Galeane va se faire tirer les oreilles!!

Galeane guidée par Lena arriva enfin devant le bureau de la directrice. Elle avait une grosse boule au ventre et avait l'impression que son sang s'était figé dans ses veines.

*Tout ça pour une créature affreuse et stupide avec qui ne mérite pas son sort.*

Elle regarda Lena et cela lui rendit un peu de courage. Elle était contente qu'elle soit près d'elle. Après tout elle finissait vraiment par s'attacher à cette fille. Elle respira à fond et frappa à la porte. Elle attendit le "entrez" qui allait peut-être signer son renvoi de l'école.

Elles sortirent de la Tour, traversèrent les Couloirs et arrivèrent à la porte du bureau de la directrice.

"Nous y voila !"

Lena vit son air pitoyable, elle avait vraiment l'air désesperée. Elle essaya de se mettre à sa place.

*Non je n'aimerais vraiment pas !*

Elle secoua la tête.

*Quelle idée mais quelle idée !*

Décidément, Galeane avait vraiment l'air triste et Lena était dans une de ces rares situations dans lesquelles on ne sait que faire. Elle continuait de fixer Galeane qui frappa. Elles attendirent une réponse et Lena lui murmura :

"Respires !"

*Elle ne va pas se faire renvoyer ! Elle ne va pas se faire renvoyer !*

Lena cherchait à se convaincre de cela. Elle ne voulait pas que quelqu'un qu'elle appréciait mais qu'elle venait tout juste de rencontrer s'en aille.
Ses yeux étaient humides. Elle prit la manche de son haut et s'essuya avec les yeux.

*T'es vraiment trop sensible ! Elle ne va pas se faire renvoyer ! Et en plus ça ne te regarde pas !*

Elisabeth avait vu Luna revenir depuis quelques minutes seulement et elle se doutait de qui était derrière la porte quand on y frappa.
Elle dirigea sa baguette vers la poignée et son "Alahomora" la fit tourner doucement.
La porte s'ouvrit et Elisabeth pronnonça un "Entrez" simple.
Elle attendit ensuite, que la personne entre.

Mlle Eidos actionna la poignée par un sortilège que Lena connaissait assez bien, son père l'utilisant souvent.
Elle resta sur le pas de la porte, ce sentiment qui persistait, la laissant là en ne sachant que faire. Elle se mordilla la lèvre inférieure, en proie à l'anxieté, l'anxieté qu'elle éprouvait pour son amie qui avait des problèmes et qui ne savait comment cela allait finir.

*Oh pitié faites qu'elle reste ! Et que les Flammen ne soient pas impliqués dans tout ça !*

Elle aurait voulu à ce moment voir un regard rassurant de la part de la directrice, encourageant, qui lui montrerait que Galeane ne risquait rien mais elle n'était pas sûre de le voir. Se rappelant soudain la politesse, un peu honteuse d'avoir oublié cela, elle sourit d'un sourire un peu forcé.

"Bonjour Mademoiselle !"

Elle leva légèrement les bras en les faisant retomber sur le côté des cuisses.

"Bon je..."

*Expliques ta présence ici pauvre cruche !*
*Oh c'est bon !*

"Je vous ai amené Galeane, mademoiselle !"

Son sourire retomba, ne pouvant plus le supporter et elle resta là sur le pas de la porte.

"Je ne voudrais pas vous déranger..."

Elle allait se retirer, sachant qu'on ne lui laisserait jamais rester, malgré la terrible envie qu'elle avait de voir ce souhait réalisé.
Elle regarda Galeane d'un oeuil rassurant, avec un petit sourire réconfortant, lui glissant qu'elle allait s'en sortir.

La porte s'ouvrit sans personne derrière. Galeane hésita devait-elle entrer? Elle regarda Lena qui elle la regardant d'un air rassurant et elle lui sourit. Galeane prit une grande inspiration et entra.

La pièce était accueillante. De nombreuses plantes multicolores se trouvaient partout dans la pièce.

La directrice l'attendait. Galeane ne savait pas quoi dire et resta là, se tordant les mains dans le dos. Elle avait si peur d'être renvoyée et pourtant elle se sentait dans son bon droit!

Elle attendit que la directrice commence à parler...

(me voici me voilà!!)

Elisabeth fut étonnée de ne pas voir une mais deux élèves entrer dans son bureau et d'autant plus que celle qui prit la parole la première n'était pas celle convoquée.

"Merci Melle Yu. Je ne vous retiens pas. Vous comprendrez que cet entretient nous concerne uniquement moi et Melle Keïl..."

