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 Johan Carter

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Johan Ca
Invité




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MessageSujet: Johan Carter   Johan Carter EmptyVen 24 Juin - 13:12

Nom : Corter

Prénom :Johan (prononcation : Yohan)

Âge : 11 ans

Histoire : Il y a de cela une dizaine d'années, dans une maison honorable de la petite bourgeade de Saint-Elire, située en haut de la montagne Cordiane, au milieu d'une forêt; Evaka Corter, une femme à l'apparence de Vélane, mariée à Paul Corter, sorcier travaillant comme langue de plomb au Département des Mystères du Ministère de la Magie; accouchait. Ce jour, elle engendra un fils qu'elle prénomma Johan, en honneur à son père qui avait accepté sa femme telle qu'elle était, réelle Vélane. Ce fut également ce jour, à peine eut-elle le temps de tenir dans ses bras la frêle créature, qu'elle mourut. Une mort en couches. Le père fut bien trop attristé de ce décès et se referma sur lui-même, si on pouvait faire plus. Il perdit peu à peu le goût de vivre et ne semblait exister que pour son travail. En raison de l'emploi du temps, ainsi que du peu d'attention qu'y portait son père, l'enfant fut confié à la soeur d'Evaka, habitant également au village. Il fut sans doute en la famille de sa tante plus aimé que son père, inconscient et indifférent, ne pouvait l'accepter. Ce dernier ne voyait que sa petite personne et s'apitoyait encore et toujours de la mort de sa femme. Il l'avait aimée, c'était sûr. Plus le garçon grandissait, et plus il l'estimait responsable de cette situation puisque sa mère était morte pour lui doner la vie.

Johan mûrit aux côtés de sa tante Eclesia, une femme aimante, attentionnée et très maternelle; de son oncle Merod, un homme travailleur et sévère, ayant beaucoup d'autorité; et de ses deux cousins : Klio, un garçon de deux ans plus grand que lui, arrogant et moqueur, ne cessant de traîter Johan comme un bon à rien et lui montrant ouvertement qu'il ne faisait pas partie de la famille; et Erold, un garçon qu'il dépassait d'un an, qui avait beaucoup d'admiration pour Johan et ils se considèrent mutuellement comme des frères, et malgré leurs trois ans d'écart, le défendait auprès de son frère s'il le fallait. Erold est un garçon un peu faible, qui bégaie. Beaucoup ont pensé qu'il était atteint d'une maladie particulière mais les avis différents ont vite enlevé l'envie à la famille de savoir ce qu'il avait réellement.


