Arnold jeta un oeil étonné sur sa compagne....le couloir était là devant leurs yeux...ils n'avaient qu'à aller tout droit. Comme quoi les sangs mélées et impurs étaient bien abatardis.
Arnold renifla de mépris et s'engagea dans le couloir éclairé par les bougies. Les tableaux les regardaient passer, évitant soigneusement de relever sa présence...même les tableaux n'aimaient pas Arnold.
Ils avancèrent de plusieurs dizaines de mètres sans un mot. Arnold voyait la porte de la libération à quelques pas de lui....bientot il pourrait laisser la jeune fille à d'autres...ceux qui valaient moins que lui...
Arrivés devant la porte, il prononça le mot de passe.
"Amanite"
La porte s'ouvrit en grand, et Arnold entra dans la salle commune des Flammens. Il ne se retourna même pas pour inviter Adanedhel à entrer.