Tulkas à la boutique de baguettes

Tulkas pénétra dans la boutique, l'intérieur semblait encore moins accueillant que l'extérieur. Il avait devant ses yeux un amas peu ordonné, selon lui, de baguettes de toutes sortes, toutes tailles, toutes couleurs ....

*Bah j'espère qu'il s'y retrouve lui avec tout ça.*

Tulkas aperçut un comptoir avec une sonnette et une inscription invitant à sonner, ce qu'il fit.

"Bonjour, y a quelqu'un ?."

En attendant que quelqu'un arrive, le jeune Flammen alla s'asseoir sur un banc qu'il avait remarqué sur le côté.

Endymion rangeait ses dernières créations de baguette lorsque la sonnette se mit à sonner.

Il gagna son comptoir et trouva un jeune homme dans sa boutique.

"Bonjour M. Abraxas, vous êtes nouveau ici non? J'imagine que vous souhaitez acquérir votre baguette?"

Endymion avait un grand sourire aux lèvres, et attendait tranquillement l'approbation du jeune homme.

Endymion eut un petit sourire malin à la question de Tulkas.

"Je me renseigne toujours sur les nouvelles arrivées, et je vous ais donc reconnu."

Puis il dit au jeune homme:

"Je vais voir ce que ej peux vous trouver, ne bougez pas. Vous pouvez vous asseoir sur le banc si vous le souhaitez."

Il montra du geste le vieux banc en bois qui avait accueilli tant de génération d'élève et qui pourtant semblait en parfait étét.

Puis, sur ces mots, le vieil homme repartit dans ses rayonnages.

Tulkas afficha un visage impressionné.

*Il rigole pas ce Endymion, il prend son job au sérieux.*

"Ok monsieur, je vous remercie."

Tulkas se dirigea vers le banc puis s'assit en attendant sagement qu'Endymion revienne avec sa future baguette.

Endymion revint quelques minutes plus tard, trois boites oblongues dans les bras.

Il les déposa sur son comptoir et fit signe à Tulkas de le rejoindre.

"Venez mon ami, nous allons commencer la séance d'essayage. Je vais vous donner une baguette, et il vous faudra la tenir fermement en main. Après quoi, vous allez vous concentrer sur une pensée heureuse. Un évnémeent de votre vie, ou votre rêve le plus cher. LA bageutte doit sentir le bonheur qui est en vous, pour qu'elle puisse vous apprécier. Ce moment doit évidemment vous ressembler. C'est votre esprit que la baguette va analyser. Dès que vous êtes vous y allez."

Il tendit la baguette, et attendit que le jeune homme prenne les choses en main.

Le jeune homme avait compris el truc. Endymion le sentit au plus profond de lui même.

En effet, la baguette brilla d'une lueur bleutée, et Tulkas vit son environnement se transformer autour de lui. Il se retrouvait dans une légère chute de neige, perché sur un grand arbre d'une grande forêt. Il reconnut le spectacle des forêts de Russie, où il avait grandi. Il aperçut une petite cabane dans une clairière, et les vitres étaient teintées des reflets des flammes d'un foyer qui réchauffait les habitants de la maison. Tulkas, planant légèrement au dessus des arbres, put se rapporcher suffisamment pour voir ce qui s'y poussait. Il y vit une famille qui visiblement fêtait un heureux évènement. Plus précisèment, il vit un jeune garçon qui choyait un jeune chiot au pelage blanc. Tout le monde était heureux, et s'amusait. Tout à coup, la mère se tourna vers la fenêtre, et sourit à Tulkas, en le saluant de la main, comme si sa présence était normale, et qu'elle lui faisait plaisir.

Puis la scène s'effaça, Tulkas fut pris dans une montée vertigineuse, et la maison ne fut plus qu'un point dans l'immensité verte et blanche de la forêt enneigée. Puis, en réouvrant les yeux, Tulkas retrouva le calme de la boutique de baguette.

Endymion lui souriait.

"C'est très bien M.Abraxas. La baguette vous a accepté du premier coup. Je suis fier de vous. VOyez vous, cette baguette de 23,5 cms de long, a été taillée dans un morceau d'épicéa de Sibérie. Et elle contient un poil de Husky du Grand Nord. Cette variéte de chien est particulièrement résistante au froid et à la fatigue, ce qui en font des chiens de traineaux fabuleux. Il n'en existe que très peu, et certains les cataloguent parmi les créatures magiques de notre monde. Mais comme ils fréquentent beaucoup certaines peuplades humaines, on n'en est pas vraiment sur."

Il sortit le fameux pot d'onguent de son comptoir et demanda au jeune homme.

"Voici un onguent pour l'entretien de votre baguette. Il est gratuit, mais je vous demanderais de bien l'utiliser. Une fois par semaine, dix minutes d'onction sur toute la baguette, de manière minutieuse. C'est le meilleur moyen de conserver votre baguette en pleine qualtié. Pour l'étui, vous souhaitez vous contenter de celui fourni avec votre baguette, un étui souple classique, ou préférez vous autre chose? La baguette vous coutera 25 MA."

Il sourit et attendit la réponse du jeune homme.

Ce que venait de vivre Tulkas était magnifique, les images flottantes autour de lui avait ravivé des souvenirs très intenses. Voir sa mère et Arrow l'avait emplit de bonheur. Quand tout fut arrêté et qu'il se retrouva dans la boutique d'Endymion, une larme coula sur sa joie ; certes sa maman lui manquait mais il aurait tellement voulu emmener son chien.

"Ouah bin ça ... elle est bien cette baguette !"

D'après Endymion la baguette lui allait comme un gant, Tulkas était ravi d'avoir trouvé 'baguette à sa main' [HJ : Mdrrr]

"Pas de problème monsieur, je vous promets de bien l'entretenir ... avec la baguette je souhaiterais un étui vestimentaire caméléon svp."

Le jeune garçon semblait très ému par la scène qu'il venait de vivre. Il finit par se reprendre et demanda un étui vestimentaire caméléon.

"Très bien, j'ai exactement ce qu'il vous faut."

Il sortit une petite boite en carton et en sortit un étui en tissu apparemment noir, mais qui brillait légèrement. En le plaçant au travers de sa manche, Tulkas put voir qu'il prenait toutes les nuances de la robe du marchand.

"Celà vous ira t'il? La baguette plus l'étui vous coutera 30 MA. L'onguent est un cadeau."

Il lui sourit et plaça l'étui dans la boite avec la baguette.

Endymion rangea la monnaie dans sa caisse et salua le jeune homme qui sortait.

"Au revoir jeune homme, et à bientot peut etre."

Puis il repartit dans son atelier.