Pendant quelques années, tant qu’il fut assez petit, Johan se plia sous Klio. D'un autre côté, il allait aider l'oncle Merold aux champs tandis que Klio sortait. Un jour, à l'aube de ses onze ans, il eut envie de se balader lui aussi avec les bambins du village et alla trouver sa tante.
"Dis, tante Eclesia, je ne pourrais pas sortir ?"
Sa tante, à cette question, le regarda avec bienveillance et lui sourit gentiment. On sentait qu'elle aimait réellement le gamin.
"Mais bien sûr mon garçon."
Johan fut enchanté de cette réponse et décida de partir sur le champ. Mais en passant par le salon, il vit que l'oncle était lui aussi présent. Il le regarda avec méfiance.
"Où comptes-tu aller ainsi ?"
Johan hésita quelque peu.
"Je... Je vais dehors."
"Si tu vas dehors, c'est pour m'accompagner pour la moisson ! Nous avons beaucoup de travail ces temps-ci."
"Mais... Tante Eclesia m'a dit que j'avais le droit de sortir !"
Il vit une lueur de rage dans ses yeux.
"Eclesia !"
La tante lâcha son occupation pour venir les rejoindre.
"Qu'y a-t-il, Merold ?"
"Tu veux laisser ce gamin sortir ?"
"Oui, il a le droit lui aussi de sortir."
"Bon..."
Le calme d'Eclesia avait visiblement remporté sur la fureur de l'oncle Merold. Johan, encore un peu tremblant reposa sa question :
"Je peux sortir alors ?"
L'homme lui répondit d'un ton un peu énervé et lui fit signe de la main de disparaître, comme on chasserait une mouche.
"Vas-y."
Johan se précipita au dehors et partit à la recherche de ses cousins. Il les trouva en contre-bas, dans la vallée un peu boueuse, à la frontière du village. Au début, Johan n'était pas sûr que leurs parents savaient réellement où ils allaient puis il lui revint le visage d'Eclesia en train de dire : 'Tant qu'ils s'amusent !'. Il alla les rejoindre. Autant dire que l'accueil ne fut pas très enthousiaste.
"Que fais-tu ici, vermiceau. Comment père t'aurait-il laissé sortir ? Tu t'es enfui, c'est ça ?"
Il jeta un regard assassin au gamin.
"Lâ... Lâches-le, K... Klio ! Il... Il a ri... rien fait !"
Klio regarda son frère, et laissa tranquille Johan.
Toute une bande de gamins ne tarda pas à arriver. Johan jeta des regards apeurés vers eux.
"C'est MA bande."
C'était Klio. Il regarda ses camarades de jeu et leur dit bien fort.
"Calmez-vous un peu ! Je vous annonce la venue d'un intrus ! Johan petits-pieds !"
Il regarda derrière lui. Ce n'était pas vrai, il n'avait pas de petits pieds. Pendant un instant, la rage l'emplit. Et il se sentit impuissant. Impuissant ? Et pourquoi donc ? Il n'avait jamais rien tenté et même si son cousin avait des airs qui imposaient le respect, cela ne voulait rien dire... Mais non, il ne pouvait pas, il ne s'en sentait pas capable. Il essaya donc de se calmer. Les pions de Klio commencèrent à rire. Et il continua.
"Je vous présente le plus grand imbécile de la Terre !"
Ce fut à nouveau l'hilarité générale. Johan sentait les pulsions de son coeur qui ne cessaient d'augmenter de vitesse. Johan grinça entre ses dents.
"Toi..."
Son cousin le regarda, de son regard moqueur qu'il haïssait tant.
"Quoi moi ? Tu veux me faire quelque chose, Johan petits-pieds ?"
De cinglants rires fusèrent encore une fois. Johan tremblait. Il se retenait... Mais de quoi se retenait-il ? Que comptait-il lui faire, en fait ?
Ce fut là que se passa un événement qu'il n'aurait jamais crut possible. Oui, on lui avait dit que son père était sorcier, d'ailleurs avec mépris, mais il ne connaissait quasiment rien de ce monde.
Des étincelles bleues et or jaillirent de ses doigts, telle une fontaine d'étoiles qui tournaient autour de leur orbites. Les étincelles ne cessèrent de tourner autour de sa main.
Klio pâlit.
"Sale... Sale petit sorcier ! Tu finiras comme ton père. Eloignes-toi de moi tout de suite !"
"Je ne finirais jamais comme mon père !"
La rage l'emplissait un peu plus à cette évocation soudaine. Il n'avait pas besoin de se sentir encore plus rabaissé. Cette fois-ci, d'autres petites étoiles sortirent de ses doigts, cette fois-ci rouges, et allèrent rejoindre les autres.
"Dégage !"
Il regarda autour de lui, semblant enfin se rendre compte de ce qu'il se passait. Tout lui semblait tellement bizarre, si soudain. Il vit le visage d'Erold, apeuré et distant, qui le toisait d'une façon qu'il ne lui connaissait pas. Johan tourna les talons et partit en courant vers la maison. Au fur et à mesure qu'il courait, des larmes coulaient le long de ses joues pour venir s'écraser sur le sol boueux. Les étincelles disparurent. Il entra dans la maison et, sans un mot, rejoignit sa chambre située dans le grenier. Dans son grenier, un petit endroit qu'il avait tant bien que mal tenté d'aménager, il s'étala de tout son poids sur le lit (ou plutôt un sommier sur lequel on avait déposé une éspèce d'assemblages de tissus) et se laissa aller à la fureur et au désepsoir. Pour une fois où il avait put faire quelque chose, ou une possibilité de devenir comme les autres lui était offerte, il fallait que ça se passe ainsi ! On le lui avait bien dit, depuis tout jeune, ces paroles que l'oncle Merold prononçait avec pitié :
