Camille Du Vercueil

Nom : Du Vercueil

Prénom : Camille

Age : Onze ans

Stoïcisme, fermeté, calme. Jamais une famille ne passa aussi inaperçue. Tous quatre vivaient dans un immeuble sombre. C’était une famille anciennement noble, qui répondait au nom de Du Vercueil. Personne ne savait rien d’eux. Ils ne sortaient jamais, on ne discutait pas des derniers potins avec les parents et aucun des enfants de la rue n’avaient jamais joué avec les deux petits. La vérité était qu’il vivait là une famille de sorciers.

Sage et studieux lors de sa scolarité, Clarence Du Vercueil était resté discret et obéissant. Douce et rêveuse dès la naissance, Caroline Du Vercueil était restée timide et calme. Le fruits de leurs amours avaient donné naissance tout d’abord à un petit garçon aux cheveux argentés, nommé Camille. Il était devenu un enfant aussi sage, aussi calme, aussi studieux que ses parents. Il n’aimait pas le jeu. Il ne cherchait pas à embêter les autres. On lui avait très tôt appris à ne pas mentir. Ce qui était rentré dans ses mœurs. Le mensonge ne servait à rien, le petit garçon dirait toujours la vérité. Il s’était très vite plongé dans la littérature moldue, qu’il trouvait amusante. Dès huit ans, Anna Karénine l’avait enchanté, il lisait des auteurs aussi obscurs que Dostoïevski et cela ravissait ses parents. Il se plongeait également dans des romans sorciers, lisait des auteurs tels que Lamberg, le célèbre auteur américain. Le petit se cultivait à une vitesse affolante.

Trois ans après l’arrivée de Camille, un autre petit garçon, tout aussi adorable, était né. Etait venu Honoré. Clarence et Caroline ne voulaient pas donner à leurs enfants une éducation normale. Les envoyer à l’école moldue les aurait dérangés, ils les gardèrent donc chez eux, où ils entreprirent de leur inculquer les bases de la sorcellerie, en théorie uniquement. Camille montra des capacités d’expression étonnantes. Il n’était aucunement timide, mais silencieux lorsque ce n’était pas pour discourir.

Dans leur quartier vivait une petite fille blonde, qui apparaissait à la fenêtre des Du Vercueil, qui intriguait Camille, car elle se promenait souvent seule et parfois se montrait avec un ventre très rond. Elle ne se douta jamais de rien, mais c’est elle qui l’inspira la première pour écrire. Elle fut l’héroïne de son premier récit, qu’il commença à écrire à six ans. Lorsqu’il le termina, il voulut le donner à la petite fille blonde. Il la suivit donc un matin. C’était la toute première fois qu’il sortait dans la rue. N’y prenant pas garde, le silencieux petit garçon l’avait suivie jusqu’à sa maison. C’était la famille des Lehatier d’Almin. Il ne connaissait pas la réputation qui tournait autour d’eux : on disait que c’était là une famille maudite, tous les enfants mourraient, la seule survivante était une fille atteinte d’une maladie monstrueuse. Il voulut frapper à la porte mais lorsque son petit point blanc s’approcha, le petit garçon recula de trois mètres. Intrigué mais pas curieux, il recommença à nouveau et recula à nouveau de trois mètres. Jamais Camille ne s’était énervé contre quiconque, contre quoi que ce fut. Mais à ce moment, malgré son esprit calme, la porte explosa en silence.

Camille s’approcha doucement de l’ouverture béante mais à peine avait-il passé les trois marches du perron qu’une nouvelle porte apparaissait, ouverte cette fois. Il ne voulut pas entrer, glissa ses feuilles dans la boîte aux lettres et repartit tranquillement, se demandant s’il était pour quelque chose dans l’explosion de cette porte d’entrée…

Evidemment, il ne raconta rien à ses parents, continua à lire, à écrire et à rêver. Les années passèrent, aussi silencieusement dans leur appartement. Camille ne voyait plus la petite fille blonde. Un matin, il reçut une lettre, qu’il lut sans surprise. Clarence lui avait parlé d’Elementia, l’école où lui et Caroline s’étaient rencontrés et aimés, au coin du feu des Aeris. Sans surprise non-plus, le petit garçon lut que Camille Du Vercueil était envoyé dans la maison des Aeris. Il rassembla les meilleurs ouvrages lus, écrivit une dernière histoire qui parlait de son petit Honoré et fut prêt pour partir, prêt deux mois avant.

Description physique : Camille est de taille moyenne, ses yeux sont d’une couleur transparente, que l’on ne remarque pas, ni pour leur beauté, ni pour leur banalité. Il a les cheveux argentés coupés courts. De temps en temps, ils blondissent. Le petit garçon est plutôt maigre.

Description morale : Camille est la sagesse même. Il est très instruit, ce qu’il doit à ses parents, mais aussi à sa soif de lecture. Il lit en effet énormément, bien que n’ayant jamais fréquenté aucune bibliothèque. Il s’exprime très bien, sait formuler des phrases parfaites mais l’on pourrait se moquer de lui à cause de son langage hors du commun… Il n’a jamais vécu avec d’autres personnes que ses parents et son frère, mais il a parfaitement accepté le fait de les quitter pour changer totalement de vie. Il est stoïque, ne s’énerve jamais, ne ment jamais. Même s’il fait une énorme faute, il l’avouera, même si c’est pour protéger un ami.