Elle lui adressa un sourire cependant, ne voulant pas la chasser malproprement. Cependant, elle voulait être ferme avec Galéane, et le faire devant une camarade de tour n'était pas la meilleure chose...
Elle se tourna vers Galéane.

"Asseyez-vous, Melle..."

Elle attendit de se retrouver seule avec la Flammen.

Une fois entrées la directrice s'adressa d'abord à Lena, lui demandant de sortir. Galeane allait se retrouver seule avec la directrice.

Elle s'efforça de prendre un air indifférent mais ne put cacher à quel point elle était terrorisée. Si elle était renvoyée sa mère lui ferit payer. Tout ça à cause d'une créature inférieure.

La directrice lui demanda se s'asseoir. Galeane regarda autour d'elle se demandant quel siège choisir. Elle opta finalement pour un fauteuil. Elle s'y calla et attendit avec crainte ce qu'avait à lui dire la directrice.

(je considère que Lena est sortie...)

Elisabeth ferma la porte derrière Lena d'un geste de sa baguette.
Elle plongea ensuite ses yeux verts dans ceux de la fillette, sans décocher un sourire.
Elle déplia la lettre du Gobelin, chef de la banque, et l'étala sur le bureau, main posée dessus, ne donnant pas ainsi le loisir à Galéane de la lire, mais lui montrant qu'elle était là, avec un cachet de la banque de Mivia Town.

"J'ai reçu cette lettre de la part de Golby, qui est le chef de la banque de Mivia Town. Melle... j'aimerai que vous m'exposiez ce que vous pensez aujourd'hui de votre propre attitude."

Elle marqua une pause.

"Je vous dirai ensuite ce que , moi, j'en pense...."

(Euh.. vu votre regard je précise que c'est Galeane qui est raciste pas moi^^)

Lena sortie, la directrice la regarda droit dans les yeux, déplia une lettre, l'étala, posa la main dessus et lui dit que la lettre était de Golby, directeur de la banque.

*Golby? C'est le nom de l'affreuse créature? Il a donc vraiment osé...*

Puis la diretrice lui demanda sa version des faits quant à ce qui s'était passé à la banque et ensuite elle lui dirait son avis.

Galeane se sentit un peu plus en confiance, elle allait pouvoir dire comment la créature l'avait traitée. Elle respira un bon coup et se lança :

"D'accord Madame. Je suis arrivée à la banque pour ouvrir mon compte et il n'y avait personne. A un moment il y a cette affreuse bête qui est arrivée et qui a osé dire qu'elle était le banquier. C'est idiot je n'aurais jamais pensé qu'on engagerait un créature inférieure dans une banque. Et donc cet être m'a dit que mon cerveau était sous-développé. Ma mère m'a toujours appris à être stricte avec les créatures non humaines. Elle me l'a souvent répéter."

Galeane essaya de réfléchir à ce que sa mère lui enseignait comme morales.

"Elle dit qu'il ne faut pas laisser les créatures non humaines et qui sont moins intelligentes se croirent égales aux humains sinon c'est la fin des sorciers surtout ceux qui ont gardé leur sang pur et leur dignité."

Elle avait dit cela le plus naïvement possible, sa terreur envolée. Certaine de son bon droit grâce aux préceptes de sa mère qui s'était jusque là occupée de son éducation, elle attendit avec un franc sourire la réponse de la directrice. Elle se disait que maintenant la créature allait être renvoyée pour s'être adressée ainsi à un élève

(trop vite !!!)

Bien sûr, Mlle Eidos lui demanda de se retirer assez gentillement et lui fit même un sourire.

*Alors il y a de l'espoir ?*
*Oui, de toute façon, il y en a toujours...*

Elle essayait de se montrer la plus positive possible. Elle regarda Galeane et lui fit un petit sourire qu'elle estimait nécessaire. Elle lui chuchotta :

"Bon ! Je t'attendrais dans la salle commune."

*Elle sera bien obligée d'y passer, même si elle est renvoyée, pour prendre ses affaires...*
*Qu'est-ce que je dis ? Elle ne sera pas renvoyée !*

Elle se resaisit, baissa poliment la tête, sourit à la directrice.

"Bien Mademoiselle. Je comprend très bien."

Oui elle comprenait, même peut-être un peu trop. Elle avait le coeur gros. Elle ne cessait de penser à Galeane. Après avoir jeté un dernier regard au bureau, elle tourna les talons et d&cida qu'un petit tour à l'extérieur ne lui ferait pas de mal.