"De toute façon, vous, les sorciers, vous êtes différents. Vous n'arriverez jamais à nous ressembler."
Leur ressembler, c'était tout ce que Johan avait voulu depuis tout petit. Sa dernière chance venait de s'effondrer. Lui qui avait toujours pensé être différent de son père, il était en fait comme lui ! Non, il ne pouvait pas se l'avouer. Quelques instants plus tard, c'était en bas le remue-ménage le plus phénoménal. Que devait-il faire ? Affronter les autres et tenter en vain de se défendre ? Ou bien rester ici et attendre qu'on l'appelle ? Dans l'une et l'autre solution, il se recevrait une raclée. Il décida de choisir la solution la moins lâche, ce qui équivalait à la première.
Il descendit l'échelle qu'on avait fixé doucement, redoutant ce moment avec appréhension. Il arriva devant la cuisine où se trouvait toute la famille. Il respira un grand coup et entra.
La fureur de l'oncle ne se fit pas attendre. Il fixa sur lui ses grands yeux globuleux qui semblaient sortir de leurs orbites.
"Toi ! Qu'as-tu fait ? Es-tu si stupide ? Nous espérions te sauver de ce destin et toi..."
Johan garda le visage impassible. De toutes façons, au point où il était...
"Me sauver de quoi ?"
Il crut que Merold allait exploser.
"De... De cette ignoble race dont tu descends ! Celle avec laquelle ta mère s'est alliée ! Cette femme si charmante, épouser un homme si ignoble !"
Quand il dit 'si charmante', tante Eclesia lui jeta un coup d'oeuil en coin réprobant. Hors de question de se laisser marcher sur les pieds. Il n'allait pas se laisser faire. Il n'allait plus se laisser faire.
"Parce que tu crois peut-être que j'ai demandé à naître de... ça ?"
Voilà qu'il le tutoyait, à présent ! Il atteignait vraiment le stade ultime, du moins le pensait-il.
"Que tu l'ais demander ou non, tu en fais partie ! Et je ne te veux plus sous mon toit ! Tu déshonore notre maison ! Tu as ridiculisé mes fils !"
Tante Eclesia fut horrifiée. Il lui sembla qu'elle fut prête à prendre son parti mais finalement, elle se tu. Erold, lui, fondit en larmes.
"P... Père... Ce... Ce n'est p... Pas de sa f... Faute !"
"Je m'en fous ! Qu'il aille rejoindre son père !"
Et il empoigna le garçon par le col et ainsi jusqu'au seuil de la porte, puis le lâcha, le laissant s'écraser dans la boue.
Qu'allait-il faire, à présent ? Il réfléchit. On lui avait dit d'aller voir son père. Allait-il le faire ? Voir ce lâche homme sans fierté ? Mais que pouvait-il faire d'autre ? Dormir dehors, peut-être ? Il se résigna donc à y aller. Il se rappela qu'un jour, en passant par là-bas pour aller aux champs, son oncle avait murmuré :
"Voici la maison du diable. Un jour, tu y passeras sûrement, morveux."
"Du diable..."
Il murmura ça dans la nuit. La nuit... Il en fut horrifié ! Traverser tous ces chemins par cette soirée sombre ? Il aurait voulut implorer sa tante. Elle l'aurait gardé, elle, mais il n'osait pas imaginer l'état de son mari. Il en deviendrait probablement cinglé. Il soupira. Puisqu'il le fallait... Il fut heureux de n'avoir aucune affaire à emporter avec lui, car cela n'aurait fait que l'encombrer et ralentir sa marche déjà longue.
Au bout d'une demi-heure, il arriva tout essoufflé à la bâtisse qui n'était visiblement pas grandement entretenue. Il frappa encore trois coups, au rythme de son coeur. Il essayait de se faire une image de son père. On vint lui ouvrir au bout de quelques minutes. Il entendit un bruit de verre qui se brise et la poignée tourna. Une faible lumière éclairait l'entrée. La porte fut grande ouverte et il put distinguer son père, quoiqu'à contre-jour. C'était un homme qui avait une barbe d'au moins un mois, puant l'alcool à plein nez, grand, carré, fort. Il le regarda avec effarement. Cet homme... Etait son père ? A quoi s'attendait-il, de toutes manières ?
"B... Bonjour."
L'homme ne répondit pas. Il le regarda comme si c'était la grande faucheuse en personne qui venait frapper à sa porte.
"Je..."
Il ne savait pas quoi dire. L'homme recula, plongé dans une folie, où bien était-ce les effets de l'alcool.
"Co... Comment oses-tu souiller la tombe de ta mère ? Pourquoi es-tu ici ? On m'a enlevé à toi, je ne devais plus jamais te revoir !"
"Mais vous êtes mon père !"
Au moins, il le reconnaissait. C'était déjà quelque chose. Alors qu'ils ne s'étaient jamais vu. Lui, il ne l'aurait pas reconnu s'il l'avait un jour croisé dans la rue.
"Pars ! Pars d'ici ! Je ne veux pas te voir !"
Il secoua la tête, se disant que celui-ci l'avait perdue.
"Hors de question ! Je ne vais pas dormir dehors ! Je me suis fait rejeter de là-bas, je n'irais pas ailleurs !"
Il devenait entêté. Il ne se connaissait pas cette facette de personnalité.
"Pourquoi ? Ils devaient te garder ! Je ne devais plus te revoir !"
"Oui mais apparemment, je suis comme vous !"
L'expression sur ce visage ivre changea. Ses pupilles dilatées retrouvèrent un peu de leur couleur, un bleu très clair. Johan ne lui ressemblait pas. Enfin, il ne le pensait pas.
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Johan Ca
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MessageSujet: Re: Johan Carter   Johan Carter EmptyVen 24 Juin - 13:12

