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Ecole de magie
 
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 Vladeria Somred

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Vladeria Somred
première année/Flammen
Vladeria Somred


Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 23/12/2007

Vladeria Somred Empty
MessageSujet: Vladeria Somred   Vladeria Somred EmptyDim 23 Déc - 16:11

Nom Et Prénom: Vladeria Somred

Age: 11 ans

Histoire: Fin fond d’une petite province européenne, onze ans auparavant. Le souffle de la jeune Vladeria ne s’était pas encore mêlé à l’atmosphère polluée de ce monde que les humains s’acharnent à détruire. L’habitation des Somred. Un vieux château, isolé de tout, trônant sur l’une des nombreuses collines de la région. Une architecture riche et précieuse, monumentale. On aurait sans doute pu le classer monument historique. Le château était légué, de génération en génération, de mère en fille. Etrange coutume ? Pas plus que cela, quand on étudiait l’arbre généalogique plus en détails. Tout avait commencé il y a plus de huit siècles… Je sais que l’évènement s’impose à votre esprit, le dominant : l’Inquisition. Le début de la chasse aux hérétiques, l’élimination des mages et sorcières. Les Somred sont une très vieille famille de sorciers, leurs dons remontant sans doute approximativement à cette période. Mais focalisons-nous sur le début de l’histoire, qui aura, d’une manière ou d’une autre, son influence sur la prochaine fille Somred.



C’était à cette époque une grande et puissante famille noble qui logeait en ce château. Les richesses familiales étaient dépensées en festins, banquets, jeux, tapisseries, belles robes pour ces dames, artifices en tous genres… Les Somred avaient trois enfants : Aeglesia, Donovan et, celle qui nous intéressera tout particulièrement, la benjamine de la famille : Aleyna. Aleyna était une jeune fille rêveuse, cherchant à tout prix à s’évader d’une réalité trop dure pour elle, et de ces festivités constantes dans lesquelles elle ne trouvait pas de but propre. Promise à un homme qu’elle n’aimait pas, suivant les coutumes de l’époque. Elle passait énormément de temps dans la tour est du château, où son grand-père, que beaucoup reléguaient au rang de fou, avait élu domicile. Les liens entre les deux parents étaient forts. La demoiselle admirait cet homme qui savait se jouer des éléments, et finit par le supplier de lui transmettre son savoir. Demande à laquelle le vieillard se contenta de répondre : « Le pouvoir est en toi. ». Aujourd’hui, vous pouvez trouver bon nombre de reliques, dans le manoir, où sont inscrits ces quelques mots significatifs. On suppose que c’est à partir de ce moment que la benjamine de la famille commença à pratiquer la magie. Les écrits ancestraux ne sont pas très clairs à ce sujet. Elle se maria peu après, et eût une fille répondant au nom de Célestia. J’aurais aimé vous conter l’histoire comme s’il s’agissait d’un conte de fées, vous disant qu’elle vécut heureuse, entourée des bienfaits de la magie blanche, mais il n’en fût rien. C’est au contraire ce qui provoqua sa mort. Les pratiques d’Aleyna furent découvertes par sa sœur aînée. Aeglesia n’hésita pas à la dénoncer lors de l’Inquisition. La sorcière fût brûlée sur le bûcher. On épargna le patriarche, mettant en avant son passé de guerrier qui imposait encore le respect. Avant de mourir, il demanda à ce que l’on cède la demeure à l’enfant, ainsi que le cœur de sa mère, et qu’on chasse Aeglesia du toit offert. Vous connaissez la croyance populaire… je ne saurais aujourd’hui vous dire s’il ne s’agit là que d’une fable. Toujours est-il que cette histoire, chez les femmes Somred refusant de se départir de leur patronyme, est transmise de génération en génération, et conservée dans son cœur avec fierté, comme une reine conserve sa couronne sur son chef.



