Aëlin Azner

Nom : Azner

Prénom : Aëlin - Astrid, Daphné, Eliz, Suzanne, Clémentine, Ambroisie, Andrea (huit prénoms dont un seul n’est utilisé).

Astrid Azner, ou plutôt Astrid Daphné Azner, enfin, cette petite fille aux sept prénoms, naquit dans le courant du mois de Janvier, pendant une terrible tempête qui abattit des centaines d’arbres dans la région bordelaise.

Astrid est le premier prénom sous lequel elle est enregistrée. Puis Daphée, Eliz, Suzanne ainsi que trois autres qu’elle ne dévoile que très rarement : Clémentine, Ambroisie et Andrea.
On se plaisait à l’appeler A.D.E.S., Adès qui aurait pu devenir un surnom original mais Astrid n’aimait aucun de ses multiples prénoms. Et c’est à l’âge de cinq ans qu’elle en décida d’un huitième et il fallut qu’on ne l’appelât plus qu’ainsi. Elle s’était choisi le sobriquet d’Aëlin, prénom totalement inventé, auquel elle avait rajouté un tréma, car elle aimait les complications.

Mais parlons d’Aëlin depuis sa naissance. C’était une enfant enjouée et très naïve, la preuve en est qu’elle crut durant sept ans à la légende que lui raconta sa mère, Eléa, à propos de sa naissance et (il faut bien le dire) de sa création. Aëlin ne sut rien de sa véritable vie ni de son père jusqu’à l’âge de sept ans. Voici retranscrite la légende que lui racontait sa mère, la répétant de nombreuses fois, se prenant au jeu, allant jusqu’au bout des choses pour que sa fille la croit : « Le vent du ciel et les quatre éléments s’étaient réunis pour t’offrir à mon ventre. Alors que je fuyais le sombre Kon-Lu, célèbre pour sa cruauté, dans la forêt de bambous, mon ventre me tirailla. Tu voulais sortir et je dus m’arrêter. Evidemment, Kon-Lu me rattrapa et avant qu’il n’ait eu le temps de sortir son sabre, les sept anges apparurent. Les six plus forts terrassèrent Kon-Lu alors que l’ange Astrid te donnait naissance. »
Sa mère lui avait alors expliqué l’origine de ses sept prénoms : c’était les mêmes que ceux des sept anges, le premier étant celui de l’ange qui l’avait menée à la vie. Bien entendu, Aëlin écouta cette belle histoire durant sept ans, sans se poser de questions. Mais quand ses copains de classe lui assurèrent que les enfants n’apparaissaient pas dans le ventre de leur mère par l’opération « du vent du ciel et des quatre éléments », Aëlin comprit que l’histoire de sa mère n’était pas la réalité…

Comme la fillette s’enflammait très rapidement, c’est dans une colère noire contre sa mère et même contre le monde entier qu’elle appela l’ascenseur du vieil immeuble où elles vivaient depuis toujours. Elle ne pensa pas une seconde que sa véritable origine et celle de son père avaient pu être douloureuses pour sa mère (qui était une sorcière, précisons-le) à raconter à son petit ange. Mais cet après-midi là, elle trépignait d’impatience et de colère. Lorsque l’ascenseur s'ouvrit, un homme voulut monter et reconnut en Aëlin le visage de sa mère. C’était un prétendant d’Eléa, un nouvel homme qui s’apprêtait à lui offrir des fleurs… Aëlin ne les supportait pas et ce n’était pas le moment de lui parler de sa mère ! Lorsque le monsieur lui demanda si Eléa Azner était de bonne humeur et si ces roses allaient lui faire plaisir, Aëlin ne voulut qu’une chose : qu’il disparaisse à jamais. Elle hurla : « C’est toujours pour elle qu’on sonne à la porte ! Toujours des hommes galants et porteurs de fleurs ! Si elle veut un autre enfant, qu’elle fasse appel au vent du ciel et aux quatre éléments ! » D’un mouvement de main puissant vers l’homme, elle l’éjecta de l’ascenseur par un jet de feu. Aëlin savait que sa mère était une sorcière mais jamais elle n’avait pensé qu’elle aussi le deviendrait… Cette nouvelle ne fit qu’agraver son état d’énervement, même si elle était assez fière d’elle-même…

Lorsqu’elle entra dans l’appartement, elle se mit à chercher sa mère. Et quand elle l’eut trouvé, sa colère se déversa sur le corps élégant de Mademoiselle Azner… La maman d’Aëlin s’effondra alors en larmes. Il fallait bien que sa fille se rende compte ! Et à son âge, c’était normal… Elle se mit alors à tout lui expliquer.