"Tu es... Un sorcier ? Tu as eu... Tes pouvoirs ?"
Il secouait la tête également, comme si cette chose était la pire sottise qu'on eusse pu lui dire.
"Oui et même si je n'en suis pas forcément heureux..."
Mais il ne l'écoutait plus. Tout seul, il remuait des choses qui semblaient se perdre dans son épaisse barbe noire.
"Tu es un sorcier ! Mais tu as pourtant été élevé par des moldus ! Des foutus moldus ! Tu as découvert tes pouvoirs... Tu es des nôtres !"
Il ne s'arrêtait plus.
"Hé ho monsieur ! Il commence à faire froid, et je suis fatigué."
Il avait appelé son père monsieur. En un autre moment, il aurait éclaté de rire mais à ce moment, il avait perdu toute clareté.
"Oui, bien sûr entre !"
Il lui ouvrit le passage. Dire que quelques minutes plus tôt, il lui disait de foutre le camp ! Il entra, si on ne pouvait pas dire se précipitait, dans l'étroit couloir et pénetra dans le salon où les effluves de l'alcool étaient encore plus pressantes. Des bouteilles vides étaient disposées sur une petite table et sur un matelas douillet, du moins plus que celui sur lequel il avait l'habitude de dormir, mais lui paraissait moins propre. L'homme arriva à ses côtés.
"Johan... C'est ça ton nom."
Il hocha la tête en signe d'approbation.
Son... père se dirigea vers le lit et le débarassa de ces déchets immondes.
"Voilà. Tu peux dormir ici. Bonne nuit. Je vais aussi me coucher. Nous nous reverrons demain."
Il le laissa planté là. Johan ne se demanda même pas où il allait dormir. Il ne voyait pour l'instant que lui. Il se dévêtit et s'allongea dans la couche chaude. Il ne sentit qu'à peine les odeurs et quelques secondes plus tard, il était dans un autre monde qu'on appelle rêve.