Valériane, maîtresse de maison, sorcière comme tous les membres de sa famille depuis des générations, médium, portant dans son ventre l’enfant qui nous intéresse tant, s’affaire à mettre la table. Pas d’elfe de maison ce soir, elle se plaît à servir sa maisonnée, de temps à autres, même si les ordres du médecin sont formels : le moins d’efforts possibles. Mais il semblerait que la dame ne s’y fie pas, comme convaincue que, de toute manière, le bébé naîtra. Ses deux fils jouent près du feu, sous l’œil bienveillant de ce père et mari aimant. L’enfant à venir complètera ce gai tableau et, Valériane en est persuadée : elle deviendra l’héritière de ces lieux. Les premières douleurs ne tardent pas à se faire sentir. La femme lâche le couvert en sentant la perte des eaux. Le mari bienveillant accourre. Les enfants se figent. Cela ferait une très belle photo. On appelle les sages femmes, logeant au château depuis une semaine déjà. Mieux vaut être prévoyant. A vrai dire, le nouveau-né n’était pas prévu avant quelques jours encore… Les mots tant attendus ne tardent pas à jaillir d’entre les lèvres des bonnes femmes : « c’est une fille ». La mère rayonne, emplie de fierté, quémandant qu’on lui apporte son bien.



Vladeria grandit au château, éloignée de tout, éduquée selon les préceptes des Somred, présents depuis des générations. Une vie où la magie est toujours présente, au sein d’une famille débordante d’affection et pourtant pas moins stricte, recherchant la culture et la proximité avec la nature. Elle ne sera pas une enfant des plus faciles. Même, d’après sa mère, le pire phénomène du trio. Parallèlement, c’était la plus gâtée, car la seule et première fille, l’Héritière. Souvenez-vous qu’on y accordait beaucoup d’importance. Valériane ne voulait pas faire de différences entre ses enfants, elle les aimait tous autant. Mais elle savait le rôle que sa fille aurait à jouer, plus tard, également. Elle aimait à dire, le soir, après lui avoir chanté une berceuse, qu’elle ressemblait aux portraits que l’on faisait de Célestia, remplissant la petite d’orgueil à chaque fois.



Elle découvrit ses pouvoirs par un beau jour d’été, où le soleil surplombait la verdoyante colline, où les oiseaux pépiaient, emplissant les environs d’une atmosphère particulière. Véritable cliché. Comme tout ici bas. Elle jouait avec ses aînés, les agaçant une fois de plus, cherchant à les pousser à bout. Candide, le plus jeune des deux frères, avait fini par lui sauter dessus. Il ne resta pas longtemps dans cette position. Un bouclier bleuté ne tarda pas à envelopper la petite. Elle avait cinq ans alors. D’autres signes avaient déjà démontré qu’elle possèderait les mêmes pouvoirs que ses ancêtres, mais ce fût l’évènement le plus marquant alors. Sa mère lui annonça qu’elle entrait à présent dans la cour des grands, et Vladeria la prit au mot : elle conserva toujours cette petite moue arrogante dès lors.



La veille de ses onze ans. Comme tous les autres sorciers à cet âge, ce fût là qu’elle reçut la lettre de l’école qui l’accueillerait. Elle s’y attendait. Sa mère avait été à Elementia, son père également, ses frères tout autant. Chacun dans une maison différente. Quand le hibou arriva ce jour-là, elle ne perdit pas le nord, la demoiselle : elle lui sauta littéralement dessus, l’effrayant même. Arrachant la lettre de la patte de l’animal, elle la décacheta avec empressement.



« FLAMMEN ! »



Elle courut annoncer la nouvelle à sa mère, qui l’accueillit avec un sourire amusé. C’avait été sa maison, à elle aussi.