Elle était tombée amoureuse d’un officier américain, expert en armes moldues, qui s’intéressait beaucoup à la deuxième guerre mondiale moldue. Bien entendu, il ne se préoccupa pas de sa fiancée, aveuglée par son amour. Mais il devenait de plus en plus fou et prévoyait d’utiliser les armes moldues sur le monde entier. Eléa avait voulu fuir lorsqu’elle se fut rendue compte de sa folie, mais à la naissance de sa fille, une chose terrible se produisit. Le père enfonça sa lame de couteau dans l'œil droit du bébé, auparavant si bleu ; et le sang se mit à couler, durant trois longs jours. Plusieurs sortilèges de guérison furent essayés sur l’enfant, mais rien ne la guérissait, elle continuait de saigner, encore et encore. Lorsque l’hémorragie s’arrêta et que le sang coagulé fut retiré, l’œil était marron foncé…

Aëlin n’avait jamais cherché d’explication à cet œil qu’elle trouvait plutôt joli. Mais ce que lui avait dit sa mère l’horrifiait. Eléa conta la fin de l’histoire. Elle avait réussit à fuir, après les différentes crises de folie de son amant, consistant pour la plupart à vouloir la tuer, elle, ou tuer leur fille. Eléa avait pendant plusieurs mois vécu sous les ponts, confiant son bébé à une inconnue. Puis les choses s’étaient arrangées et elle s’était installée dans un appartement confortable, au beau milieu des familles de moldus, où elle ne risquait pas d’être retrouvée par son fiancé.

Pendant plusieurs mois, Aëlin fut transformée, il était certain qu’elle avait mûri, mais elle était aussi moins vive et enjouée. Elle n’eut pas à pardonner à sa mère, car elle était certaine que c’était sa faute à elle de s’être autant énervée. A onze ans, elle reçut une lettre d’Elementia, l’école de magie où sa mère avait fait ses études. La lettre lui expliquait qu’on l’envoyait à Aqua, après avoir longtemps hésité avec Flammen. Elle s’envola donc pour son futur monde, triste de quitter sa mère, mais heureuse de tourner une page de sa courte vie…

Physique : Aëlin est une petite fille très mignonne, malgré son étrange regard sombre et bicolore… Elle aime beaucoup ses deux yeux, depuis qu’elle en a appris l’origine mais il est très rare qu’elle en parle à ses amis… Aëlin est assez petite pour son âge, mais elle est très fine et agile. Elle a des cheveux blonds souvent ébouriffés, lui arrivant au dessus des épaules.
Note : depuis qu'elle est arrivée à Elementia, ses cheveux ont beaucoup poussé et lui arrivent un peu au dessous des épaules

Caractère : Il faut dire qu’Aëlin est très difficile à cerner. Elle deviendra très fière lorsqu’on lui posera des questions sur ses yeux, elle sera la meilleure des amies lorsqu’on lui demandera de l’aide pour quoi que ce soit, elle se plaira à devenir mystérieuse si on lui parle de ses prénoms et elle s’énervera en un rien de temps si vous la critiquez. Malgré tout, Aëlin est rieuse, enjouée, gaie, vive et a un très mauvais caractère. Elle ne supporte pas les gens moqueurs. A onze ans, elle est très mûre et sait rire de tout en gardant conscience de la gravité des choses…

Caractéristique : Son seul trait particulier, c’est bien sûr ses yeux bicolores, qu’elle aime vraiment beaucoup. Après tout, c’est la seule chose qui la rallie à son père fou...

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L'arrivée d'Aëlin :

Aëlin dans les nuages

Aëlin, les pieds dans la terre

Aëlin n'a plus qu'un pied sur terre !