Le lendemain, il fut réveillé par le soleil qui pénétrait par une fenêtre. il avait l'impression que sa tête pesait trois tonnes. Une odeur d'oeufs au plat lui parvenait depuis là où il était. Il se leva avec lenteur, se rhabilla et en chercha rapidement la source. Il ne tarda pas à la trouver. Un autre homme, impecable, aux allures de gentleman, cuisinait. Il se tourna vers lui en souriant.
"Tu veux manger quelque chose ? Tu préférerais peut-être un lait chaud ?"
Il faillit lui demander s'ils se connaissaient puis il se rendit compte qu'il avait beaucoup de traits en communs avec l'homme qu'il pensait son père, d'hier soir. Il capta enfin. C'était le même mais rasé, élégant, parfumé, dans une cuisine propre et aérée, dans un cercle de lumière reposante, correctement habillé et les cheveux coupés ras. Rien à voir avec cet espèce de clochard qui lui avait ouvert hier, cet ivrogne aux longs cheveux gras et à la barbe repoussante, aux yeux cernés et aux habits dignes du pauvre par excellence !
"Vous... Vous êtes..."
"Oui, je suis bien celui que tu as vu hier."
Il rigola.
"Je crois que nous sommes partis sur un mauvais départ. J'avais un peu bu et... Je n'avais pas tous mes esprits, on va dire ça ainsi. Enfin, je ne sais pas si tu comprends."
"Oulaaa... Si si je comprend très bien", pensa-t-il sans en dire mot. Il se contenta d'hocher la tête et s'attabla. Il lui servit un oeuf.
"Alors, tu veux du lait ?"
"Ca ira, merci."
Il mit quelques instants avant d'engloutir son oeuf. Il mourrait de faim mais en même temps, cette situation le troublait, il était interloqué.
On frappa à la porte. Son père déposa la tasse de café qu’il avait entre ses mains et alla ouvrir.
"Reste ici, okay ?"
Depuis le couloir d’entrée, des bruits de voix lui parvinrent.
"Bonjour Eclesia."
"Salut Paul."
La voix de la femme était beaucoup plus chaleureuse que celle de Paul, cassante et froide.
"Que veux-tu ? Après avoir viré mon fils de chez toi, tu oses mettre les pieds ici ? En tout cas, je le garde !"
"Ce n’est pas cela. Je t’assure que je ne suis pour rien dans cette histoire !"
Contrairement avec ce que lui avait dit son père, Johan sortit de la cuisine et vint à leurs côtés. Eclesia le vit de loin.
"Johan ! Ca va, mon chéri ?"
Paul réprima une petite grimace agacée.
"Hmm… Ca peut aller. Qu’y a-t-il ?"
"J’ai reçu une lettre pour toi. Elle vient d’Elementia. C’est l’école où ma sœur jumelle, Evaka…"
Johan ouvrit de grands yeux, se fichant à moitié de la lettre. Eclesia était la sœur jumelle de sa mère ? Pourquoi ne le lui avait-elle pas dit avant ?
"… ainsi que ton père, ont été instruits dans la magie. Moi, je n’avais aucun pouvoir. Tout cela nous vient de ma mère, je crois, ou par là…"
Paul posa une main sur l’épaule de son fils.
"Elementia est une très bonne école. Regardes un peu dans quelle maison tu es !"
Il prit la lettre, la main un peu tremblante et lut qu’il était accepté à Elementia chez les Flammen.
"Ah oui ? Flammen ? » dit son père qui lisait par-dessus son épaule. « J’étais à Terro, pour ma part…"
Johan, lui, ne comprenait pas vraiment ce système.
"A présent, je dois y aller. Si Merold apprenait que je suis venue vous voir… "
Elle n’avait pas besoin de continuer. On comprenait. Elle se pencha vers Johan et lui posa un baiser sur le front.
"Allez Yoyo, à l’intérieur !"

Caractère : Johan est dans une période où il se cherche encore et n’est plus très sûr de ce qu’il est réellement. Il vient de faire tellement de découvertes, d’apprendre des choses qui lui étaient cachées, qu’il se sent un peu perdu dans tout cela et a du mal à se trouver. Au fur et à mesure des jours, il voit de nouvelles facettes de sa personnalité. Durant son affront avec son oncle, l’audace et la rébellion l’ont occupé. Mais c’est quelqu’un de très attachant également, qui aime bien être inséré au sein d’u n groupe, d’une discussion. Mais il peut aussi être solitaire, étant donné que c’est ce qu’il a fait pendant des années.

Physique : Johan a des cheveux blonds, parsemés de mèches argentées, venant de son côté ‘Vélane’. Il en est assez fier, puisqu’il est rare de voir des personnes avec cette marque de distinction. Il est de taille moyenne, assez haute, et les travaux dans les champs l’ont rendu assez fort, même s’il ne l’utilise jamais. Il a le teint mât, proche du métissage et des yeux d’un vert aussi profond que l’herbe de la colline.

Signes Particuliers : Aucun mis à part qu’il descend de vélanes, ce qui se remarque assez facilement à la vue de ses cheveux.
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Johan Carter
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