(loool)

Elisabeth écouta la fillette s'expliquer, ne montrant sur son visage aucune expression quelconque. Elle était comme une statue, semblant n'eprouver aucune émotion. Les mains croisées devant elle, elle ne bougeait pas, mais ne quittait pas Galéane des yeux.
Constatant que la jeune fille avait terminé son discours, Elisabeth décroisa ses mains. Lentement, comme pour accrocher l'attention de la petite fille, et lui signifier qu'il ne fallait pas perdre une miette de ce qu'elle allait lui dire.

"Melle Keil, les Gobelins banquiers sont des êtres dotés d'une intelligence rare et particulièrement adaptée pour l'économie, le calcul et la logique pécunière. Je ne soutiens certainement pas qu'on vous ait déclaré que votre cerveau était sous-developpé, mais je ne soutiens pas plus qu'on exprime des idées telles de "créatures inférieures"!!"

Elle avait légèrement haussé le ton. Imperceptiblement mais sûrement, de manière à marquer à jamais une fermeté dans sa voix, pourtant si légère habituellement.

"Je ne veux cependant pas juger vos idées, et celle de votre mère, mais j'entends qu'au sein de mon école, chacun les garde pour soit. Il est donc pour moi intolérable de vous voir ainsi réagir face à la personne qui vous acceuille dans son établissement, et qui s'engage à proteger vos biens!"

Elle se redressa légèrement.

"Je vais donc répondre à notre banquier qu'il sera juge de votre ouverture de compte, d'après les excuses que vous lui ferez."

Elle prévint alors toute protestations qui aurait pu être lancée.

"Oui, Melle, des excuses! Je vous conseille de laisser de côté vos prétentions et de vous montrez légèrement plus humble face aux gens qui protègeront votre argent."

Elle fixa la fillette...

"Alors, Melle Keil, ai-je votre accord....?"

(erf!! non jveux po lol)

Galeane fut choquée de la réponse de la directrice. Celle-ci affirma que les gobelins étaient d'une intelligence rare et refusa que Galeane parle de créatures inférieures.

*Intelligence rare? Comment ose-t-elle dire que ces choses ont la moindre trace d'intelligence?*

Mlle Eidos haussa légèrement le ton. Elle dit qu'elle ne voulait pas la juger mais qu'ellle voulait qu'elle garde ses opinions pour elle surtout devant quelqu'un qui l'accueillait dans son établissement.

La directrice se releva. Elle dit qu'elle demanderait au banquier d'ouvrir son compte après qu'elle lui ai fait des excuses.

*Des excuses?*

Galeane releva la tête prête à répliquer quelquechose du genre : et la marmotte elle met le chocolat... mais oui bien sûr... mais la directrice ne lui laissa pas le temps. Comme si elle avait lu dans ses pensées elle lui repeta que oui il lui faudrait faire des excuses et se montrer plus humble envers ceux qui gardaient son argent.

Galeane était devnue blanche de rage. De l'humuilité? Elle qui croyait quelques instants plus tôt l'affreuse créature était bien vite retombée sur terre.

La directrice lui demanda si elle était d'accord. Un instant Galeane fut sur le point de lui dire tout ce qu'elle pensait de cette femme trop gentille avec ces créatures inférieures mais un instant seulement. Elle avait si peur d'être renvoyée qu'elle baissa la tête et articula d'une voix blanche.

"oui"

Cela la rendait malade de devoir s'excuser à cette sale bête elle leva les yeux sur la directrice se demandant ce qu'elle allait encore lui dire.

Cependant la directrice n'ajouta rien qu'un hochement de tête.
Elle saisit une feuille et rédigea un mot pour le Gobelin. Elle siffla Luna, sa chouette, qui aussitôt s'en alla porter son mot à Golby.

"Très bien Mademoiselle Keil. Je ne vous retiens pas plus longtemps. En revanche sachez que d'une manière ou d'une autre, je saurais assister à votre prochaine visite à la banque. Donc, ne me décevez pas."

Elle lui sourit ensuite, semblant soudain avoir clos tout le sujet de départ, et presque oublié ses reproches pour la fillette.

"Vous pouvez vous retirer, à moins que vous ne vouliez me dire autre chose..." dit-elle d'une voix redevenue douce.

La directrice écrivit une lettre et la donna à une manifique chouette qui s'envola aussitôt puis elle tourna son attention vers Galeane. Elle lui dit qu'elle la surveillerait lors de son prochain passage à la banque.

Puis elle lui sourit et lui dit qu'elle pouvait se retirer. Galeane se leva encore blanche de rage, fit un sourire forcé à la directrice, bredouillé un vague "merci" et s'enfuit du bureau.

» Tatouages, piecings et percage d'oreilles
» Galeane et Cameron