir remis sa jupette correctement, elle rejeta son interminable chevelure en arrière pour dégager son visage et ses épaules. Elle remit quelques mèches en place avec ses mains et effaça les sillons formé par les larmes sur ses joues. Irène en profita également pour remettre les bretelles de son débardeur sur ses épaules. La sirène avait toujours des problèmes avec ce genre de bretelles qui ne tenaient jamais en place sur ses fines épaules. Ce n’était pas toujours facile d’être humaine lorsque l’on était née sirène ! Après s’être redressée, recoiffée et rhabillée, Irène jugea qu’elle était plus présentable et rassura la fillette devant elle.

« Oui, je vais mieux maintenant. » Répondit-elle enfin à la question. Et effectivement, elle allait mieux puisqu’à présent elle souriait au lieu de pleurer. Elle avait trouvée quelqu’un pour la mener jusqu’au château…enfin si la jeune fille le voulait bien mais pourquoi n’aurait elle pas voulut ?

« Je dois voir la directrice…comment s’appelle-t-elle déjà ? Eidos, c’est cela. Je dois voir la directrice Eidos. Je ne sais pas comment arriver jusqu’au château. Peux-tu m’y conduire ma chérie? » Lui demanda-t-elle en prenant ses mains dans les siennes, la suppliant du regard. Irène avait terminée sa phrase par un "ma chérie" affectueux car pour elle, tous les enfants étaient ses chéris voir même ses bébés. Il n’était pas rare qu’elle leur donne des surnoms affectifs même si souvent, la plupart de ses chéris préféraient ne pas recevoir de surnom de sa part…

La femme fut un peu surprise par l'apparition de Julia et laissa echapper un petit cri, puis lui sourit avant de se relever et de frotter ses habits macules d'herbe et d'eau.

La dame lui dis que elle allais mieux et devait aller voir mademoiselle Eidos et demanda a Julia de l'y guider car elle ne conaissait pas le chemin.
En faisant sa demande, elle avais pris les mains de Julia en l'apellant "ma cherie".... ce qui eut un effet assez particulier sur la grande Aqua dont les joues s'empourprerent devant ces paroles ambigues qu'elle interpreta d'un toute autre maniere.
Il fallais bien dire que la beaute de la demoiselle conjuguee aux attirances particulieres de Julia qui etais dans les affres de la puberte avais fais des ravages dans ses pensees plutot debridees.

"Je.... yes... oui.... Of cu..... bien sur" bredouilla t'elle en essayant de chasser les idees tres explicites qui tournaient dans sa tete.
*Mais a quoi penses tu donc... elle essayes justes d'etre amicale et toi tu t'imagines des choses. Surtout que ca dois etre une prof et que elle a l'age de maman* songea t'elle en elle meme en secouant la tete un bref instant pour essayer de se calmer les esprits

"Je veut dire..... oui, bien sur." dis t'elle en souriant

Elle commenca a avancer vers le chemin du dracoport

"Je supposes que vous etes un nouveau professeur.... peut etre le professeur de divination..."

Pourquoi Julia pensait t'elle que elle pourais donner cette matiere? Il manquais des professeurs dans d'autres cours aussi.
Peut etre justes par ce que elle etais une femme et que en general c'etais justement des femmes qui donnaient ces cours la.
C'etais un racourci plutot facile et sexiste... -d'ailleurs Julia en etais plutot honteuse-... mais malheuresuement, c'etais souvent le cas

La jeune fille bredouille des paroles incompréhensibles pour la sirène, comme si elle avait été surprise par sa demande. Finalement, elle accepta de la conduire vers le château et Irène lui rendit son sourire. Elle n’était plus perdu maintenant…et elle n’était plus seule non plus.

Elle suivit la jeune fille, le regarda joyeux d’avoir retrouvée le chemin mais resta tout de même inquiète mentalement sur le discours qu’elle tiendrait à la directrice des lieux. L’apprentie sorcière la sortie de sa rêverie lorsqu’elle lui demanda si elle était professeur. Irène fut prise au dépourvu par cette question et répondit précipitamment.

« Oui…heu non ! » Rajouta-elle encore plus précipitamment en se rendant compte qu’elle n’était pas du tout professeur. Mais elle réalisa qu’elle ne pouvait pas non plus dire qu’elle était une sirène. Enfin si, mais pas ainsi. Elle n’avait rien de l’image d’une sirène pour le moment. Au lieu d’avoir une queue de poisson et de vivre dans l'eau, elle avait des jambes humaines et marchait sur la terre ferme. Cela risquait d’être long à expliquer à la sorcière. Et puis, Irène se dit que la directrice devait être la première à savoir ce qu’elle était vraiment. Ainsi, la sirène saurait ce qu’elle à le droit de faire dans ce domaine. Peut-être que la directrice ne voudrait pas que l’on sache qu’une sirène vive dans les flots d’Elementia. C’était absurde mais cela restait malgré tout une hypothèse plausible.