Caractère: Comment vous décrire le caractère de Vladeria ? Complexe. Ce serait le mot qui conviendrait le mieux, celui qui franchirait vos lèvres le plus rapidement. Elle fait tout dans les extrêmes, ne sait pas se tempérer, trouver un juste milieux : elle sera soit très timide, soit réellement extravertie. Tout dépend de la personne avec qui elle se trouve. Soit tout à fait déterminée, obstinée, incapable à faire changer de but ou d’avis, soit hésitante, incapable de prendre une décision, disant tantôt oui tantôt non… Il en va de même pour son humeur : soit excellente soit vraiment maussade. Et je peux vous dire qu’elle est tout à fait lunatique. Son humeur change aussi souvent que le nombre de grains de sable dans les sabliers de point… Ce n’est donc pas peu dire. Froide et chaleureuse, distante et démonstrative, flemmarde et énergique, franche et hypocrite, calme et colérique, sympathique et détestable, égoïste et attentionnée, flemmarde et modeste… Elle a toutefois bien quelques qualités et défauts fixes, et heureusement. Comme si on ne s’y perdait pas déjà assez dans ce caractère tumultueux se modifiant au gré du temps. Prenons par exemple sa jalousie et sa possessivité. Il faut savoir que Vladeria s’attache très rarement aux autres. Mais quand c’est le cas, elle se donne totalement, se plongeant dans des amitiés fusionnelles, ou des amours passionnelles { bien qu’il ne soit pas encore question de cela, rappelons qu’elle rentre tout juste à l’école, et qu’elle fût jusque-là éloignée de toute autre forme de vie humaine que celle de sa famille. Hormis le médecin et le garçon d’écurie, très mignon d’ailleurs… }. Elle ne supporte alors pas que quelqu’un soit plus important qu’elle aux yeux des élus de son cœur, et fera tout pour qu’il en soit ainsi. Cela va carrément jusqu’à l’exclusivité, me direz-vous… C’est ainsi. Ambitieuse, hautaine, arrogante et orgueilleuse, l’opinion que Vladeria a d’elle-même n’est pas des plus basses. Elle sait ce qu’elle est et ce qu’elle représente, et cela parce que, chez elle, on l’a toujours traité comme une princesse en lui rappelant son rôle futur. Ce qui ne veut pas dire qu’elle déborde de confiance en elle, détrompez-vous, bien au contraire… Elle en manquerait même cruellement. Sa tête est en bordel, ses pensées désordonnées, incohérentes, se mêlant les unes aux autres jusqu’à former des nœuds impossibles à délier. Elle réfléchit un peu trop. Accompagnez le tout d’une bonne dose de lucidité, déjà à son âge, et c’est l’horreur, comme vous pouvez l’imaginer. Mature, elle l’est ou le laisse paraître. C’est ce qu’on lui a apprit à faire : garder la tête haute, rester forte. Mais parfois, elle aime se laisser aller à quelques enfantillages, cherchant l’attention, et si possible un peu d’affection. Qui pourrait y résister, remarquez ?

C’est une enfant curieuse et désireuse d’apprendre. Oui, mais quand le sujet l’intéresse. Très intelligente, elle fera alors des efforts phénoménaux, si toutefois il y a efforts à faire. Dans le cas inverse, elle somnolera tout le long de vos discours, ou s’agitera sur sa chaise, incapable de se concentrer. Elle adore la lecture. Il vaut mieux éviter de la placer dans une bibliothèque, elle y passerait des heures, à dévorer les pages des livres les plus complexes. C’est ce qu’elle faisait, enfouie dans la bibliothèque familiale qui était devenue son nouveau repère, laissant vagabonder l’imagination de son esprit créatif au fil des lignes, se créant son univers. Car mademoiselle est une grande rêveuse. Elle se crée un monde tout beau tout propre, plein de cette magie dont elle est si fière, et de créatures toutes plus fantastiques les unes que les autres. Mais attention, si vous ne l’avez pas encore compris, n’allez pas la prendre pour une enfant niaise et effacée… Je vous rappelle qu’elle a un fort caractère, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. D’ailleurs, si vous pouviez éviter de la mettre en colère…

Physique: De longs cheveux d’or tombant jusqu’aux hanches, un regard bleu électrique captivant, un visage de poupée de porcelaine, des traits fins, une peau lisse et blanche. Les origines aristocratiques de la demoiselle se lisent très facilement sur elle, ses traits altiers en témoignant. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à sa mère, si ce n’est que sa chevelure est un peu plus claire, et qu’elle paraît moins sévère. Toute maigrichonne et plutôt pâlotte, c’est ce qu’on retiendra dans les défauts de son anatomie. Peut-être cela changera-t-il avec l’âge, quand elle commencera à prendre des formes… En attendant, elle paraît fragile, une véritable enfant ayant besoin de protection. Même si elle est probablement plus forte qu’il n’y paraît, du moins physiquement, puisque très sportive.

Particularités: Peut-être pourrait-elle choper le don de médium de sa mère par la suite, ce qui pourrait conduire à une intrigue personnelle intéressante, mais pour l’instant, non, aucun don ou particularité… particulière.
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