Projet "la journée d'Arnold" - en forêt

(Edit : J'arrive de la)

Ethelreda descendit les marches du chateau et inspira profondément. L'automne était froid cette année et la grande terro aimait sentir l'air vif pénétrer ses poumons. Un peu plus loin, la forêt mystérieuse étalait ses couleurs mordorées et se balançait doucement sous le vent froid.

La grande Terro lança un regard à sa compagne d'aventure et traversa le jardin. Discrètement elle regardait autour d'elle. Il fallait être prudentes ! Une de prise c'était déjà beaucoup ! Ses pieds foulèrent les feuilles mortes du sentier de la forêt et elle eut l'impression d'entrer dans un autre monde.

La forêt lui faisait souvent cette effet là, mais avec ses couleurs d'automne l'effet était accentué. Dès qu'elle fut sous ses branches, elle regarda par terre à la recherche de cosses de chataignes. Sa recherche ne fut pas très longue : Déjà quelques chataignes enfoncées dans l'humus apparaissaient deci delà : "Au travail !" dit elle avec un petit sourire.

Red n'avait pas remarqué le hérisson, elle était concentrée sur sa tâche et c'est la voix de Cassandra qui l'en tira : Elle tourna la tête pour voir à qui elle parlait, s'inquiétant déjà de devoir gérer d'éventuels témoins qui pourraient les dénoncer, tout en ramassant la cosse d'une autre chataigne.

Cependant, surprise, elle ne fit pas attention à ce qu'elle faisait et se planta un index dans une des piques cruelles du fruit. "Aïe !" couina t-elle en portant le doigt à sa bouche. Elle le sussauta puis le sorti de sa bouche dans un bruit de succion et observa la petite perle de sang qui s'y formait. *Ah ! Ben ça commence bien !*

Elle laissa de coté Cassandra et son ami piquant et continua la récolte. Quant elle en eut une dizaine aux piquants bien durs, elle se redressa et s'approcha de la flammen : "J'ai fini." résuma t-elle. Elle regarda la récolte de Cassandra et hocha la tête : "C'est une bonne idée !" approuva t-elle pensant que les trésors ramassés par Cassandra était un alibi pour leur ballade en forêt... Et à son tour, après avoir dissimulé leur larcin dans son sac sans fond, elle ramassa feuilles, glands, noisettes et cailloux pour se constituer une curieuse récolte mais qui, sans aucune doute, donnerait le change à d'éventuels curieux !

Red adressa un signe de complicité à Cassandra puis souffla :"Donnes moi tes cosses, je les mets avec les miennes..." dit elle en montrant le petit sac qui restait parfaitement plat quoiqu'on y mette dedans. Elle tendait ses mains vers Cassandra.

Puis,, ses autres "trésors" visibles dansses mains, elle reprit le chemin du chateau. La journée tirait déjà à sa fin et l'air se refroidissait. Sans sa cape, Red commençait à avoir froid, ses mains blanches étaient glacées...

Il ne restait plus que la dernière étape à leur vengeance : La chambre d'Arnold ! Elle frissona "Dépéchons nous." dit elle en allongeant ses enjambées. Cette histoire de cape l'embétait beaucoup. Est ce qu'elle devait aller la chercher au bureau du surveillant ? C'était se démasquer à coup sûr ! Le nom du propriétaire remonterait sûrement jusqu'aux oreilles du professeur Lejeune, dévoilant du même coup son implication dans l'histoire des cheveux d'Arnold ! Alors ? Peut-être que le couturier accepterait de lui en vendre une autre ? Dans ses pensées, elle hocha la tête : Elle irait le voir dès que possible !

Mais si on l'interrogeait ? Est ce qu'une petite blague pourrait donner lieue à une enquète aussi poussée ?

L'air inquiet de Red s'était agrémenté, petit à petit d'un air d'exaspération à chaque fois que Cassandra s'arrétait pour un oui pour un non. C'est pourquoi quand la petite flammen lui demanda pourquoi elle avait cet air là, la revèche terro s'exclama assez sèchement : "Pas inquiète ! Frigorifiée !" ça se voyait non ? Sans cape alors que le soleil privait peu à peu la Terre de ses rayons avare en chaleur, la terro était parcourue de frissons.

Et puis elle n'allait sûrement pas se confier à une flammen, même si celle ci était sa complice pour un coup ! Mais, à force de patience et surtout de grands pas, Red vit avec soulagement la porte du grand hall s'avancer peu à peu vers elles. Elle serait bientôt au chaud !

Ses bras croisés sur eux mêmes pour se tenir chaud, elle escalada les marches deux à deux et poussa la lourde porte. En sentant l'air chaud s'en dégager, elle poussa alors un vrai soupir de satisfaction. Là, elle attendit Cassandra. "Bon, avec un peu de chance, Arnold est déjà en train de manger !Il nous faut un hibou !" dit elle sans fioritures inutiles...

(HJ : Tu poste la suite dans la volière ? )

(la suite C'est par la ^^