« J’enseigne…la natation » Lâcha-t-elle en se disant que cela n’était pas totalement faux. Après tout, en tant que sirène, elle connaissait cette matière…Mieux que la divination en tout cas ! *Irène, fait attention de ne pas d’emberlificoter les nageoires. Et puis ce n’est pas beau de mentir à une gentille fille* Mais de toute façon, lorsqu’elle aurait parlée avec la directrice Eidos, elle finirait bien par retrouver la jeune fille et lui expliquera tout. Les enfants comprenaient bien des choses lorsque l’on les leurs expliquait calmement. Et puis son histoire de natation ne prêtait pas à conséquence…Si ? Après tout, s’il y avait une piscine, pourquoi n’aurait il pas des cours de natation ? Sinon, elle passerait juste pour une femme complètement bizarre.

"Natation!!!" s'etonna tout de meme un peu Julia de cette matiere sans doute un peu trop normale et classique pour une ecole de sorciers ou les sports etaient plutot duels et quidditch.
Mais apres reflection, elle se dit que la natation en version magique devais certainement utiliser des sorts pour ameliorer les resultats et permettre des choses irrealisables pour les simples humains

"Et vous enseignez les bases ou il faut deja avoir un niveau particulier? Et est ce que l'on y utilises la magie?" demanda t'elle a moitie interessee par ce cours et ce malgre le tres gros probleme qui etais que Julia ne savais pas nager!

Oui, c'est assez ridicule une Aqua qui ne sait pas nager, mais c'etais malheureusement le cas de Julia. Bon, elle savais faire la planche ce qui etais deja ca de gagne, mais sans doute pas suffisant en cas de besoin
Il fallais bien dire que avec son passe, les cours de natation etaient pour elle plus une punition que un veritable cours et elle avais fini par ne plus y aller.

Irène vit l’étonnement de la grande fillette devant le prétendu cours qu’elle donnait. Elle en conclut donc que les sorciers ne devaient pas souvent nager où, du moins, cela ne devait pas être courant d’apprendre à nager. La sirène se mordit discrètement les lèvres et si, elle n’était plus perdue sur la terre ferme, elle se trouvait perdue dans ses pensées. La situation dans laquelle elle s’était plongée sans réfléchit se compliqua lorsque la jeune sorcière la questionna. Elle se sentit mal à l’aise de devoir s’enfoncer dans son si léger mensonge. Répondre risquait d’amener d’autres questions et Irène ne voulait donner l’image d’une menteuse mais ne pas répondre à des questions d’enfant, elle trouvait cela mal poli.

« Ben..euh…en faite » Hésita-t-elle, cherchant les mots pour décrire un cours qu’elle ne donnait pas. « Je nage comme un poisson » Lâcha-t-elle, non sans sourire à cette image au sens pas entièrement figuré, pour décrire son niveau aquatique. « Alors, ce n’est pas grave si on ne sait pas très bien nager. »

Irène avait répondu à la première question, restait la deuxième. Elle hésita comme pour la première, cherchant les mots qui transformerait son mensonge en une semie vérité. En tant que sirène, elle utilisait un peu de magie pour nager même si ce n’était pas la magie au sens propre du terme. Mais, nager avec une queue de poisson, ce n’était pas non plus ce que l’on pouvait appeler une nage normale.

« Ben, heu..oui…il y a un peu de magie. » Dit-elle sans la conviction d’un professeur passionné pour son cours. On pourrait d’ailleurs croire qu’Irène n’aimait pas nager ou donner ce cours puisqu’elle se contentait de courte réponse, pas totalement des plus précises.

« Mais, en faite. Quel est ton prénom ma chérie ? » Demanda-t-elle autant par curiosité que pour s’éloigner d’une discussion dans laquelle elle ne voulait pas s’enfoncer pitoyablement dans des explications inventées et mensongères.

La professeur expliqua que ce n'etais pas trop grave si l'on ne savais pas tres bien nager, ce qui rassura Julia tout de meme interessee par le cours surtout qu'il y avais de la magie dedans.

"A vrai dire, je ne sais pas vraiment nager..... je sais faire la planche et flotter, mais c'est tout. Je supposes que c'est quand meme mieux que de nager comme une brique...."
"Je penses que mon probleme est surtout que ca me fais peur des que je n'ai plus pied et que je n'oses pas aller plus loin..."

Ca ainsi que les moqueries et mechancetes de ses camarades de classe, mais elle n'avais pas envie d'en parler. Elle n'aimais pas tourner le couteau dans la plaie difficile de son passe

"Moi? Je suis Julia Zoë Dres, eleve de troisieme annee au sein de la maison Aqua" repondis t'elle a la question de la professeur en s'inclinant theatralement comme dans ces vieux films de cape et d'epee sur les mousquetaires
"Je suis californienne d'origine ecossaise et d'autres horizons divers"

Les horizons divers de Julia comptaient surtout des pays d'extreme-orient comme l'inde, la chine et le japon d'ou ses ancetres commercant avaient ramene des epice, du the, des tissus et d'autres marchandises precieuses. Ainsi que des autochtones qu'ils avaient epousees, ce qui avais donne a Julia cette teinte de peau brune claire, de cheveux roux et des yeux en amande

La jeune fille lui expliqua qu’elle ne savait pas nager mais qu’elle parvenait à flotter. Elle ne comprit pas tout de suite le rapport entre la fillette et la brique. Cependant, Irène supposa qu’une brique ne sachant pas nager et coulant simplement, c’était une phrase imagée pour désigner une personne incapable de rester à la surface de l’eau. La jeune sorcière expliqua qu’elle avait peur dès qu’elle n’avait plus pied et qu’elle n’osait pas aller plus loin. La sirène trouvait que c’était une drôle d’idée. Dans l’eau, elle n’avait jamais pied mais c’était là, la meilleure des sensations. Entourée d’eau, totalement libre. On se sentait si léger dans cet élément, que l’on pouvait faire des choses extraordinaires. Mais la sirène n’était pas très objective, vu que l’eau était son élément favori…

Elle aurait bien voulut la rassurer, lui dire qu’elle lui apprendrait à aimer l’eau, la serrer dans ses bras pour frôler sa peau humaine mais elle se retint. Elle aurait paru trop étrange à la jeune fille et risquait même de l’effrayer si elle se montrait trop mère inquiète. Irène préféra donc marcher aux côtés de sa jeune guide, en lui jetant de temps à autre des regards qui se voulaient aimants et rassurants. La sorcière rousse se présenta et Irène appris qu’elle se prénommait Julia Zoë Dres et qu’elle faisait partie de la maison Aqua. Cela l’étonna un peu, Elementia était un château…Alors d’où venait cette histoire de maison ? Irène fut peu attentive aux restes de la réponse sur les origines de la fillette, n’étant de toute façon pas assez connaisseuse en géographie pour trouver où se situaient "la Californienne","l’Ecossaise" et "l’Otresonrizondivers" sur une carte. Elle trouvait que cela donnait un mélange étrange pour une fillette. Peut être était-ce de ce mélange d’origine que lui venait sa carrure et sa taille un peu masculine pour une jeune enfant.

La sirène regarda le ciel qui s’éclaircissait, les nuages de la vieille daignant s’éloigner vers l’horizon. Le soleil était encore loin de briller mais le vent frais et humide semblait s’atténuer. Irène n’aimait pas vraiment trainée trop longtemps sur la surface lorsqu’elle voyait les rayons du soleil sillonnés le ciel de leurs éclats dorés. Surtout qu’elle ignorait le temps qu’il faudrait pour atteindre le château et le temps qu’elle passerait dans le bureau de la directrice.

« Dit moi, Julia chérie, ne pourrait-on pas avancer plus vite ? Je…j’ai hâte de rencontrer la directrice Eidos. » Lâcha-t-elle sur un ton tendre pour ne pas paraître impolie devant son envie de marcher plus vite, bien que son inquiétude légère lui fit oublié de se présenté en retour. Il faut dire que de se retrouver dans un nouvel environnement l’angoissait un peu et que le peu de repère qu’elle avait réussit à acquérir était partit avec la mort de son ami. Elle se sentait un peu perdu à un tel point qu’elle en était venue à mentir à une enfant pour ne pas devoir lui expliquer sa nature. A cette pensée, des larmes s’écoulèrent, discrètement d’abord et puis, ce fut l’avalanche bruyante…

"Il vas falloir marcher encore un peu de temps pour arriver au chateau" repondis Julia en passant sa main dans ses cheveux un moment....
"Sans doute un bon quart d'heure..." ajouta t'elle alors que elles arriverent devant l'embranchement du chemin qui se separait en trois voies differentes

"Ici, nous avons deux choix differents, soit continuer au travers de la foret ou alors prendre ce chemin pour passer par la riviere. Les deux chemins font a peu pres la meme longueur. C'est a vous de voir lequel vous preferez."

Pour Julia il n'y avais pas de grande difference, elle appreciais autant les deux chemins, l'un entoure par les arbres et becre des bruits de la foret, l'autre au bord de l'eau avec le murmure de la riviere dans les rochers.

Quand au troisieme chemin, elle ne le prendrais pas car c'etais celui qui conduisait au desert de pierres; un endroit desole et dangereux hante par les gobelins sauvages et les monstres carnivores.
Non seulement il aller ne l'interessait pas, mais de plus il etais interdit d'y aller

Soudain, alors que Julia attendais la reponse de la professeur, cette derniere se mit a pleurer bruyament.
L'aqua ne savais pas la raison de ces larmes, mais elle presumais que elle n'avais pas eu que des moment faciles dans sa vie.... apres tout, elle l'avais trouvee il n'y a meme pas cinq minutes dans le meme etat.
Julia comprenais cela -elle meme n'avais pas vecu que des moments faciles dans sa vie- et la laissa un moment evacuer sa detresse avant de lui tendre un mouchoir qu'elle sortis de son sac sans fond

Irène était perdue dans ses pensées et ses larmes, chose assez courante chez elle…Elle réfléchit aux paroles de la jeune fille. D’après cette dernière, il fallait compter un bon quart d’heure pour atteindre le château. Un temps relativement long ou relativement court, cela dépendait de la manière de voir les choses. Pour Irène, un quart d’heure était une période longue et courte à la fois !

La sirène avait l’habitude de marcher sur la terre ferme, elle s’y était entrainée mais lorsqu’elle se sentait perdue, elle aimait se retrouver dans l’eau. Son élément et sa nageoire la rassurait, l’apaisait voir même la détendait. Alors, oui, un quart d’heure de marche c’était long à faire pour une sirène qui rêvait de calme et non de changement, comme elle était entrain de subir. Cependant, un quart d’heure, c’était une période bien trop courte à son goût pour réfléchir à ce qu’elle pourrait raconter à la directrice. Irène trouvait qu’elle avait eue peu de temps pour se préparer à sa nouvelle vie et son nouvel environnement. A la mort d’Antoine, son ami le vieux sorcier, elle était partie dans la direction indiquée par les dragons. Durant le trajet qui l’avait amenée à Elementia, elle n’avait fait que penser à son ami perdu et à la lettre probablement oubliée dans un tiroir…si elle n’avait pas fini négligemment abandonnée dans une poubelle. Mais jamais, elle n’avait pensée un seul instant à ce qu’elle ferait une fois arrivée, à par aller voir la directrice. Irène n’avait pas réfléchit à la manière d’aborder le sujet sur sa nature et son angoisse, même légère, ne l’aidait pas à mettre de l’ordre dans ses idées.

Et puis, il y avait le chemin qui se séparait en trois directions différentes. Dont deux, apparemment, menaient au même endroit. C’était bien un système d’humain, créer plusieurs chemin qui conduisaient aux mêmes points. Comme dés lors ne pas se perdre ? C’était pareil dans la ville où vivait le sorcier Antoine. Des panneaux indiquaient les mêmes directions pour des villes différentes. Cela semblait pratique au premier abord, et puis le chemin se séparait en plusieurs autres chemins et les panneaux poussaient aussi vite qu’un Bernard l’Hermite change de coquille indiquant cette fois des directions opposées.

Si Irène aurait du faire un choix plus difficile entre ces deux directions, ces larmes auraient doublées au point d’inonder le sol, car elle n’aurait jamais su quels chemins prendre. Mais entre la forêt et la rivière, son choix était tout choisi…Ses pleurs bruyants l’empêchant de parler, elle tenta de se ressaisir en se disant qu’elle n’était pas vraiment perdue. Elle avait un guide qui connaissait certainement bien les lieux et puis, elle s’habituerait surement très vite à son nouvel environnement. Irène vit Julia lui tendre un mouchoir qu’elle prit en la remerciant entre deux sanglots et un hoquet.

« Sniff…MerHic..resniiif » Parvient-elle à murmurer avant de se moucher dedans, les larmes ne gênant guère sa peau de sirène. Elle réussit à récupérer sa voix et passa une main sur ses larmes pour les chasser de ses joues. « Je préfère…la rivière » Répondit-elle en esquissant un petit sourire, puis, n’aimant pas garder les objets appartenant aux enfants, à par ce qui brille bien entendu, elle tendit le mouchoir utilisé à sa propriétaire. Irène savait que son ami Antoine lui disait toujours qu’il préférait qu’elle le conserve - au cas où elle en aurait encore besoin - mais peut être que la jeune fille voulait le récupérer.

« Voici ton mouchoir…merci de me l’avoir prêté. » Dit-elle aimablement comme on rend un livre.

La professeur se calma apres un moment rendit son mouchoir a Julia, cette derniere lui souris doucement avant de remettre le mouchoir dans son sac en se concentrant un bref instant pour que il se retrouves dans le compartiment du linge sale.

"Tres bien allons a la riviere alors" dis t'elle en prenant le chemin qui y allait

(

La riviere)

» La fin du chemin pour une Aqua et une sirene
» Un peu perdue
» Satsuki c'est perdue...